Hate, Sex and Passion - The War of sexes
Chapitre 7 : Les rencontres a 10h sont toujours les meilleures
1157 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 08/11/2016 07:06
Le réveil sonne, et au passage me sort d'un rêve plus qu'intrigant, entre sourire en coin, cheveux bouclés, mystérieux torse et beaucoup de transpiration.
Je m'extirpe du lit, prend une douche et branche mon portable pour qu'il charge pendant que je m'habille.
On est fin avril, et depuis peu la météo nous offre du repis.
Ce matin le soleil est éclatant, j'enfile un short, une brassière et un débardeur flash qui ira avec mes baskets du jour.
Je suis une acharnée du boulot alors au moins deux fois par semaine je souffle en partant courir au Central Park.
Histoire de ne pas faire un burn out à 24 ans.
Je débranche mon téléphone, connecte l'application que j'utilise pour courir, enfile mes écouteurs et passe la porte au petit trop en la laissant claquer.
J'ai l'impression d'oublier quelque chose. Mais quoi ?
Je suis seulement a 5 minutes de l'entrée de Central Park et je ne démarre mon chrono que lorsque je suis prêt du lac pour en faire le tour.
Arrivée au lac, j'augmente la cadence.
Je laisse mes jambes me porter avec aise.
Elles connaissent bien la route.
Je pourrais faire ce parcours les yeux fermés.
J'inspire profondément en laissant l'air du Printemps très proche, emplire mes narines, tout en fermant les yeux.
Mon esprit se replonge dans ma journée d'hier.
Edeen.
Ce mec aussi beau que con, que j'ai rencontré hier dans un ascenseur.
J'ai l'impression pourtant qu'il s'est passer deux jours.
Je n'y attache pas plus d'importance que ca.
Mais le fait est, que les hommes me respectent car je les intimident.
Pourtant il ne semblait pas du tout intimidé cet enfoiré.
Avec ses grands airs supérieur, son sourire à la con, son cul parfait ...
Merde !
En l'espace d'une minute, je suis passée de la divagation à la réalité, ou plus précisément au sol.
Je me relève en inspectant mes genoux légèrement écorchés, en priant pour que les quelques égratignures partent avant ce soir.
J'aperçois bien après la main qui m'est tendue.
Je lève les yeux en décochant mon regard le plus mauvais.
Qui est le connard qui a osé bafouer mon corps ?
Et juste avant une grande réception alors que ma robe est divine.
- Edeen ?!
Edeen !
- Tu vas bien ?
Me dit il l'air mi-amusé, mi-inquiet.
L'étonnement laisse place à la colère.
- J'ai l'air d'aller bien sérieux, regarde un peu mes jambes !
Merde, ta gueule Mia tu cris.
- Oui je les vois, rétorque t'il en s'humectant les lèvres.
- Non mais j'y crois pas, dis je en levant les yeux au ciel et en remetant mes écouteurs pour reprendre ma course.
- Attends !
J'accélère l'allure. Un petit sourire malsain sur les lèvres.
Non, sérieusement Mia à quoi tu joues.
- Conscience ?
- Oui ?
- La ferme !
- Mia !
Maintenant c'est lui qui cris, ce qui ne me pousse pas pour autant à ralentir.
Mais au moins à le laisser se rapprocher.
- Très bien, désolé d'avoir voulu t'aider après t'avoir vu t'étaler sur le sol à cause d'un renfoncement. Je suis vraiment navré j'y réfléchirai à deux fois avant de t'aider la prochaine fois.
Il se retient de rire l'enfoiré. Ses dents enfoncés dans le coin de sa lèvre.
Énervant. Mais sexy je dois bien l'admettre.
- Et qu'est que tu fous la d'abord, tu me suis peut être ?
Il a un léger choc mais se reprends, impassible.
- Je cours tout simplement.
- Je ne t'ai jamais vu dans Central Park le mardi matin pourtant.
- Le parc est grand et beaucoup de gens y courent le matin.
- Quel est ton parcours ?
- Ca n'est pas celui ci en tout cas.
- Alors pourquoi ce changement ?
- Une intuition, répond t'il en m'adressant un clin d'oeil.
Pourquoi ai je encore l'impression de ne pas capter une blague qu'il aurait faite.
Il détourne le regard, et j'en profite pour le détailler - le dévorer - des pieds à la tête.
Il porte un sweat gris à capuche sans manches, et très échancré sur le côté laissant apparaître des côtes musclées et tatoués.
Le mouvement régulier de ses muscles le font se mouvoir avec beauté.
Il porte un short qui lui fait un cul sublime et une paire de basket de la même marque que les miennes.
Ses chaussettes sont basses, ce qui me permet d'observer ses cuisses et ses mollets dénués de toutes graisses.
Ses cuisses se contractent à chaques foulées lorsqu'il martèle le sol.
Je ne peux m'empêcher de me demander si elles se contractent de la même manière lorsqu'il baise.
- Tu apprécie la vue.
Je détourne le regard.
Bravo Mia, discrétion zéro.
Je souris lorsque je l'attrape à m'observer lui aussi.
Et re-Merde !
- Aaaaah, je hurle de douleur. Une crampe, une sacrée crampe même vient de me clouer de nouveau sol.
- Mia, ca va ?
- Aaaaah, bien sur que non !
- Ne bouge pas.
Comme si je pouvais. Merci du conseil Einstein.
Il retire ma main de mon mollet, tend ma jambe et se penche sur moi en poussant mes orteils vers moi. Ca fait un mal de chien, mais ca semble marcher.
La douleur cesse et mes mollets se decontractent.
- Ca va mieux, dis je en rouvrant les yeux.
Il m'observe avec un léger sourire. Ni moquerie, ni supériorité ... Juste du plaisir.
- Tu apprécie la vue ?
Lui lancais je en reprenant sa phrase.
- Assez, ricane t-il.
Je tente de me mettre debout, mais ma jambe me lance encore.
- Tout doux Princesse, me dit il en enlaçant ma hanche pour me soutenir.
Je passe un bras autour de ses épaules musclés.
Hum divin, ni trop ni pas assez.
- Il y a un poste d'ambulancier à l'entrée, tu peux m'y laisser ?
- Non, tu habites loin d'ici ?
- Seulement à 10 blocs.
- Très bien je te ramène.
Je touche la poche de mon short et soudain je me souviens.
Foutue journée !
- J'ai oublié mes clefs !
- Donc je te ramène chez moi.
- Non je ...
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il passe un de ses bras dans mon dos, l'autre au creux de mes genoux et me fais basculer.
Je suis maintenant dans ses bras.
- Non Princesse cette fois c'est moi qui décide.
Il se fend d'un sourire joueur, et se dirige à grand pas jusqu'à l'entrée du parc - comme si je ne pesais rien - en direction de son appartement.
Finalement la journée n'est peut-être pas complètement foutue.