Batman's Girlfriend
Chapitre 1 : Batman's Girlfriend
4579 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 23/09/2017 17:22
Batman’s girlfriend
Alice Porter ou Ali, 26 ans, travaille comme reporter pour le journal de Gotham. Vis à Gotham depuis qu’elle est née, n’a jamais voyagé ni même quitté la ville. Pas de famille, a grandi à l’orphelinat avec John Blake, ami d’enfance, qui travaille dans la police au côté du commissaire Jim Gordon.
La nuit, Alice travaille avec Batman, ils surveillent la ville et agissent ensemble. C’est son coéquipier. Mais ça, c’était avant qu’elle découvre que Batman était l’homme qu’elle fréquentais depuis presque un an : Bruce Wayne. Il l’a fait emménager chez lui, dans le manoir Wayne il y a deux mois. Batman ne savait pas non plus qui se cachait sous le masque de sa coéquipière. Batman et elle sont les deux personnes les plus détestés par les criminels de Gotham, ils veulent mettre la main sur leur identité. Mais cela ne les empêche pas de faire leur travail et d’aider la police. Comment a-t-elle su que Batman était l’homme d’ont elle est amoureuse ? Elle va vous le racontez…
Il y a deux semaines de cela, Bruce et moi étions dans notre chambre quand Alfred frappa à la porte. Il nous apportait le petit déjeuner au lit à la demande de Bruce. Nous ne faisions que discutez quand Alfred nous conseilla d’allumer la télé et de regarder la chaîne des infos. Ce que fit Bruce. Un groupe de criminel d’ont le nombre était inconnu, venaient de s’enfuir de la prison de Gotham en faisant plusieurs victimes. Lorsque je vis les images à la télé, je sortis immédiatement du lit pour aller m’habiller. J’avais dit à Bruce qu’il fallait que j’aille sur place pour récolter des infos pour le journal. Il n’avait pas eu envie que je parte mais c’était déjà trop tard, j’étais partis. Je me suis changer pour revêtir mon costume de la justicière masquée et me diriger vers la prison. Batman était déjà là-bas quand je suis arrivée, nous nous sommes mis à la poursuite du groupe de criminel à bord de la Batmobile. Les planques des criminels étaient toujours les mêmes. On les avait observés toute la journée, la nuit était tombée nous allions passés à l’action. Ils se trouvaient dans un hangar prêt du port dans les bas quartiers de la ville. Nous les avions observés mais on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde en fait.
Nous nous bâtions différemment, lui les armes, sa force mais aussi la mise en scène et l’effet de surprise alors que moi c’est les arts martiaux. On s’était vite fait encerclés. Les hommes sortaient de partout, j’étais coincé et lui aussi. Leur chef décida de commencer par moi, je n’arrêtai pas de bouger. Il sorti son arme et il me tira une balle dans le genou et une dans la cuisse. J’étais à terre et ils me ligotèrent sur une chaise. Je perdais beaucoup de sang et sous les yeux de Batman, mon vrai visage allait être révélé. L’un d’eux m’arracha mon masque. La douleur était intense, je me souviens seulement avoir entendu Batman crié avec sa grosse voix : « Ali ! ».
A ce moment-là, je me suis demandé : Comment connait-il mon nom ?
Ensuite tout était flou, je voyais une ombre noire se battre et faire tomber les hommes un par un. Puis l’ombre devenait de plus en plus grande jusqu’à ce qu’il soit à mes côtés. Il coupa les liens qui me retenait et il me porta loin de tout ça.
A mon réveil, j’avais mal à la tête. J’avais senti une main qui tenait la mienne. J’ouvrais les yeux péniblement, et je tournai ma tête vers la personne qui me tenait la main. C’était Bruce, assis sur une chaise, me tenant la main et en train de dormir la tête reposée sur mon lit d’hôpital. Je me tournai légèrement vers lui pour passer mon autre main dans ses cheveux. J’étais en train de lui caresser les cheveux, il releva la tête d’un sursaut et me regarda. Je ne savais pas trop s’il s’en voulait terriblement ou s’il était content de me voir puisqu’il n’affichait que son petit sourire en coin. Il m’expliqua alors que Batman m’avait emmené ici, que les médecins m’avait prise en charge très vite, qu’’ils m’avaient opéré pour retirer les deux balles que j’avais dans la jambe droite et que j’ai dormi pendant deux jours.
A la fin de la semaine, Bruce me ramena au Manoir. J’avais eu le droit à un très bel accueil de la part d’Alfred et aussi une canne pour me déplacer. Alors quand je regardais les immenses escaliers du manoir je ne pouvais que soupirer…
Mais je crois que Bruce avait compris, alors il m’attrapa par-dessous le bras et par-dessous les deux jambes et il me porta jusqu’à sa chambre ou il me déposa dans notre lit. La douleur était toujours présente mais au côté de Bruce, ça paraissait moins dur à surmonter.
Sauf pendant la nuit suivante, j’avais tellement mal, j’étais toute en sueur. Bruce m’avait donné mes cachets plus de l’aspirine mais ça ne changeait rien j’avais trop mal. Il avait voulu me ramener à l’hôpital mais je ne pouvais pas bouger. Il sortit de la chambre en vitesse en demandant juste avant de partir à Alfred de veiller sur moi. J’avais entendu le moteur de sa Lamborghini démarrer et partir très vite.
Alfred arriva à mes côtés et me dit tout bas de ne pas m’en faire, que Bruce était partis chercher un très bon médecin qu’il connaissait. Ça devait faire un bon quart d’heure qu’il était partis. Alfred était toujours à mes côtés quand la porte claqua. Alfred se leva et alla ouvrir la porte de la chambre, à sa tête, j’avais compris qu’il ne s’agissait pas de Bruce et du médecin. Ils poussèrent Alfred violemment en dehors de la chambre et les hommes entrèrent. Des hommes masqués venaient d'entrée dans la chambre. L’un d’eux m’attrapa par le bras et me sortis du lit. Il me tira par le bras, m’obligeant à marcher. Alfred me regarda une fois que je fus tiré de force en dehors la chambre et il dit fortement :
« Elle ne peut pas marcher ! laisser la tranquille !! »
L’homme arriva vers Alfred et le frappa à la tête. L’immobilisant au sol.
Ils devaient être une dizaine, le chef me tira part le bras jusqu’au escaliers, il me poussa et je dévalais les escaliers, laissant des taches de sang sur les marches.
Ensuite plus rien.
Je me réveillais ailleurs, suspendu au-dessus d’un grand bassin vert, certainement radioactif. Mais j’étais seule, les hommes n’étaient pas là et ils devaient attendre Batman, caché. J’étais en train de m’imaginer la réaction de Bruce en rentrant au manoir, trouvant du sang sur les marches, rien qu’en passant le pas de la porte et ensuite trouvant Alfred au sol devant notre chambre, pour ensuite découvrir que j’avais disparu.
Ma tête me faisait mal, ma jambe aussi. Je ne pouvais pas bouger, suspendu par les bras avec des chaines aux poignets. Je ne pouvais rien faire si ce n’est qu’attendre.
Je ne savais pas comment il avait fait pour me retrouver mais, je savais qu’il allait venir. C’est quand j’ai entendu des petits bruits de coup et d’homme qui criait légèrement de douleur que j’ai su qu’il arrivait. J’entendais aussi des coups de feu, puis plus rien. Je ne me souviens plus de certain moment, la douleur de ma jambe qui pendait dans le vide, tirant sur ma peau, me faisait terriblement mal. J’avais dû fermer les yeux pendant un instant et quand je les avais rouverts, Batman était en bas. C’est là que ça c’est gâter. J’ai senti la chaîne descendre d’un coup, mes pieds n’étaient plus qu’à quelques centimètres du liquide vert qui se trouvait dans le bassin. Je regardai Batman, il montait aux échafauds qui étaient loin en face de moi. A ce moment-là je me demandais s’il allait vraiment sauter ?
Oui, il a sauté, il s’était propulsé contre l’échafaud et il avait sauté vers moi, m’attrapant par la taille et me poussant jusqu’à la passerelle, il m’était un peu tomber dessus mais il m’avait sauvé la vie, encore. Il me retira les chaînes et me porta jusqu’à sa Batmobile. La voiture avait sauté à travers une cascade et on avait atterri dans une grotte. Je n’avais aucune idée de ou on se trouvait, puis Batman m’a aidé à sortir de la voiture et ma posé sur une chaise. Je me souviens, il m’avait demandé si j’allais bien et je lui avais répondu que ma jambe me faisait souffrir le martyre. Puis il a commencé à enlever son masque. Même si j’avais l’air d’être ailleurs à cause de la douleur, ça ne m’avait pas empêché de voir le vrai visage de Batman, Bruce Wayne, l’homme que j’aime. Il portait toujours le costume mais il avait juste enlevé le masque. Il était en train de me rassurer et de m’expliquer pourquoi il ne me l’avait pas dit plus tôt, mais quand il avait appris que c’était moi sous le masque de sa coéquipière, il avait décidé de me révéler qui il était vraiment.
Il m’avait raccompagné jusqu’à notre lit, puis il prit le temps d’enlever son costume et de se coucher à mes côtés.
J’avais demandé à Bruce : « est-ce qu’Alfred va bien ? »
Il s’était blotti contre moi et il me répondit : « Il aura une bosse sur la tête mais il m’a assuré qu’il allait bien. »
Voilà comment Alice a su que Bruce Wayne était Batman. Mais leur histoire ne s’arrête pas là, non. Nous sommes revenus à l’instant présent. C'est la fin de l'après-midis et elle est dans le jardin derrière le manoir, marchant aux côtés de Bruce, avec sa canne. Elle doit faire un nombre de pas par jours et Bruce est toujours avec elle quand il faut marcher. Ils discutent et ça fait passer le temps.
« Ring Ring »
Le téléphone de Bruce sonne, il décroche et s’éloigne un peu, ça doit sûrement être un coup de fil de Wayne Enterprise. Alors elle continu à marcher tranquillement toute seule, il sait qu’elle n’aime pas qu’il discute travail à côté d’elle depuis qu’elle a été renvoyé du journal à cause de nombreuse absence et d’article non rendu. De toute façon ce n’est pas grave, c’est ce que Bruce disait, qu’elle n’avait pas besoin de travailler. Elle se retourne et regarde Bruce qui ne la quitte pas des yeux, même s’il est au téléphone, il lui fait un clin d’œil et elle lui envoie un baiser. Ça à l’air d’être assez important puisque ça fait déjà un bon quart d’heure qu’il est au téléphone. Alice se tourne vers le banc de pierre un peu plus loin dans le jardin, commençant à fatiguer, elle décide d’aller s’y assoir. Alfred arrive avec de la limonade, pour se rafraîchir.
« Merci Alfred. » dit-elle.
« Il n’y a pas de quoi Mlle Porter » lui répond Alfred
Il commence à partir et elle le retient en lui demandant :
« Pense-tu que ça va durer encore longtemps Alfred ? »
« Je ne sais pas Mlle Porter, d’habitude cela ne dure pas plus de dix minutes, peut-être est-ce important… »
« Merci Alfred »
Il lui fait un signe de tête et s’en va. Elle finit de boire sa limonade et pars à son tour, en direction du manoir. Alice jette un dernier coup d’œil à Bruce mais cette fois, il à l’air vraiment concentré, il ne la voit même pas partir. Elle arrive tranquillement en bas des marches qui conduise à la terrasse du manoir. Alice les monte à son rythme, c’est-à-dire, lentement. Elle arrive en haut des escaliers et vois Alfred arriver avec un visage familier. C’est John Blake, son meilleur ami.
« Ali ! »
S’écrie John, apparemment content de la voir, il arrive vers elle et la serre dans ses bras.
John vient la voir environ une fois par semaine pour prendre de ses nouvelles. Alice adore ses visites, ça lui permet de voir un peu de monde parce qu’elle ne sort pas beaucoup du manoir depuis l’incident. Encore une semaine à se déplacer avec sa canne, après elle devra essayer de marcher normalement.
« Comment tu vas Ali ? et ta jambe ? » lui demande John, s’asseyant à la table de la terrasse.
« Ça va, je marche un peu plus chaque jour avec Bruce dans le jardin. » Dit-elle un peu fatigué
« D’ailleurs en parlant de lui, je ne l’ai pas vu, d’habitude il est tout le temps collé à toi… » dis-t ’il en rigolant légèrement
« Il est au téléphone depuis tout à l’heure alors j’ai continué sans lui. »
John et elle continuèrent de discuté pendant une bonne heure, Bruce était toujours au téléphone. Il commence à se faire tard, John se lève et lui fait un bisou sur la joue et rentre chez lui. Elle se retourne pour voir ou en est Bruce, toujours au téléphone. Alice se lève et rentre au manoir fatigué. Il est pratiquement l’heure de diner. Elle avait envie d’attendre Bruce même si ça pouvait durer encore longtemps. Elle s’installe plutôt dans le canapé et allume la télé, elle tombe directement sur la chaîne des informations.
« Importante News : Le Joker refait surface après qu’on pensait tous qu’il soit mort il y a un an de cela grâce à Batman. Il fait son entrée en braquant plusieurs banques et faisant plusieurs victime… »
Elle n'en revient pas. Elle croyait, comme tout le monde, que le joker était mort grâce à Batman ?! Ce qui est sûr c'est qu'il va s'en prendre à lui, à Bruce ! Et elle ne pourra même pas l'aider dans l'état ou elle est. Il fallait à tout prix qu’elle le prévienne.
Alfred arrive d'un pas assez pressé et lui dit :
« Mon dieu Mlle Porter, avez-vous appris la nouvelle ? Le joker est de retour. »
« Oui j'ai vue à la télé, Alfred. Que fait-on maintenant ? »
« Il faut prévenir M. Wayne immédiatement » dit Alfred inquiet
Il pose alors le plateau avec les deux verres d’eau sur la petite table du salon et sort sur la terrasse pour appeler Bruce. C’est alors qu’il revient quelques secondes plus tard et lui demande :
« Mlle Porter, avez-vous vu M. Wayne partir ? » lui demande-t-il
« Non Alfred, lorsque je suis rentré, il était encore dans le jardin. » dit-elle.
Elle commence à s’inquiéter, Bruce qui disparait sans rien dire, serte ça lui ressemble mais quand même. Il aurait pu la prévenir. Elle voit alors Alfred partir.
« Ou aller vous Alfred et ne me cachez pas la vérité, je sais qui il est. » demande-t-elle, inquiète.
« Je m’en allais vérifier si le costume de Monsieur était toujours ici, Mlle »
Et Alfred s’en va, Alice souhaite alors qu’il ne parte pas très longtemps, car elle déteste rester seule dans l’immense manoir.
« Hey… »
Elle se retourne en sursaut. C’était Bruce, qui arrive tranquillement et qui vient s’assoir à ses côtés. Elle lui demande alors toute paniqué :
« Ou était-tu ?! »
« Hey, du calme, j’étais dans le jardin, au téléphone… » lui répond-t-il sur un ton doux.
« Mais Alfred… Il était venu te chercher et il ne t’a pas vu… Il voulait te prévenir… »
Elle le serre fort contre elle. Contente qu’il n’ait rien. C’est ça, quand on sait que son petit ami mène une double vie dangereuse, on est toujours en train de s’imaginer le pire et on ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter pour lui.
Mais Bruce n'a pas l'air de comprendre pourquoi elle était si inquiète pour lui.
« Me prévenir de quoi ? » demande-t-il d’un air interrogateur, toujours en train de la serrer dans ses bras.
« Le…A la télé, il disait aux infos que… le Joker était revenu. » dit-elle extrêmement inquiète
« Le Joker ?! ici à Gotham ?! » dit Bruce, troublé
Il se lève en vitesse et part en appelant Alfred, c’est comme si tout d’un coup elle était devenue invisible, ou sa priorité numéro une…
Quelques minutes plus tard, Bruce repasse et monte les marches deux par deux, toujours sans dire un mot. Alfred le suit de peu et le rejoint là-haut. Bruce repasse et part plus loin. Alice, elle n’a toujours pas bougé du canapé jusqu’à ce qu’elle entende le moteur de la Batmobile démarrer, elle se rapproche de la fenêtre et oui, Bruce venait de partir sans dire un mot. Elle se rassoit sur le canapé et vois Alfred descendre les escaliers et venir vers elle.
« Mlle Porter, vous devez faire vos bagages, nous partons en voyage » dit Alfred gentiment.
Elle ne se pose pas trop de question et pars dans leur chambre et commence à faire ses bagages. Tout était prêt en une dizaine de minutes, Alfred avait descendu ses bagages et l’attendais en bas des escaliers. Ils partirent à l’aéroport. Dans la voiture, elle demande alors à Alfred :
« Ou allons-nous ? »
« En Italie, Mlle Porter, nous atterrirons à Venise et y resterons une semaine. » dit Alfred
« Et Bruce ? »
« M. Wayne ne sera pas du voyage, j’ai reçu l’ordre de vous mettre à l’abri loin de Gotham, c’est pour cela que nous ne prendrons pas l’avion particulier. » Dit-il
« Il est parti combattre le Joker n’est-ce pas Alfred ? » dit-elle à Alfred
« Seriez-vous inquiète Mlle ? » lui demande-t-il
« Peut-être oui, je n’ai jamais voyagé et jamais prit l’avion et en plus Bruce ne sera même pas là… Et depuis que je sais qui se cache sous le masque de Batman, je… je ne peux pas m’arrêter de m’en faire pour lui… »
Alice terriblement angoissé, laisse couler une larme sur sa joue.
Bruce est parti seul, et elle n’a aucun moyen de le contacter, elle ne lui a pas dit au revoir ni même embrasser et pour couronner le tout, elle a interdictions d’essayer de l’appeler pour ne pas qu'ils puissent tracer l'appel.
Alice et Alfred venait de se taper douze heures de vol pour aller à Venise, durant tout le vol elle n’avait pas arrêté d'avoir peur, peur pour lui...
Bruce a loué un appartement sous un faux nom, dans l'avion elle avait demandé à Alfred s’ils pourraient visiter et il lui avait dit que non, décision de Bruce.
Une semaine plus tard :
Ils devaient retrouver Bruce en France. Ils sont dans l'avion, une heure et demi de vol, direction : l’aéroport de Roissy Charles de Gaule.
« Pourquoi la France Alfred ? » demande-t-elle à Alfred
« M. Wayne à de nouveaux investisseurs, des Français, mais ils exigent que M. Wayne soit présent alors il a acheté une maison en France. Je n’en sais pas plus Mlle… » dit Alfred, lisant son journal, installé dans son siège.
Ça y est, l’avion vient de décoller, direction la France, Ali ne savais rien de la nouvelle vie qui l’attendait là-bas. Mais… c’est en quelque sorte un nouveau départ… Une heure et demi de vol, ce n’est pas très long, comparé au douze heures de vol de Gotham à Venise.
Elle ne savait pas si elle en voulait à Bruce de ne lui avoir rien dit et de l’avoir fait partir comme ça, ou si elle lui était reconnaissante d’avoir pris de tel mesure pour sa protection et celle d’Alfred. La seule chose qui lui importait pour l’instant c’est qu’il aille bien et qu’il ne soit pas blesser. Elle espérait aussi pouvoir le retrouver à l’aéroport à leur arrivés.
Elle n’avait pas osé demander à Alfred ce qu’ils devraient faire si, Bruce n’était plus… Trop inquiète de la réponse qu’il pourrait lui donner… Certaines questions lui trottaient parfois dans la tête, comme par exemple : Est-ce qu’il serait prêt à laisser tomber sa double vie pour elle, pour une vie de famille ?
« Mesdames et Messieurs veuillez attacher votre ceinture, nous entamons notre descente vers Paris »
Ça y est, ils arrivaient, enfin. Alice avait tellement hâte, de voir Bruce, de pouvoir enfin se poser quelque part.
L’avion avait atterri, Alfred et elle marchaient en direction des tapis à bagages. Ils n’avaient pris qu’une valise chacun. Le tapis démarre, les valises passent, puis les leur arrivent. Alfred récupère les deux valises et les déposes sur le chariot à bagages. Ils passent la porte et arrive au Hall, là où les proches attendent le retour de quelqu’un et où les taxis attendent leur client. Il y a une foule monstre, Alice regarde partout autour d’elle si elle le voit mais il y a trop de monde. Elle continue de suivre Alfred qui se dirige vers la sortie. La sortie est face à elle. Elle se retourne et regarde une dernière fois la foule si par chance elle pouvait le voir, mais rien. Elle sort avec Alfred qui est loin devant elle, poussant le chariot et s’arrêtant à côté d’une belle voiture noire. Il serre la main à un homme à côté de lui. Impossible de voir son visage, il est de dos. Il regarde autour d’Alfred, il doit chercher quelque chose, quand Alfred se tourne vers Ali et fait un signe de tête à l’homme, indiquant ou elle se trouve.
Il se retourne, lui faisant face. C’est lui, il affiche son beau sourire, ouvre ses bras et commence à marcher vers elle. Elle avait envie de courir dans ses bras, sa jambe allant mieux, elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle se mets à courir vers lui et lui saute dans les bras. Il la serre fort contre lui et lui chuchote dans l’oreille :
« Tu m’as terriblement manqué Ali… »
Pour lui répondre, elle l’embrasse passionnément. Bruce repose Ali au sol et lui fait un bisou sur le front. Cette retrouvaille pleine de baisers fit sourire le majordome, content que son maître est trouvé le bonheur, après tant d'années. Bruce prend par la main Alice et l’emmène dans la voiture. Il lui dit qu’ils avaient environ trois quart d’heure de route. Fatiguée, elle pose sa tête sur l'épaule de Bruce et ferme les yeux doucement. Essayant d’imaginer sa future maison.
La voiture s’arrêta devant la maison. Bruce vint caresser la joue d’Ali pour la réveiller. Toujours main dans la main, il l’emmena visiter la maison. Certes, moins imposante que le manoir Wayne mais elle restait quand même grande comparé aux autres. Ali n’en revenait pas, une maison de campagne dans un petit village, comme elle en avait toujours rêvé.
Bien-sûr, la maison était, pour l’instant, vide. Mais toutes leurs affaires les attendaient déjà dans les camions garés devant la maison.
Chacun déchargeait ce qu’il pouvait, les cartons les moins lourds pour Alfred et Ali, les meubles les plus lourds et plus encombrants pour Bruce et les déménageurs.
Oui, Bruce avait pris part au déménagement, seulement parce qu'Ali le força à le faire. Elle ne souhaitait pas laisser une mauvaise impression d'eux aux voisins. Certains voisins étaient d'ailleurs déjà passés pour les saluer et Alice les avaient trouvés vraiment très sympa.
À peine arrivés, Bruce et Alice étaient déjà invités à un dîner avec les voisins. Bruce était d'autant plus content qu'Alice est trouvée des amis dans leur rue. Comme elle ne travaille pas, il ne lui souhaitait pas de rester seule et de s'ennuyer.
Malheureusement, il savait déjà qu'il allait être plus absent qu'avant à cause des entreprises Wayne. Il n'avait pas le choix, oui, Lucius lui avait dit que les investisseurs avaient un gros portefeuille et qu'ils ne demandaient à traiter qu’avec Bruce.
Finalement, après deux jours, leur maison ressemblait plus à une maison. Tout le monde est fatigué, même Alfred, donc ils partirent tous se coucher. Il restait quand même quelques cartons pour les chambres mais le plus gros était fait. Tout le monde avait bien dormi, aujourd'hui nous sommes Samedi et ce soir, c'est le dîner avec les voisins. Ali se sentait un petit peu anxieuse à propos de ça mais elle savait qu'avec Bruce, elle pouvait tout affronter. Elle se sent en sécurité avec lui et elle l'aime tellement, Bruce aussi, bien sûr. Parfois on pouvait ressentir que Bruce pourrait passer toute sa vie avec elle. L'amour de sa vie.
Il ne leur faudra pas longtemps pour s’habituer à ce pays et cette maison. Et pourtant il semblait manquer quelque chose, plus particulièrement à Ali. Elle s’était habituée à cet endroit mais elle ne se sentait pas chez elle. Ce n’était pas Gotham.
Il était tôt, très tôt, personne n’était levé à part Alice. Elle avait fait son sac et sortit discrètement de la maison…
Elle s’en allait. Elle était montée dans un bus, direction l’aéroport et au revoir la France. Elle avait laissé une lettre à Bruce, expliquant tout. Expliquant que désormais sa vie n’était plus ici, plus en France…