L'air d'un renouveau.
~~Fanfic: #Grosse fangirl de cet animé
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L'air d'un renouveau.
Mercredi 5
Le feu. Cet élément si sauvage, si volatile, si intense.. Depuis que je suis une très jeune enfant, les flammes dansent devant mes prunelles rougeâtre, elles dansent avec le soleil qui entour ma prunelle, ce soleil d’une couleur ambrée, ce soleil si ardent qui n’hésite pas à tenir tête à un adulte en ce qu’il s’agit de la guerre.
Oui je sais, ma tribu est à l’origine de cette guerre qui ravage les autres nations avec ignominie et béstialité. Oui je ne le sais que trop bien. Mais moi, Shasta, j’ai 12 ans, je n’ai pas l’âge de participer à la guerre, et pourtant chaque jours je m’entraine, je m’entraine sans relâche pour aider les autres tribus. Oui je sais aussi que l’on pourrait me considérer comme une traîtresse, je ne le sais encore une fois que trop bien. Mais j’ai choisis mon camps. Ce que fait la nation du feu est impardonnable, bien que ce soit la mienne… Ma nation, là où je suis née, là ou est ma famille, mes amis… Je ne suis que très rarement sortie de Allure, mes parents travaillent et s’ils rentrent c’est pour m’entrainer ou pour que je les aident. Je n’ai jamais eu d’ami, ni même vu d'autres enfants des autres tribus. Pourtant cette guerre m'affecte d’autant plus que je ne les avoir jamais rencontrés.
Mon père m'entraîne, il m’apprend à blesser gravement, à ne laisser aucune chance à l'ennemi… Je ne veux pas me battre contre mon peuple! Mais je ne veux encore moins les aider à faire ce qu’ils font! Tous les maîtres de l’air sont morts sauf l’Avatar! Le pauvre! D’après nos informations, il n’a que 12 ans et il a perdu tout son peuple! Je ne veux pas que cela m’arrive!! Je... J’ai peur… Une peur panique envahit mon corps, envahit mon âme toute entière, cette crainte, cette angoisse, elle me consume, me torture, me détruit de l'intérieur.
A l’heur où ces mots ont franchis le seuille de ma paume pour y déposer sur une feuille de l’encre, les larmes coulaient sans jamais s'arrêter de mes yeux, je ne pouvais plus les stopper, je ne pouvais plus rien stopper. Je sentais mon coeur se serrer encore un peux plus à chaque mots, les sanglots que ma gorge retenait auraient voulu sortir, jaillir de ma gorge, briser mes cordes vocales s’il le fallait! Mais que ces mots transperce mes lèvres, qu’ils se heurtent à une personne d’une autre tribu, qu’ils heurtent son coeur, qu’il sache que le mal ne vient pas de toute la tribu du feu.
Cette torture me rongeait de l'intérieur. Et puis, du haut de mes 12 ans, je ne pouvais me battre, heureusement, car jamais, mais au grand jamais, je n’aurais pus porter la main sur qui que ce soit! Je ne suis pas un monstre! Mais un être humain! Une enfant de 12 ans qui a peur et qui se battra s’il le faut!
*
Jeudi 12
Mon dieu… La nouvelle est tombée… La capture de l’Avatar passe avant tout… Mon père veux m'emmener en ville, pour voir si je peux aider. Je ne veux pas! Non! Je ne veux pas! L’Avatar est notre dernière chance d’en finir avec cette fichu guerre!
Je ne cessais de pleurer, je ne cessais de hurler par écrit, expriment ma rage et ma peine par le biais de ces lettres. Ce n’est que des mots, mais de ces mots sont imprégnés des sentiments des plus innocents possibles et imaginables, ces sentiments viennent du plus profond de mon coeur anéanti par tant de désespoir.
Samedi 14
Je n’en peux plus… Je dois m’enfuir, échapper à cette nation pervertie par le pouvoir et l’ambition… Ce seigneur de malheur à entraîner dans sa folie l’intégralité du peuple du feu… Je ne pensais pas dire cela un jours mais… Nation du feu tu m’y pousses! Non! Seigneur du feu! TU m’y obliges!
J’ai honte de mon pays! Je rougie de mon nom, je rougie de mon origine!
Un jours, quelqu’un lira ces mots, un jour quelqu’un saura à quel point je m’en veux de ne pouvoir agir, à quel point cette guerre intensifie les flammes qui brûlent entre mes mains. Je ne veux plus utiliser ce pouvoir. Elles deviennent trop puissantes par ma colère, elles me brûlent et ce pouvoir me fait peur. Je n’arrive pas à le maîtriser, le feu est trop volatile, trop étendu, trop béstiale…
La peur. Voilà le sentiment qui paralysait chaques membres de mon corps et ankylosait chaque muscle, chaque tissu, chaque cellule de mon corps.
Je restai assise au milieu de mon lit, en tailleurs avec sur mes genoux mon carnet… Je cessai d’écrire, je me contentai d’écouter mon coeur, l’écouter battre, l’écouter se morfondre, le sentir se serrer, se faire mal, être consumé par les flammes qui en moi brûlaient de leur lueur orangeâtre.
Je finis par m'assoupir, s'étalant sur mon lit, serrant contre moi ces mots que j’avais écris avec tant de peine, tant de… Désespoir.
Ma décision était prise, je devais m’en aller, fuire ce pays qui m’a vue naître pour aller quelque part. Ailleurs. N’importe ou. Pourvu que ce soit loin d’ici.
*
«-Shasta? Tu viens te lever?»
C’était ma mère, de sa voix si douce, elle m’avait caresser les cheveux, accroupie devant mon lit, me regardant avec toute la tendresse du monde.«-Maman… Je veux pas y aller… » Murmurais-je d’une petite voix, serrant toujours contre moi mon sac de voyage. Je m’étais préparée. En vérité, j’étais prête depuis la veille. J’avais préparé mes affaires pour partir, mon plan pour m’enfuire, mon idée pour m’en allé de ce pays et ne jamais y revenir.
Jamais je ne supporterais de retourner dans la nation du feu, dans mon village dévasté par les flammes, dévasté tout court, je ne le supporterais pas. Je veux trouver ma place ailleurs, ma place là ou on m’acceptera pour ce que je suis, pour qui je suis, pour ce que je fais, pour ce que je ferais. Pas pour d’où je viens.
«-Je sais ma puce. Mais tu le dois. Tu ne veux donc pas servir ta nation comme le fait ton cher père?» Durant l'espace d’un instant, son regard s’illumina d’un éclat amoureux sans fin, sans limite, sans obstacle. Même la guerre, même ces horreurs n’avaient en rien remplacer l’amour qu’elle portait à cet homme qu’elle aimait tant. Cet homme qu’elle aimait plus que tout au monde, plus que sa propre vie.
Dimanche 13
Il est l’heur. Il est temps. C’est aujourd’hui, c’est pour aujourd’hui le grand départ, le plan, la liberté. La liberté loin de ces obligations, la liberté loin de ces responsabilités, de ce stresse, de cette prison dorée où l’on me nourrit en attendant de m’envoyer au combat de force.. Combattre des enfants, des personnes âgées, tuer, détruire des villages, des vies, des existences…
Tout était enfin près, j’étais à côté de mon père prête à embarquer, prête à mettre mon plan à exaction.
Je sentis la paume de la main de l’homme frôler mes doigts, il venait de saisir avec douceur ma main moite de peur. C’était le grand jour, le stresse resserrait autour de mon corps ces ronces acérées déchirant l'intérieur de mon être, me torturant de son courroux hargneux.
*
«-Shasta, le bateau est arrivé, reste ici et attend moi, je te laisse seule quelques minutes je dois aller parler au commandant.» Comme prévu, mon père me prise dans ces bras et me baisa le front. Il quitta la pièce, me laissant immobile au milieu de la petite salle peu éclairée.
J’inspirai et guettai que personne ne vienne me voir pour entraver ce plan si risqué… Je m’en voulais de fuir ainsi, de filer entraver les doigts de mon père sans même un au revoir, sans même lui dire le fond de ma pensée.
Je pris mon courage à deux mains et me décidai à sortir de la salle. A pas de loups, je descendis du navire tout doucement, sans me faire voir. Après? J’ai pris mes jambes à mon cou et je me suis enfuie!
A pas de loups, je me dirigeais dans le silence vers les frontières de ce pays des flammes. Tout ici avait des couleurs rougeoyantes et orangeâtres. Je sentais cependant monter en moi une profonde angoisse qui allait gagner l’intégralité de mon corps: j’étais en cavale, je venais d’échapper au navire sur lequel je montais pour la première fois dans le but d’aller à un affrontement! Qui plus ai sous la surveillance de mon père!Shasta.png
«-Shasta?» Cette voix me tira de mes pensées, mon père était entré dans la chambre… J’étais sous le hublot en position latérale de sécurité, tremblant de tous mes membres.
Je sentis derrière moi la hublot s’ouvrir, je n’eu même pas l’occasion de réfléchir: je sautai à l’eau.
Aussi profondément que possible, retenant ma respiration, je voyais au dessus de ma tête l’eau se frayer un chemin au dessus de moi. J’étais habillée de rouge sombre et de noir… Il ne devrait pas me voir. De plus, la chambre était à plusieurs mètres au dessus de nos tête.
Par précaution, je nageai en me collant au bateau pour vite rejoindre le littorale. C’est épuisée que je posa enfin mes doigts sur un sol dur, un sol chaud, un sol qui n'appartenait cependant pas aux terres du feu: Le royaume de la terre.
Je me mise sur mes jambes et repris une grande bouffée d’air. Ici, le climat était si reposant, rien à voir avec la nation du feu! La bas il fait chaud tout le temps et la neige est inconnue de tous!
J’avancai avec dans les yeux un certain émerveillement, il semblait de l'intégralité de cette ville du royaume de la terre voulait montrer sa magnificence à mon regard aux reflets rouges.
«-Excusez moi mademoiselle? »
D’un mouvement des chevilles je me retournai pour faire face à mon interlocuteur: un vieil homme, il avait sur le menton une longue barbe qui brillait d’une lueur blanc cassée.
«-Oui?» Répondis-je en faisant face au vieil homme, plongeant mon regard de son éclat rouge dans le sien, brun et ternit par le dur labeur.
J’aurais pus paraître froide, méprisante même. Mais loin de là! Il me contempla de haut en bas, un air incrédule s’était affichée sur son visage.
«-Vous… Êtes de ces monstres de la nation du feu! Je reconnais vos vêtements! Et le blason sur votre épaule!» Pesta l’homme en me pointant du doigt. Je reculai d’un pas tremblant, “je ne suis pas un monstre!” Voulus-je hurler. Je sentais les larmes border mes yeux. Non! Je ne suis pas un monstre! Je veux vous aider! Vous aider bon-sang!
«-Allez-vous en! On ne veut pas de ces monstres ici!»
Monstre… Ce mot de sept lettres que les autres peuples utilisaient pour qualifier mon peuple… Pour qualifier ce que je suis, ce que je serais, ce que je ne peux effacer… La dur réalité de la vie. La réalité qui blesse, torture, et va même jusqu’à détruire.Je soupirai, fermant les yeux. Je ne voulais pas me battre auprès de mon père, je devais avancer, coute que coute. J’ouvris les yeux, puis avancai, contournant le vieille homme. Je devais tout d’abord me débarrasser de cette identité de “fille du feu”. Je m’enfoncai dans la ruelle nommée: “quartier des nuit sans lunes”, bien terrée au plus profond de la ruelle, ne défilait devant mon regard craintif que des murs de béton pierreux anciens et sals. Dans quelle ville étais-je donc par ailleurs? En levant les yeux, je remarquai une pancarte où était inscrit en lettres capitales: “La taverne de Ba sing se” le soleil reflétait ces rayons sur la surface plane, chaque lettres était teintée d’une couleur argentée très vive.
Ba sing se était la capitale du royaume de la terre, et l’une des plus grandes villes des quatre nations. J’hôtai de mes épaules ma veste. Je la regardai une dernière fois.
Elle était colorée d’un noir ébène, il y avait sur le buste une médaille dorée avec inscrit en belles lettres rougeoyantes les mots “Shasta, fille de Zanku, Amiral de la flotte nord”. Je froncai les sourcils, je ne devais rien garder de ce passé, mais c’était trop dur. J'enfournai d’une main tremblante le blason dans la poche de ma robe rouge foncée. J’avoue que j’avais honte de ce que je m'apprêtais à faire, mais je me le devais, ne serait-ce que pour mon honneur et ma propre survie. Je m’accroupie et plaçai mes mains sous le vêtement placé doucement sur mes cuisses tremblantes d'appréhension. Je ne devais pas fermer les yeux, et regarder dans le blanc des yeux cette décision que je venais de prendre. Je dessus de la veste pris une teinte rougeâtre, j’inspirai profondément pour maîtriser les flammes qui dansaient entre mes mains. Mon coeur se mis à battre beaucoup plus vit, la peur m'envahit subitement lorsque ma prunelle fit face à la lueur sauvage qui embrassait mon regard et ne tarda pas à éclairer les murs de la ruelle.
«-Halte là! Qui êtes-vous!» Pas le temps de réfléchir, je laissai mes jambes m’emporter au loin, je laissai membres de mon corps pour fuire.
Je fus cependant vite bloquée par deux bras, entourant mes épaules. Je sentais son halène contren ma nuque, se souffle chaud contre ma tempe. J'étais finie.