Astrid et Raphaëlle 2.0
Chapitre 1 : Raphaëlle reste Raphaëlle
1027 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 29/05/2020 18:21
Jeudi de l'Ascension 2018
A son piano Raphaëlle laisse ces doigts se balader sur les touches d'ivoire, comme tout les matins avant le déjeuner.
Elle c'est réveillé avec en tête une citation de Wolfgang Amadeus Mozart « Je mets ensemble les notes qui s'aiment » des larmes s’échapper de ses yeux, elle les laisse couler le long de son visage, pour elle il est devenus impossible de compose.
Tout ce qu'elle joue à déjà était crée par d'autre, à cause de ses problèmes de mémoires elle ne sait plus lire les notes, elle sait seulement les jouer d'instinct.
Pour l'instant elle doit ce contenter de ça, comme lui a dit son médecin le reste reviendra avec le temps.
Alors ce temps où elle ne compose plus, elle le partager avec les autres, elle aide les gens en difficulté, voit ses amis le plus souvent possible et même son fils dont elle a perdu la garde.
Si sa vie n'a pas toujours été facile après son départ de chez ses parents quand elle n'était encore qu'une adolescente, aujourd'hui Raphaëlle malgré sa mémoire n'a vraiment pas de quoi se plaindre, elle est en vie.
Elle profite alors de pouvoir sentir la musique vibrer sous ses mains quand la police sonne à sa porte.
- Thomas ne se serait jamais suicidé s'écrie Raphaëlle la gorge nouée quand le capitaine Arthur Enguien lui apprend la terrible nouvelle.
- Pourquoi en été-vous si sur ? lui dit-il les yeux dans les yeux.
- Il y a quelques mois il a signé un contrat d'illustrateur avec une grande maison édition et il allait être papa, croyez-moi on ne se tue pas quand cette vie-là vous tend les bras.
- Il n'avait pas de problème personnel ou professionnel ?
- Non, pas de maîtresse, pas d'ennuis dans son travail, pas de problème de drogue ni d'argent.
- Vous, vous n'êtes pas un témoin comme les autres, les gens d'habitude sont stressés et hésitent avant de répondre mais pas vous.
- Parce que je connais bien mon ami, il n'avait aucune raison de se tuer, mais je ne connais pas pour-autant quelqu'un qui lui voudrait du mal.
- Pourtant, il est mort et toutes les preuves nous mènent au suicide dit-il avant de la saluer et de se diriger vers la sortie.
Raphaëlle est convaincue que ce jeune policier va classer l'affaire en suicide, elle ne peut pas laisser faire ça, il faut qu'elle mette son grain de sel pour rendre justice à Thomas. Son ami dessinateur ne se serait jamais tué et s'il avait eu des ennuis il lui en aurait forcément parlé pense-t-elle, pourtant son instinct lui dit de suivre la piste du meurtre même si cette idée la bouleverse et la répugne.
Elle n'arrive plus à se concentrer sur son travail, déterminée elle laisse sa maison en état pour rendre une petite visite impromptue à son cher papa.
Arrivée devant la porte du bureau de son père au ministère de l'intérieur Raphaëlle hésite un instant, puis elle finit par rentrer sans frapper. Par chance son père est seul, cela lui évite de devoir s'excuser et de se trouver mal alaise devant ce père qui l'a presque renié il y a des années.
Sans détour elle lui demande:
- J'ai besoin que tu m'aides à rentrer au service de documentation criminelle, Papa.
- Ah et en quel honneur je t'aiderais Raphaëlle, tu as disparu de la vie familiale pendant des années et là tu reviens vers moi, juste pour que je t'ouvre des portes.
- Je ne suis pas partie, tu m'avais bien fait comprendre que si je persistais dans la voie qui est la mienne aujourd'hui je ne serais plus la bienvenue à la maison.
- Je vois que tu n'as pas changé, tu es toujours entêté.
- Ça doit être de famille.
- Et pourquoi tu aurais besoin d'un dossier de la police ?
- Euh mmm Thomas est mort et je veux attraper celui qui a fait ça.
- Thomas le frère de Nicolas, il est mort.
- Oui son corps a été retrouvé ce matin en bas de chez lui, le capitaine qui travaille sur le dossier va le classer sans suite, car il pense que c'est un suicide.
- Tu es sur des intentions de ce policier...
- Papa, même si nous ne sommes pas vue depuis longtemps tu me connais.
- C'est vrai que tu as toujours eu un dont pour lire l'attitude des gens, tu es sûr que Thomas n'avait aucune raison de mettre fin à ses jours ?
- Il allait être père, le problème c'est que je ne vois pas qui a pus lui faire une chose pareille, c'est pour ça que j'ai besoin de voir son dossier avec le rapport d'autopsie, le top ce serais que je puisse voir son cor....
- Hey hey stop Raphaëlle, je crois en ton instinct, mais tu n'es pas de la police même si je joue de mes relations, il n'y a rien qui justifierait que tu te trouves sur l'enquête, même si la victime est une connaissance.
- Thomas n'était pas qu'une simple connaissance on a grandi ensemble, tu la vues grandir, s'outre Raphaëlle en voyant la réaction froide de son père.
- Je ne peux vraiment rien faire, Raphaëlle l'affaire n'est même pas dans mon département.
- Tu ne veux rien faire plutôt, j'ai compris j'ai eu tord de croire que tu aiderais quelqu'un d'autre que toi.
- Je suis désolé Raphaëlle, mais si ton ami à effectivement était assassiné, la police trouvera son meurtrier c'est leur métier et ils n'ont pas besoin que tu y mette ton grain de sel.
- Je veux euh juste...
- Laisse-moi finir, s'il a été tué c'est qu'il était sur une mauvaise pente, je ne veux en aucun cas que tu te trouves au milieu pour te mettre en danger à ton tour.
- Comme si tu te souciais de ce qui peut m'arriver dit Raphaëlle en sortant et claquant la porte derrière elle.