Astrid et Raphaëlle
Raphaëlle installée en pyjama sur son lit entoure de ses bras Astrid et ses jambes tendues se mêlent aux siennes. Elles profitent d'une grasse matinée bien méritée, trois semaines qu'elles couraient dans tout Paris pour arrêter un meurtrier qui visait des gens au hasard.
- C'est quand même insensé de tuer des gens avec un tir à l'arc.
- Pas plus que d'avaler une bague pour protéger la formule du potassium.
- Tu te souviens de cette affaire, ça me parait si loin.
- C'était notre cinquième collaboration ensemble.
- Mmm c'est surtout le moment où tu m'as offert le plus beau symbole d'amitié que je n'ai jamais reçu.
- Le dé à coudre.
- Mmm, il n'y a rien à faire je ne comprends pas pourquoi Jay Nesse s'en est pris à des gens à qui il n'avait rien à reprocher.
- Pas personnellement en tout cas.
- Il voyait les gens riches vivre leur petite vie tranquille, lui se battait seul pour survivre, comment on peut laisser un ancien combattant sans rien après qu'il ai risqué sa vie pour son pays.
- Ce n'est pas pour autant une raison de tuer tous ces gens, Raphaëlle s'en prendre aux autres par la violence mène à rien tu devrais le savoir mieux que personne.
- Mmm oui bien sur je sais, si nous parlions de quelque chose d'autre.
- Comme le fais que tu m’ait demander d’emménagé avec toi dit Astrid avec un léger sourire sur le visage.
- Tu n'ai pas obligé de dire oui ou de répondre maintenant, mais oui j'y pense encore. Tu passes tout ton temps ici avec moi et Théo. Il t'adore tu sais.
- Moi aussi j'aime passer du temps avec vous, mais j'ai...
- Tu as toujours une routine chez toi, la coupe Raphaëlle ne voulant plus entendre cette excuse dans la bouche d'Astrid.
- Mmm c'est vrai que ma routine me manquera.
- Hein quoi euh, c'est un oui ça, tu veux vivre ici avec moi, mon fils et tout mon bordel.
- Mmmm, tu l'as dit toi-même je passe plus de temps ici que chez moi, c'est déjà ma nouvelle routine.
- Oh oh mince alors, ah je que t'aime dit Raphaëlle déposant un léger baisser sur les lèvres Astrid.
- Oui je sais dit celle-ci les yeux encore clos après se baiser.
- Si on aller dès demain chercher le reste de tes affaires pour leur trouver une place ici. Dit Raphaëlle tout exciter.
Le lendemain matin devant l'appartement d'Astrid, Raphaëlle a garé sa voiture et attend Nicolas avec son camion.
- Eh bien quelle ponctualité dit-elle quand il arrive enfin.
- C'est toi qui me dis ça, toi qui arrives toujours avec un quart d'heure de retard au poste surtout lors de briefings, toi qui fais attendre ton fils à l'école ou encore celle qui arrive avec dix minutes de retard à son propre mariage.
- Un point pour toi, désoler je crois que je suis...
- Exciter, stresser et inquiète qu'Astrid change d'avis.
- Tu crois qu'elle ne veut pas vraiment vivre avec moi.
- Ce n'est pas ce que j'ai dit, eh Raphaëlle du calme c'est normal d'angoisser, c'est quand même changement dans ta vie.
- Et dans la sienne encore plus peut-être que c'est trop tôt pour elle.
- Non, mais ça dépend ce que tu attends d'elle avec cet emménagement.
- Qu'est-ce que tu attendrais de la vie commune avec la personne que tu aimes.
- De vivre un tas de bons moments, aussi euh ben du sexe dis on les choses tel quels sont.
- Ah ah tes biens un mec.
- Ne me dis pas que tu n'aimerais pas avoir plus que des baisers et sa main dans la tienne.
- C'est choses là ne sont pas important pour Astrid.
- Et pour toi.
- Pour moi non plus dit Raphaëlle en rentrant enfin chez Astrid.
Quelques heures plus tard, les affaires d'Astrid ce mélange assez bien dansl a maison de Raphaëlle, un seul endroit pose encore problème dans ce qui est désormais leurs chambres.
- Pourquoi tu ne veux pas mettre tes livres sur cette étagère, elle est là seulement pour la décoration.
- Désoler Raphaëlle, mais je ne peux décemment pas mettre mes livres de puzzle à coté des tiens qui...regarde celui-ci.
- Ben quoi Avant Toi c'est une très jolie histoire d'amour. Tu devrais le lire d'ailleurs.
- Tu sais bien que je lis seulement des livres à énigme ou qui parlent de puzzle.
- Tu pourrais faire un effort à ce sujet, si tu vis à temps plein ici tu vas devoir supporter mais goûtes.
- J'aime que tu aimes ce genre de lecture, je ne veux juste pas qu'elle ce mélange au mien.
- Bien, tu sais quoi je vais me débarrasser de tous mes livres, tu as raison c'est nul dit-elle en jetant par terre toute une pile de livres.
Le bruit fracassant provenant de la chambre de sa mère attire Théo, il est inquiet en voyante Astrid les mains plaquer sur les oreilles.
- Maman c'était quoi ce bruit.
- On range un peu nos affaires réponde Raphaëlle en riant.
- En mettant tout par terre et vous êtes d'accord Astrid.
- Pour les affaires aux soles et le bruit qui va avec non, mais l'étagère ainsi parfaitement.
- Ok bon je peux retourner à mes devoirs sans crainte.
- Oui tu peux mon chéri, plus de bruit promis dit Raphaëlle mimant un chut peux sérieux.
- J'ai l'impression qu'il pensait nous trouver en plein acte sexuel, il est rentré dans la chambre les yeux fermer.
- Astrid s'exclame Raphaëlle en rougissant.
- Quoi.
- Tu es une petite...euh il sait que tu n'aimes pas le contacte physique.
- Hum hum.
- Puis tu n'ai pas prête pour plus, ce qui me va parfaitement.
- J'aime bien quand tu me prends dans tes bras ou être comme nous étions ce matin dit Astrid en rougissant à son tour.
- Hum hurmm bon, euh sur cette étagère je veux quand même garder un objet qui m’appartiens dit Raphaëlle troublée par l'aveu d'Astrid.
- Hum hum lequel ?
- Celui-ci bien-sûr dit-elle en déposant sur l’étagère l'objet au quel elle tiens.
Astrid offre un beau et grands sourire à Raphaëlle en apercevant entre son livre sur l'amitié et celui sur les relations amoureuses son dé à coudre.