Assassin's Creed : La Prix de la Foi
Attention, contrairement aux apparences de ce chapitre d’introduction, la suite est très différente, sur un ton beaucoup plus sérieux, alors profitez-en !
- Michael !
J’entends un écho au loin. On dirait la voix de Jack. J’imagine qu’il faut une réponse.
- Oui, Jack ?
Merde, je crois que ce qui a sorti ressemblait plutôt à :
- Mpf Gnack ?
- Mike ? Tout va bien ?
Je lève mon pouce. Car tout va bien. Enfin, allait bien. Je dormais si bien… Enfin, toutes les bonnes choses ont une fin j’imagine. Allez, il va falloir faire un petit effort ! Je me redresse difficilement dans mon siège. Le bureau sur lequel j’étais affalé n’a pas bougé d’un pouce, toujours avec les feuilles éparpillées et l’écran allumé. C’est pendant mon sommeil que je suis le plus productif, puisque j’ai visiblement ajouté à mes notes de recherche deux cent pages de « g ».
- Tu dors au travail, maintenant ?
- Je me passerais de tes commentaires. (et toc, je suis pas ton chien, Jack !)
- Comme tu veux. En tout cas, les gars de la synthé ont un nouveau sujet pour nous. Je te laisse t’en occuper, j’ai déjà le dossier Auditore à finir.
Jack jette une clé USB sur mon bureau et s’en va en claquant la porte. Le salaud, toute mes feuilles sont tombées.
Pause.
Vous devez vous demander ce que ça veut dire tout ça. Laissez moi vous expliquer. Là, on va faire le monologue cliché au début des film, du coup il nous faut une musique bien catchy comme « Baba O’Riley » de The Who ou bien… Non, en fait c’est parfait avec The Who. En tout cas profitez-en pour apprendre deux ou trois choses car on ne se reverra peut-être plus.
Bref. Ici, c’est Abstergo Entertainment, un studio de production de film et de jeux vidéos. Jack et moi, on bosse au département « recherche ». On doit trouver l’inspiration, et pour ça, on est en lien avec le département « archéologie » d’Abstergo, car notre plus grande source d’inspiration est le passé. Nous explorons les mémoires à travers l’ADN de gens aujourd’hui et bien… morts. « Comment c’est possible ? » me demanderez-vous. Grâce à l’invention la plus remarquable d’Abstergo : l’Animus. On choppe l’ADN d’un gus du passé, on la synthétise et on la charge dans la machine. À partir de là, c’est mieux que le ciné en 3D : c’est comme si on y était, on peut se retrouver au milieu d’une bataille médiévale, à la cour de la reine Victoria. Il faut vraiment l’essayer pour comprendre. Une tuerie je vous dis.
Tenez, là on vient de me donner un nouveau sujet, je vais vous montrer à quoi ça ressemble.
Vous pouvez enlever la musique.
Bienvenue Initié.
Animus prêt à synchroniser…
3…
2…
1…