Ank Wiks : nouvel assassins
Il était dix-sept heures trente lorsque la fin des cours fut annoncée par la sonnerie. Ank attrapa son sac en vitesse et se dépêcha de sortir pour éviter de croiser les brutes de son lycée, car en réalité Ank été le genre d’élève solitaire, tête de turcs de ses camarades. Ses parents n’été pas au courant de ses problèmes, ils pensaient qu’il était populaires.
Ank habitait à dix minutes du lycée, mais ce jour-là à dix-huit heures il n’était toujours pas rentré. Sa mère, Marina été consciente qu’à seize ans, Ank avait besoin d’un peu de liberté. Elle décida donc de lui envoyer un message via son téléphone pour savoir où il se trouvait et de ne pas trop tarder. En attendant sa réponse, elle fit prendre le bain à Joina, la petite sœur d’Ank. Mais après une demi-heure, elle ne reçut toujours pas de message de son fils, elle décida donc de l’appeler, une sonnerie, puis deux, puis trois, puis la messagerie vocale. Elle lui laissa donc un message pour lui dire de se dépêcher et que s’il avait ce n’était juste pas que pour les jeux et les réseaux sociaux mais aussi pour les appels importants.
Vingt heures toujours pas de nouvelles d’Ank cette fois Marina commença vraiment à s’inquiéter, la liberté de son fils avait une limite. Elle appela donc Ayden, le meilleur ami d’Ank pour savoir si celui-ci était chez ce dernier. Mais à son grand désarroi sa réponse fut négative. Alors elle prit un grand risque. Dans la nouvelle société, les hommes travaillaient tous la nuit et les appels et messages étaient strictement interdit, car le gouvernement estimait que c’était contre-productif et que c’était l’un des plus grands défauts des « anciens ». Mais Marina pris le risque d’appeler son mari pour savoir si il avait eu des nouvelles de leurs fils. La réponse fut encore une fois négative.
Elle coucha Joina, puis elle prévient les autorités de la disparition de son fils. Elle n'eut que pour seule réponse "il faut attendre encore un peu madame Wiks, nous ne pouvons être sûr de rien, si ça se trouve votre fils a juste fait une fugue pas de quoi s'inquiéter". Elle raccrocha le téléphone et s'effondra en larmes dans son canapé, priant Dieu pour qu’elle retrouve son fils sain et sauf.
Pendant ce temps loin de se soucier de sa disparition Ank se réveilla dans une cellule avec une simple fenêtre en hauteur assez grande pour laisser passer quelques rayons de la lumière extérieure. Au centre de la cellule se trouvait un lit simple mais plutôt confortable. A droite du lit il y avait une porte qui menait vers une salle de bain comportant une douche, un lavabo et un miroir. En face du lit une grande armoire avec des vêtements qui n'étaient pas à lui mais de sa taille. Et à gauche du lit une porte blindée qui été verrouillée. Malgré la lumière extérieur, la pièce était sombre, de couleur grise avec pour seul élément coloré un triangle jaune, rouge et bleu.