Émotions de papier

ÉMOTIONS DE PAPIER

Il parsème la page blanche,

De ses idées noires,

Il écrit, comme en transe,

L’étendue de son désespoir. 

Ce petit carnet de cuir,

Appartenant au poète,

Où il songe à tout détruire,

À quitter sa vie imparfaite.

 Ses idées sombres,

Le suivent comme une ombre,

Tel un ange déchu,

L’homme victorien ère sans but.

 Mais, tel un miracle, elle est arrivée,

Lui offrit son l’attention,

Il fut emprisonné,

Il apprit la passion.

 La femme au visage angélique,

Transforma ses vers mélancoliques,

En de magnifiques,

Proses romantiques.

 L’homme aux yeux vairons,

Autrefois sans expressions,

Étaient maintenant allumés,

Par un désir enflammé. 

Le cahier de cuir noir,

Contenant la tristesse d'avant,

Est désormais rempli d’espoir,

Sans penser à antan.

 Mais le pauvre poète replongea dans la souffrance,

Quand l’objet de ses désirs,

S’éloigna de lui pour partir,

Avec un homme sans importance.

 Il est condamné,

À être éternellement tourmenté,

Des larmes de tristesses,

Déchirent les pages romanesques. 

Le carnet retrouve sa noirceur,

Sans oublier les proses,

Autrefois romantiques, désormais moroses,

Il est plongé dans la peur. 

L’encre ébène d’antan,

Fut rapidement remplacée,

Les lettres sont maintenant rouges sang,

Son poignet lui sert d’encrier. 

Il écrit ses dernières rimes,

Dans ce petit cahier,

Ce carnet intime,

Remplis d’émotions de papier. 

Pour lui c’en est trop,

Mit ses plus beaux vêtements,

Regarda l’océan,

Le victorien se jeta à l’eau.