Merci les chats !

Pouah ! J'ai bien dormi ! J'ai été rassurée en apprenant que cette Ambre n'est que la sœur de Nathaniel ! Bon, ce n'est pas non plus une bonne nouvelle, mais bon, je m'en contente largement !

Je me prépare et file au lycée. Je suis d'une humeur joyeuse ! Et je le suis encore plus lorsque j'ouvris la porte et découvris Nathaniel en face de moi.

Ericka :

-Oh ! Nathaniel !

Nathaniel :

-Ahem... Bonjour.Ericka :

-Coucou !

Nathaniel :

-On... Euh... On peut faire les trajets ensemble le matin ?

Ericka :

-Na, j'ai pas envie.Nathaniel :

-Ah...

Ericka :

-Je rigole ! Bien sûr !

Rien ne faisait plus plaisir ! La journée commençait super bien ! Ah... Et en y réfléchissant bien, généralement, y'a toujours un truc qui finit par vous pourrir la journée. Et ce truc s'appelle Castiel. Celui-ci était adossé contre le mur. Il m'énerve déjà à sa façon de me regarder.

Castiel :

-Hey ! Tu ne veux toujours pas me dire ?

Ericka :

-Oh... Non, la flemme.

Bim, dans ta face la racaille !

Je m'installai et sortis mes affaires. Le cours avait déjà commencé lorsque je reçus une boulette de papier. Je laissai faire. J'en reçu une deuxième et me retournai pour savoir qui en était le lanceur.

Mr. Faraize :

-Mademoiselle Ferrer ! Retournez-vous !

Ericka :

-Excusez-moi.

Ambre :

-Hihi...

La garce, elle l'avait fait exprès. A la récré, Castiel se mit en travers de mon chemin.Castiel :

-Je croyais que tu étais patiente.

Ericka :

-Je le suis.

Castiel :

-Si tu l'étais vraiment, tu ne te serais pas retournée.

Ericka :

-Je peux très bien me retourner pour savoir qui était le lanceur sans m'énerver. Et tout ça, c'est ta faute.

Castiel :

-Qu'est-ce que j'ai fait ?

Ericka :

-J'ai lu ce qui avait de marqué sur une boulette. Et Ambre ne veut pas que je te parle. Et moi non plus d'ailleurs.Castiel :

-C'est moi qui te parle, alors elle ne peut rien dire.

Ericka :

-M'en fiche. Du coup, j'ai créé un conflit dont je ne supporte l'origine !

Castiel :

-En français, ça donne quoi ?Ericka :

-Je ne supporte pas être la cause des conflits.

Castiel :

-Et bin ? Tu t'en fiches d'elle et voilà !

Ericka :

-Je ne supporte pas, c'est tout. Elle doit beaucoup t'apprécier pour ne pas qu'elle veuille que je t'approche.

Castiel :

-Elle veut sortir avec moi, c'est normal.Ericka :

-Tu balances ça comme ça toi ?

Castiel :

-Bah ouais, y'a un soucis ?

Ericka :

-C'est secret ce genre de choses quand même.Castiel :

-Ça se voit à deux kilomètres qu'elle veut se caser avec moi ! T'es aveugle ou quoi ?

Je ne vais pas lui raconter que j'étais persuadée qu'elle était avec Nathaniel...

Ericka :

-N'empêche, si j'ai un conseil à te donner, ça serait de sortir avec elle.Castiel :

-Pourquoi ?

Ericka :

-La racaille et la pimbêche vont bien ensemble !

Je partis en lui tirant la langue.

Castiel :

-Ok ! Merci de cet affreux conseil de naine !

Le temps changea rapidement. Il se mit à pleuvoir lorsque je rentrais. Les chats ! Je me précipite chez moi pour récupérer un carton et les rentrer à la maison. Je ne vais pas toucher les chatons, on ne sait jamais, il se pourrait que la mère ne les veuille plus après. Je fais en sorte de mettre la couverture avec les chatons dans le carton, en faisant attention à ne pas qu'ils tombent ou à les toucher et je les amène à la maison, avec la mère qui me suivait à côté. Je les installai dans le salon, à côté du radiateur, mais pas trop près non plus. La chatte s'installa dans le carton et lécha ses petits. Mission réussie !

Je vais pour fermer la porte (parce que quand il pleut et que vous avez un carton avec des chatons à l'intérieur, vous vous empressez de le poser sans prendre le temps de fermer la porte... Enfin, pour mon cas) lorsque j'aperçois Nathaniel fouiller partout.

Ericka :

-Nathaniel ! Ils sont chez moi ! Viens !

Il arriva et hésita à rentrer.

Ericka :

-Je suis déjà trempe et j'ai mis de l'eau de partout, ça te rassure ? Je passerai la serpillière après.

Nathaniel :

-Merci.

J'allumai les radiateurs électriques. Ils chauffent plus vite. J'avais passé un pull et un jogging à Nathaniel (J'aime bien avoir des grands et larges habits lorsque je passe ma journée à traîner chez moi, pas vous ?)

Nathaniel :

-Je ne vais pas gêner ?

Ericka :

-Non non ! T'inquiète pas, j'ai d'autres vêtements !

Nathaniel :

-Non, mais tes parents...Ericka :

-Ah, mes parents...

Mes parents...

Ericka :

-Non, aucun problème !

Nathaniel :

-Tu es sûre ?

Ericka :

-Oui, il me prévient une semaine avant de...

La gaffe...

Nathaniel :

-Une semaine ?!

Ericka :

-Euh, je veux dire...

(…)

Bon, vu la tête au blondinet, je vais devoir lui expliquer pourquoi je vis toute seule...