Attends, j'ai mes répliques.

Chapitre 1 : La vie, c'est comme une boîte de chocolats...

Chapitre final

570 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/04/2017 15:17

La vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber…


Alors c’est cela que le vieux barbu imaginaire m’a envoyé ? Un oiseau chanteur et un vieux chapeau.


Jamais je n'aurais pensé ressentir ça, tu sais.

Je deviens folle, j'ai envie de me jeter du haut de chaque building.

Je vois un taxi et j'ai envie de me jeter sous ses roues parce que, comme ça, j'arrêterai de penser à toi.

Pourtant, j’ai attendu toute ma vie de me sentir si mal.


Je ne suis pas quelqu'un d'intelligent, mais je sais ce qu'est l'amour.

Et pour moi, ce serait toujours une question d’amour.

Très loin là-bas, sous la lune d’opale, quelqu’un se sent triste et pense à toi ce soir.


Tu prétends que ce n’est qu'une ombre et une pensée, que tu ne peux m’offrir ce que je recherche…

Monumentale erreur !


Tu ignores l’emprisonnement que c’est d’être une fille, qui m’oblige sans cesse à réfléchir et à rêver, et finit par m’apprendre à marier les couleurs.

Toute ma vie j’ai regardé vers l’avenir, vers l’horizon. Jamais l’esprit là où j’étais, à ce que je faisais.

J’ai essayé, mais c’était un petit peu trop dur. Je ne trouverai jamais la grande vallée.


Jour après jour, c’est la même déprime, je n’éprouve plus rien en commettant mes crimes.

J’avoue me lasser de la même bataille. Je traîne, sans but, mes vieux os fourbus, je me languis de l’inconnu.

J’ai parcouru les montagnes argentées, le désert des espoirs ruinés et les tours de cristal, mais en vain.

Je vis sur une colline carapace, quelque part dans les mortels marécages de la mélancolie.


Celui que tu étais, je l’étais aussi. Celle que je suis à présent, tu le seras aussi.

Qui es-tu, en réalité ? Rien de plus qu’un fragment de mon imagination.

Bien sûr que cela se passe dans ma tête, mais pourquoi faudrait-il en conclure que ce n'est pas réel ?

Il est fou celui qui cherche la logique au fond de l’âme humaine…

Mais je vais te confier un secret : la plupart des gens bien le sont.


Bientôt il me faudra choisir entre le bien et la facilité...

J’attends un train, un train qui va m’emmener loin d’ici.

Je sais où j’espère qu’il me conduira, mais je ne peux en être sûre.


Il y a un temps où une femme doit se battre et un temps où elle doit accepter que son destin lui échappe,

Que le bateau a levé l’encre et que seule une idiote insisterait.

La vérité c’est que j’ai toujours été une idiote.


Je dois te dire que tu as pris possession de tout mon être… Et je t’aime.

Et je ne veux plus jamais être séparé de toi.

Alors ça ne sera pas facile, ce sera même très dur.

Il va falloir faire des efforts chaque jour mais je suis prête à les faire parce que je suis amoureuse de toi !

Et je te veux chaque jour près de moi.

Toi et moi, pour toujours.


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