Illusion

Chapitre 1 : Amaini, illusion.

Chapitre final

448 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/04/2024 11:27

Journal 1 - heartbreak


Si désuet était un terme que l'on pourrait qualifier, pourrions-nous qualifier l'indécence comme la nouvelle désillusion ? 

En écrivant ces quelques lignes, je ne sais pas si je serai capable de transmettre la froideur pure que ressent mon cœur et si vous pourriez le sentir, cette douleur si proche d'être arraché à la prochaine seconde. 


Ce vide incapable d'être comblé, désirant pourtant si fortement la chaleur égoïste d'un être cher, d'un être moins avide que moi et mes songes sarcastiques qui s'effritent aussi vite que le vent glacé d'hiver qui, lui, n'apporte qu'un soupçon de froid. Tout ça parce que j'aime la dangerosité d'un homme, d'un être parfois si doux et cependant si imposant qui n'aime ni émouvoir ni promettre l'impossible. 



Et aujourd'hui encore, je reçois l'immensité de ton ennui en pleine forme, comme un coup d'État, tout en impliquant l'inévitable fait que je puisse t'aimer. Comme un chagrin qui ne s'efface jamais, qui ne se rompt jamais. Le fait qu'une missive si simple puisse s'échapper de tes lèvres m'enivre d'une douleur indélébile qui me donne l'impression et cette sensation que je ne suis rien ni personne dans l'espace qui t'entoure. 

Donnez-moi un piquet, quelque chose de tranchant, qui t'éventre l'estomac en passant par le coeur et sa trachée, détruisant ainsi son centre, la possibilité de hâbler, et se laissant doucement glisser sur un sol insipide, dépourvu de toute lumière. 


"Tu es si facile à aimer, mais je ne t'aime pas" 


C'est ce en quoi j'ai cru, ce en je me suis perdu, jusqu'à inonder mon visage de larme. Tu étais et es un plus grand obstacle que tout ce que j'ai un jour connu. Mes maux et mots te sont dédiés à ce jour, comme ma nouvelle rédemption. Puisse-je être égoïste d'avoir cru qu'un jour, que tu me regarderais avec la même douceur, que je t'ai un jour toisé. 

Comment dire à son éternel tourmenté que, je suis dès à présent l'ombre d'un espoir déchiré, d'un morceau dépavé ? 

Ô comme j'aimerais que tout ceci soit un mensonge, mais tant de fois, je l'ai espéré, et tant de fois, tu as rejeté toute forme de ma fièvre. 


Pourtant, si bas soit le monde, soit l'espérance, la seule chose qui pourra me sauver, c'est ta présence. J'écris comme si c'était ma dernière page, mon dernier souffle que tu as tant brisé, tant immolé par ces sensations, que mon corps n'existe plus. Comme un fragment perdu dans l'univers.


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