Les troubles de l'adolescence

Chapitre 10 : Et maintenant ?

3354 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/03/2021 00:58

Et maintenant ?


Ils rentrèrent au dojo après une nuit de débauche. Sur le chemin du retour, ils papotèrent de tout et de rien comme ils ne l’avaient jamais fait. Cette complicité nouvelle les étonnait et les ravissait en même temps. Arrivés devant chez Ryoga, ils s’arrêtèrent pour terminer une discussion à bâtons rompus sur les avantages et les inconvénients de leurs techniques de combat respectives.

— Tu rentres chez toi ce soir ? finit par demander Ranma.

— Oui, ça fait un moment que mes parents ne m’ont pas vu. Je vais vérifier s’ils sont rentrés.

— Ça doit pas être simple de ne jamais les voir.

— Bof ! Pas plus compliqué que toi avec ta mère.

Ranma n’avait pas vraiment envie de quitter son ami. En quelques jours, leur relation avait tellement évoluée qu’il ne savait plus sur quel pied danser. Il lui semblait voyager sur des montagnes russes, passant d’une émotion à l’autre en quelques secondes. Finalement, il le salua d’un simple signe de la main.

— A plus, lâcha-t-il avant de tourner les talons et de prendre le chemin du dojo.

— Oui, à plus tard, entendit-il Ryoga répondre.

Les rues étaient toujours aussi animées dans cette ville et Ranma dû éviter l’eau froide qu’une vieille femme vidait sur le trottoir avant de se faire la réflexion que sa mère était peut être encore chez les Tendo.

— Excusez-moi, madame, vous n’auriez pas un peu d’eau ?

L’ancêtre lui tendit un verre qu’il vida sur sa tête avant de reprendre sa marche, sous l’apparence d’une frêle jeune fille. Il se sentait bien. Depuis que Ryoga l’avait rejoint dans cette forêt humide, il était sur un petit nuage. Il avait pensé à lui seul sous sa tente, livré à lui-même. Il avait aussi pensé à Akané pour être honnête. En réalité, les questions se bousculaient dans sa tête. Ils avaient franchi un cap cette nuit : ils avaient couché ensemble, pour de vrai. Si Ryoga avait mené la danse aux bains, ils avaient échangé les rôles dans la chambre et ça avait été fantastique. Posséder Ryoga avait été la plus belle expérience sexuelle de sa courte vie. Y repenser le mettait à nouveau dans tous ses états. Les deux adolescents s’en étaient donné à cœur joie, découvrant le plaisir qu’ils pouvaient tirer de leurs jeunes corps. Et maintenant ?

Il se tenait devant le porche du dojo Tendo et s’interrogeait. Que devait-il faire ?

— Ranma ! Mon ange, tu es revenue ! cria une voix hideuse et facilement reconnaissable.

Et c’est avec effroi qu’il sentit un vieux machin rachitique se coller contre son opulente poitrine.

— Foutez-le camp !

Ranma tenta de frapper le vieux maître Happosai mais celui-ci esquiva avec une adresse toujours aussi surprenante pour son grand âge.

— Depuis quand vous êtes là ? s’enquit la jeune fille qui tenait ses distances avec son maître, encore parcourue de frissons d’horreur.

— Je suis arrivé il y a deux jours, répondit Happosai en la fixant de son regard pervers.

— Ma mère est encore là ?

— Non, elle est partie hier soir. Elle était déçue de ne pas te voir.

Ranma aussi était dépité. Quand pourrait-il enfin parler à sa mère à visage découvert ? Que sa vie était compliquée ! Happosai repartait à l’assaut du jeune corps vigoureux de sa jolie disciple quand Akané l’assomma avec une pierre.

— Ranma ! s’écria-t-elle alors, avec un sourire ravi.

Il cru qu’elle allait le prendre dans ses bras mais comme à son habitude, sa fiancée reprit son air distant.

— Je suis heureuse que tu sois revenu.

Un peu déçu, Ranma lui sourit timidement.

— Je suis content d’être rentré moi aussi.

Mais en se dirigeant vers la salle de bain, il se demandait s’il disait vrai.

Son père ne revint que le lendemain et Ranma n’eut même pas envie de se venger de son attitude indigne, trop préoccupé par sa vie sentimentale. Ryoga n’était pas réapparu et il se demandait s’il devait aller à sa rencontre. Tout cela le dépassait. Les heures défilaient sans qu’il parvienne à prendre une décision. Il était assis sur les marches du perron à regarder circuler les passants quand Akané vint le rejoindre.

— Quelque chose ne va pas ? demanda-t-elle gentiment.

— Beaucoup de choses ne vont pas pour être honnête, répondit-il.

— C’est à propos de ta mère ? Tu es triste de ne pas l’avoir vue ?

Le jeune homme n’était pas vraiment sûr que ce vague à l’âme soit dû à l’absence de sa mère. Il en était triste mais il savait bien qu’il y avait autre chose. Il n’avait que rarement connu ce genre d’abattement.

— Ça ne te ressemble pas de broyer du noir comme ça, s’inquiéta sa fiancée.

Ranma releva les yeux et fixa Akané. Lentement, il s’approcha d’elle, lui laissant le temps de reculer si elle le souhaitait. Comme elle ne bougeait pas, il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa tendrement. Ses lèvres étaient fraîches et il les lécha du bout de la langue puis saisit sa nuque et la rapprocha de lui. Il mordilla la lèvre inférieure, lui arrachant un petit cri surpris. Parvenant à lui faire ouvrir la bouche, il y inséra une langue exigeante. Il s’entendit gémir. Il avait envie de plus. Sa main se posa sur le dos de la jeune fille et il tenta de se faufiler sous les vêtements. D’abord ravie par ce baiser, Akané sentit la panique se saisir d’elle. Ranma allait trop vite. En sentant sa main caresser sa poitrine puis se glisser dans son soutien-gorge, elle sursauta et se détacha de lui. Le jeune homme voulût la retenir, la plaquant contre son corps. Paniquée, elle le gifla.

Ranma revint à la réalité. Sa joue gauche le brûlait alors qu’il regardait sa fiancée s’élancer dans le jardin puis se mettre à l’abri chez elle. Il avait été stupide, s’était laissé emporter par son désir sans savoir s’arrêter à temps. Sous ses airs assurés, il savait qu’elle était timide. Pour la première fois, il ne lui en voulut pas. Elle avait réagit comme il seyait à une jeune fille japonaise bien élevée et lui restait là, avec son corps enflammé. Il se conduisait comme un animal, c’était dégoûtant. Il faisait n’importe quoi depuis que lui et Ryoga prenaient du plaisir ensemble. Il fallait qu’il se concentre sur Akané s’il ne voulait pas la perdre. Il fallait que tout ça s’arrête avant de mal finir.

Ryoga devait être parvenu à la même conclusion car il ne revint pas au dojo, ni sous sa forme humaine, ni transformé en cochon. Akané se plaignait régulièrement de la perte de son animal de compagnie et avait même placardé des affiches dans le quartier. Elle évitait soigneusement Ranma depuis qu’ils s’étaient embrassés et celui-ci se désespérait de parvenir à une réconciliation. Il avait tenté de multiples approches mais elle le repoussait à chaque fois. Finalement, à bout d’arguments il décida de laisser tomber quelques temps. Elle oublierait. Elle lui pardonnait toujours.

Ils n’en parlèrent plus et ils partirent au lycée le lendemain, ensemble comme à leur habitude. C’est durant le cours de sport qu’un incident tout d’abord anodin vint ruiner ses bonnes résolutions. Le professeur avait demandé aux élèves de courir dix kilomètres. Ils galopaient depuis déjà un bon quart d’heure quand Ukyo vint rejoindre Ranma. Se mettant à sa hauteur, elle commença à papoter avec son ami d’enfance sous le regard jaloux d’Akané. Sentant venir l’orage, le jeune homme essaya de semer sa troisième fiancée mais celle-ci le prit mal et saisissant une bouteille d’eau destinée au ravitaillement des coureurs, elle l’arrosa d’eau froide. Ranma s’arrêta alors, demandant des explications :

— Qu’est-ce qui te prend Ukyo-chan ?

— Il me prend que tu ne t’occupes absolument plus de moi. Je me sens délaissée, figure-toi !

Et faisant fis de l’apparence féminine de son fiancé, elle l’enlaça sous les yeux horrifiés d’Akané. Aux yeux de tous, un garçon (Ukyo portait toujours un uniforme masculin pour aller au lycée) embrassait une jeune fille aux cheveux nattés. C’est le moment que choisit Kuno pour intervenir, fou de jalousie.

— Jeune fille à la natte rousse, ma déesse ! cria-t-il, brandissant son sabre de bois. Lâche-la espèce de pervers !

Il sépara les deux adolescentes et prit Ranma dans ses bras avançant sa bouche dans l’espoir de recevoir un baiser de la jeune fille écœurée. Celle-ci n’eut pas le temps de frapper, quelqu’un s’en chargea avant. Devant une foule éberluée et une Akané abasourdie, Ryoga venait d’assommer Kuno.

— Alors là, c’est à n’y rien comprendre, commenta Nabiki à l’oreille de sa sœur.

Ranma fixait la scène d’un regard médusé. Le silence qui s’était installé provoquait une gêne qui grandissait à chaque seconde. Le public attendait une chute qui mettait un temps certain à venir.

— Non mais je t’ai rien demandé ! cria soudain Ranma, fusillant Ryoga du regard.

Choqué par ce qu’il venait de faire, celui-ci sauta sur l’occasion que lui offrait Ranma. Une bonne dispute, peut-être suivie d’une bonne bagarre, voilà ce dont il avait besoin pour se remettre les idées en place.

— Tu sautes sur tout le monde espèce d’hermaphrodite détraqué ! T’as pas honte ? T’as une fiancée je te rappelle !

— Non mais, de quoi je me mêle ?

Se détournant de son interlocuteur, Ryoga plongea sur Akané, lui saisissant les mains dans un geste de soutien affectueux.

— Ne t’inquiète pas, Akané-chan. Je suis là pour punir ce rustre.

Celle-ci le fixa d’un air perplexe.

— Merci Ryoga, mais pourquoi tu as frappé Kuno ?

Voilà, elle avait posé la question que chaque personne ayant vu la scène se posait : Ryoga qui frappait l’infidèle Ranma pour venger Akané, très bien. Mais Ryoga qui sauvait Ranma de Kuno…

— Crétin, cracha Ranma à voix basse.

— Viens Ran-chan, intervint Ukyo alors que sonnait la cloche annonçant la fin des cours matinaux. Je t’offre le repas.

Elle saisit Ranma par la taille et s’éloigna sous le regard jaloux d’Akané et celui non moins noir de Ryoga.

— Akané-chan ! Je t’invite à manger !

Et il attrapa la main d’Akané, imaginant parfaitement quelle tête pouvait faire Ranma.

Les commérages allèrent bon train durant la pause méridienne. Ranma brisait les cœurs des filles comme celui des garçons. Kuno courait après Ranma depuis longtemps, cet idiot n’ayant toujours pas compris ce que tout le lycée savait : Ranma était la jeune fille à la natte rousse dont il était fou amoureux. Par contre, l’attitude de Ryoga avait de quoi surprendre. Le plus grand adversaire de Saotomé avait frappé Kuno au lieu de se battre avec Ranma.

— On aurait dit qu’il était jaloux de Kuno. Franchement, je ne l’aurais jamais cru si je ne l’avais pas vu ! s’exclamait un garçon au cheveux raides et à la frange trop longue.

Nabiki écoutait attentivement les commentaires des autres élèves. Ryoga et Ranma étaient bizarres ces derniers temps, passant énormément de temps ensemble. Leurs disputes ressemblaient de plus en plus à de gentilles chamailleries entre amis pour ne pas dire plus. Même Akané se rendait compte du changement, et pourtant elle ne voyait jamais rien.

Le retour des deux fiancés en cours accéléra les rumeurs. Ils semblaient aussi gênés l’un que l’autre.

— Alors bourreau des cœurs, les filles ne te suffisent plus ?

L’auteur de ce commentaire reçu un dictionnaire en pleine face et plus personne n’osa intervenir. Ranma s’était réfugié dans un mutisme têtu dont personne ne parvint à le faire sortir.

Il rentra seul au dojo. Akané contrairement à son habitude ne l’avait pas attendu. Filant directement dans sa chambre pour éviter toute personne vivante et douée de parole, il se sentit saisi par le col de sa chemise puis plaqué contre un mur. Il ne chercha pas à se dégager, sachant parfaitement à qui il avait à faire.

— Qu’est-ce que tu veux ? souffla-t-il d’une voix atone.

 — Tu sais très bien ce que je veux.

Ranma planta son regard dans les yeux dorés, assombris par le désir. Il se dégagea brusquement de la prise.

— Cinq jours que tu as disparu, tu te pointes comme une fleur, tu fous le bordel et maintenant tu veux me sauter ? T’étais où ?

Ryoga le dévisageait, semblant tomber des nues.

— J’étais chez moi ! J’ai revu ma mère et on était si heureux de se retrouver qu’on n’a pas vu le temps passer. Ensuite j’ai voulu revenir ici mais je me suis perdu. J’ai mis trois jours à trouver ton lycée.

— Tu t’es perdu !

Mais bien sûr, comment avait-il pu oublier que Ryoga se perdait tout le temps ? Toute colère envolée, Ranma se jeta sur lui, le faisant gémir quand il mordit les lèvres pleines, incapable de s’empêcher de les dévorer.

— Doucement !

Mais Ranma continua, mordant dans le cou de son ami, lui arrachant un petit cri de douleur. A son tour, il plaqua le vagabond contre le mur et manqua arracher ses vêtements dans sa hâte. Il fit descendre ses lèvres le long du torse et saisit un mamelon sensible entre ses lèvres. Ryoga laissa échapper un halètement, tentant désespérément de reprendre son souffle. Avec toute la frustration qu’il avait accumulée ces derniers jours, Ranma se jetait sur le corps de son camarade oubliant tout ce qui n’était pas Ryoga. Il abandonna les deux mamelons luisants de salives pour descendre plus bas, effleurant les abdominaux de sa bouche, ouvrant le pantalon de ses doigts fébriles et libérant l’érection compressée. Il la contempla un instant et souffla dessus, arrachant un nouveau gémissement à Ryoga. Il lécha le sexe sur toute sa longueur plusieurs fois avant de le prendre dans sa bouche et de le sucer doucement. Ryoga balbutiait des mots sans suite à présent. Il avait saisit les longs cheveux noirs et passait ses doigts dans les mèches douces, défaisant la tresse, tirant quand les sensations devenaient trop fortes.

— Tu as toujours cette petite bouteille d’huile ? souffla Ranma.

— Oui, dans mon sac.

Ranma avisa le sac à dos posé au sol, à quelques pas de là. Ryoga ne se déplaçait que rarement sans lui, ignorant la plupart du temps quand il pourrait retourner chez lui. Délaissant l’érection de son ami qui poussa un gémissement de dépit, Ranma farfouilla rapidement dans le sac, en renversant le contenu dans sa hâte. Dès qu’il mit la main sur la fiole, il l’ouvrit et enduisit ses doigts puis il se remit à genoux devant Ryoga et taquina l’anneau de muscle entre les fesses rebondies. Le vagabond ouvrit les jambes, tremblant d’anticipation. Le doigt huilé dessina plusieurs fois le contour du sphincter avant de plonger doucement. Il fit quelques va-et-vient puis un deuxième doigt entra. Ranma sentit les muscles protester mais d’une torsion de la main, il parvint à trouver le point sensible et un cri échappa des lèvres de Ryoga. Ranma ajouta un troisième doigt puis un quatrième, pénétrant son ami de plus en plus loin jusqu’à ce que celui-ci finisse par le supplier, dans un flot de paroles incohérentes. Ranma retira ses doigts et Ryoga se laissa tomber au sol, les jambes coupées. Celui-ci sentit immédiatement le corps de son ami au dessus de lui et il écarta largement les cuisses. Il gémit de douleur quand le sexe dur entra en lui. Le souffle coupé, il tenta de décontracter ses muscles. Implacablement, Ranma s’enfonçait en lui et sans lui laisser le temps de s’habituer à sa présence, il commença de profonds va-et-vient.

— Putain, Ranma ! Calme-toi !

Mais celui-ci se contenta de l’embrasser férocement, mordant sa lèvre inférieure. Les doigts crispés sur les hanches de son ami, Ranma se perdait complètement dans un tourbillon de sensations incroyables. Il lui avait tellement manqué ! Il avait essayé de se persuader qu’il pouvait se passer de lui et reprendre sa petite vie avec Akané. A présent qu’il pénétrait le jeune homme de plus en plus vite, de plus en plus loin, il comprenait qu’il ne pourrait jamais renoncer à lui. La fougue de son ami n’était pas pour déplaire à Ryoga qui sentait un plaisir incroyable monter en lui à chaque coup de boutoir. Son érection battait contre son ventre et il avait besoin de se toucher.

— Ranma, Ranma, attends !

Celui-ci sembla comprendre et se saisit de la queue de son amant, la caressant à un rythme soutenu jusqu’à ce qu’il sente le corps se tordre sous lui et le sperme jaillir entre ses doigts. Les muscles palpitèrent autour de son propre sexe et il jouit à longs traits dans le corps chaud, étouffant leurs cris d’un dernier baiser féroce.

Il s’écoula quelques minutes avant qu’ils ne reprennent pied dans la réalité. Ranma dégagea son sexe puis s’assit sur le sol, observant Ryoga. Celui-ci avait encore le souffle court.

— T’y es pas allé de main morte ! se plaignit-il, essayant encore de reprendre sa respiration.

— Désolé, répondit doucement Ranma.

— Pas grave. Ça m’a manqué aussi.

Un petit rire lui répondit. Sacré Ryoga. Rien ne le gênait. Il était tellement franc !

— J’espère que personne n’a entendu.

— Il faut qu’on soit plus discrets, approuva Ranma.

— Je sais, désolé. J’aurais pas dû venir dans ta chambre mais…

Ryoga se redressa, cherchant ses mots.

— C’est pas facile de t’aborder au lycée.

Les yeux dans le vague, Ranma ne trouva rien à lui répondre.

Le vagabond parti, les sombres pensées du jeune homme revinrent à la charge. Où était passé sa décision de se concentrer sur Akané et d’oublier Ryoga ? Cela avait été facile de s’y tenir quand il était loin de lui, mais dès qu’ils étaient ensemble, il cédait si facilement ! Or, la réaction de Ryoga devant tout le lycée l’avait alarmé. Cet imbécile était un livre ouvert, incapable de dissimuler ses émotions. Il avait frappé Kuno par jalousie. Et si Ryoga embrassait quelqu’un devant lui, comment Ranma réagirait-il ? Il appréciait Ryoga, il l’appréciait même beaucoup trop. Le jeune homme soupira. C’est lui qui avait lancé cette histoire, il fallait en assumer les conséquences. Mais il était absolument hors de question que qui que ce soit apprenne qu’il couchait avec un mec. 


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