Les troubles de l'adolescence

Chapitre 9 : Un voyage inattendu

3378 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 06/04/2017 10:02

Un voyage inattendu


—Tu peux m’aider là ? Je ne comprends pas cette phrase.

Allongé sur le lit d’Akané, Ranma parcourait le roman que le professeur d’anglais leur avait demandé de lire. Avec un soupir, la jeune fille le rejoignit non sans maugréer.

— Il était à lire pour demain ! Tu n’aurais pas pu t’y prendre plus tôt ?

Se penchant par-dessus son épaule, elle lu le texte à voix haute :

— You mistake me, my dear. I have a high respect for your nerves. They are my old friends. I have heard you mention them with consideration these last twenty years at least. (1)

— Ça veut dire : Vous vous trompez, ma chère ! J’ai pour vos nerfs le plus grand respect. Ce sont de vieux amis, voilà plus de vingt ans que je vous entends parler d’eux avec considération.

— Ça veut dire « je vous entends parler » ça ?

— Oui, on l’a vu en cours la semaine dernière. On a même traduit ce passage et on l’a recopié !


Ranma relisait la phrase pour la troisième fois mais il était incapable de se concentrer. D’abord parce que l’anglais ne l’intéressait pas. Ensuite parce qu’il sentait le sein de sa fiancée contre son bras. Les cheveux courts d’Akané caressaient sa joue et il sentait le parfum de son shampoing. Tétanisé, il se demandait ce qu’il fallait faire. Avec Ryoga, la chose serait déjà réglée, ils se seraient sautés dessus. Avec elle, c’était mille fois plus compliqué. Et pourtant, il mourait d’envie de l’embrasser. Est-ce que ses lèvres sont plus douces que celles de Ryoga ? Il se tourna vers elle et regarda sa bouche. Pourquoi pensait-il à lui alors qu’il était avec elle ? Le souffle court, le cœur battant la chamade, Akané semblait attendre. Ranma s’approcha de son visage. Il allait fermer les yeux quand il entendit la porte s’ouvrir. P-chan entra dans la pièce et sauta sur les genoux de sa maîtresse qui poussa un cri de joie.

— Te revoilà toi ! Mais t’étais passé où ?

Le cochonnet fixa d’un œil mauvais Ranma qui se leva du lit et battit en retraite sous le regard déçu de sa fiancée.

— Je vous laisse, je vais faire un tour avant le diner.

Il quitta le dojo et fit le tour du quartier sans destination précise, histoire de se remettre les idées en place. Sa vie sentimentale était plus compliquée que jamais. Il ne voulait pas blesser Ryoga mais il avait envie d’avancer avec Akané. Il se demandait de plus en plus souvent comment ce serait de faire l’amour avec sa fiancée. D’un autre coté, il ne serait sans doute jamais question de sexe avant le mariage. Etait-il prêt à se marier ? La réponse était évidente ! Trop tôt. En attendant, le mieux était de continuer à avancer ensemble à petits pas. Pour l’aspect physique, il avait Ryoga. Il adorait sa relation avec lui : simple et directe. Ils prenaient du plaisir ensemble sans rien demander en retour. Et Ranma appréciait de plus en plus le garçon. Il pensait beaucoup à lui et avait toujours envie de lui. Cette nuit, décida-t-il, j’irai le chercher moi-même.


— Ranma !! Fais ton sac, on part en voyage d’entrainement !

Le jeune homme venait de franchir le porche du dojo quand son père l’arrosa d’eau froide, le changeant en fille.

— Mais qu’est-ce-qui te prend le vieux, t’es malade !

— Ta mère arrive dès ce soir. Tu sais parfaitement qu’il ne faut pas qu’elle te voit dans cet état.

Son père l’entrainait vers leur chambre et monologuait son discours habituel :

— Quelle honte, mon fils unique qui se change en fille ! Si ta mère découvre ce que tu es devenu, elle nous obligera à faire seppuku.

— Et à qui la faute, rappelle-moi ? s’énerva Ranma en entrant dans leur chambre.

— Fais ta valise, rétorqua Genma qui jetait en vrac les vêtements de son fils dans un sac à dos. Il faut qu’on ait filé avant ce soir.

Sachant qu’il était inutile d’argumenter, Le jeune homme boucla rapidement son bagage et suivit son père sans poser plus de questions.


Il pleuvait à verse et Ryoga était frigorifié. L’ondée automnale qui avait commencée voilà quelques heures s’était transformée en orage et l’humidité semblait s’insinuer jusque dans ses os. Cela faisait presque deux jours qu’il arpentait cette montagne et il désespérait de retrouver son chemin. Son sens de l’orientation inexistant lui pourrissait l’existence. Il ne comptait plus les fois où il était arrivé avec plusieurs jours de retard à ses duels avec Ranma ou aux rares rendez-vous galants qu’il avait obtenus dans sa morne vie. S’il se perdait en allant à la boulangerie, quelle chance avait-il de retrouver les Saotomé ? Ceux-ci étaient partis en coup de vent, à son grand étonnement. Plus surprenant, personne chez les Tendo ne semblait surpris par ce départ. Quand il avait demandé à sa tendre Akané où était passé Ranma, il n’avait obtenu qu’une réponse partielle.

— Pourquoi tu le cherches ? l’avait questionné Akané.

— Je voulais juste continuer mon entraînement avec lui.

Il avait rougi en prononçant cette phrase. « Son entrainement », quelle blague ! La jeune fille l’avait regardé curieusement. Troublé, Ryoga s’était demandé si elle ne se doutait pas de quelque chose.

— Tu sais, la mère de Ranma est arrivée ce soir.

Ryoga avait en effet aperçu la belle Madame Saotomé dans le salon du dojo.

— Elle ne sait pas que Ranma se change en fille, continua la jeune fille. Elle ne doit pas le savoir. Ils sont partis dans la montagne, là où ils ont l’habitude de s’entraîner. Ils reviendront dans quelques jours, peut-être une semaine.

Un peu étonné de cette réponse, il n’avait pas cherché à en apprendre plus et avait profité de sa chère Akané. Elle n’avait pas cours et il l’avait invitée à un pique-nique improvisé et romantique. Côte à côte, ils s’étaient promenés dans le parc du centre ville et tout avait été merveilleux. Comme dans un rêve, il la vit sourire quand il lui offrit une glace et ils firent un tour de carrousel. Il fut retenu à dîner par Kazumi qui prépara un délicieux sukiyaki et il termina la soirée en se changeant en cochon afin de passer la nuit avec sa bien-aimée. C’est bien au chaud entre ses bras qu’il commença à penser à un certain garçon à la chevelure de jais.

Le lendemain matin, dépité, Ryoga avait décidé de partir à la recherche de Ranma. Si on lui avait demandé pourquoi il n’avait pas profité de l’absence de celui-ci pour rester un peu plus avec Akané, il n’aurait pas su quoi répondre. Il voulait savoir pourquoi l’adolescent fuyait sa mère ainsi. Il voulait comprendre pourquoi il était parti sans rien dire. Il voulait savoir pourquoi… pourquoi il pensait à lui sans cesse.

Maintenant, perdu dans cette montagne où il marchait depuis plus de trois heures, il décida qu’il avait besoin d’une pause. Sans lâcher son ombrelle qui le protégeait de la pluie, il s’assit sur le tronc pourri d’un arbre mort. Frissonnant, il s’obligea à écouter le son doux de l’eau tombant sur les feuilles, essayant d’apaiser ses états d’âme. Soudain, un bruissement se fit entendre et il se retourna brusquement, se trouvant nez à nez avec une Ranma trempée.

— Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle étonnée.

— Je…

Il hésitait quant à la réponse à donner. Oui, que faisait-il là ?

— Je me suis perdu !

Ranma sourit, amusée.

— Allez, viens.

Et Ryoga la suivit à travers la forêt sur une courte distance, jusque sous sa tente.

— Tu es tout seul ? demanda le jeune vagabond à la jeune fille qui se séchait à présent qu’ils étaient à l’abri.

— Oui. Mon père m’a trainé jusque là pour finalement disparaître. Je le soupçonne d’être allé prendre une chambre dans une l’auberge.

— Quoi ? Et il t’a laissé là ?

— Bof, c’est pas la première fois. On n’avait pas assez d’argent pour deux.

— Pourquoi t’es parti du dojo ?

— Ma mère arrivait.

— Et alors ?

Ranma finissait de sécher ses cheveux et elle commençait à retirer ses vêtements trempés, se contorsionnant dans l’espace exigu pour enlever sa chemise. Ryoga rougit en apercevant la poitrine rebondie et détourna le regard.

— Mon père m’a enlevé à ma mère quand j’étais tout petit. Il lui a promis que je deviendrai un homme, un vrai. Mais qu’elle devait renoncer à m’élever.

La jeune fille enfilait un t-shirt sec et enlevait à présent son pantalon, dévoilant ses longues jambes fines.

— Il lui a juré que s’il échouait, on se ferait hara-kiri, continua-t-elle.

— Quoi ? Mais enfin, jamais une mère ne laisserait faire ça !

— Tu l’as déjà rencontrée ? demanda Ranma en finissant de s’habiller.

— Oui, quelques fois.

— Pourquoi tu crois qu’elle se balade toujours avec un sabre ?

Ryoga était éberlué. Il avait lui-même une famille étrange. Il ne voyait jamais ses parents(2) mais au moins, ceux-ci n’essayaient pas de le tuer. Ranma avait une famille complètement dingue ! Un père irresponsable et une mère psychopathe ! Charmant ! Il fixait la jeune fille qui rangeait ses affaires, tentant de faire un peu de place dans la tente.

— Si tu veux rester, il va falloir se serrer.

Sans réfléchir, Ryoga embrassa Ranma.

Il en mourrait d’envie depuis qu’il l’avait vue. La voir se déshabiller sans se soucier de sa présence l’avait troublé un peu plus. Le récit qu’elle lui avait fait l’avait remué. Il voulait rassurer son amie, la consoler. Il avait envie de la protéger. « C’est parce qu’il est en fille. » se dit-il pour se rassurer. Il n’approfondit pas le baiser, sachant que Ranma ne le voudrait pas. Sous sa forme féminine, elle le repousserait. Il se recula et observa l’adolescente. Elle le regardait d’un air grave.

— Il y a des sources chaudes pas loin. Je les ai vues en passant. C’est dans une auberge à l’entrée de la forêt. On pourra même y prendre une chambre. On va y faire un tour ? proposa Ryoga.

— OK. Je suis gelé. Allons-y.

oOoOoOo


Ils étaient tous les deux plongés dans l’eau chaude et tentaient de se détendre un peu. C’est frigorifiés qu’ils avaient débarqués dans l’auberge désertée en raison du temps exécrable et Ranma s’était déclaré soulagé de ne pas y avoir trouvé son père. Ils avaient mis en commun les quelques yens qu’ils possédaient afin de prendre une chambre et décidèrent de rentrer au dojo le lendemain si la tempête se calmait. La tenancière de l’établissement avait regardé d’un œil mauvais ce jeune homme et cette jeune fille qui se rendaient ensemble à l’hôtel mais les deux adolescents n’y avaient pas prêté attention. Ils s’étaient rapidement installés dans leur petite chambre, miteuse au demeurant, avant de descendre prendre un bain. Ryoga se sentait nerveux. Il avait passé ces deux derniers jours à chercher Ranma au lieu d’être avec Akané et il ne savait toujours pas pourquoi. Avoir envie de sexe était-il une raison suffisante ?

Encore maintenant, devant un Ranma redevenu garçon il ne pensait qu’à ça. Et il se sentait mal. Le jeune homme à la tresse avait les yeux clos et semblait profiter de ce moment de calme. Sa frange trop longue et parsemée de gouttelettes ondulait légèrement en retombant sur son front. Plongé dans sa contemplation, Ryoga s’imaginait déjà l’embrasser. Il avait envie d’aller plus loin avec lui. Il mourrait d’envie de le prendre, de se fondre en lui. Il s’était d’abord imaginé le pénétrer sous son apparence de jeune fille, imaginant la moiteur de son sexe, évoquant la chaleur de son intimité. Puis après la scène que lui avait fait Ranma quand il avait essayé, il avait commencé à se faire à l’idée de le prendre sous sa forme masculine. La première fois qu’il y avait pensé, cela lui avait fait peur. Pourtant, plus il y réfléchissait et plus il en avait envie.

— Tu veux un massage Ranma ?

Celui-ci ouvrit un œil puis le referma.

— Pourquoi pas.

Ryoga se dirigea vers son sac à dos et prit une petite fiole. Il s’approcha du jeune homme tout en versant quelques gouttes d’huile dans sa main. Posant ses paumes sur les larges épaules de son ami, il commença à les masser, pétrissant les muscles durs puis descendant le long de la colonne vertébrale. Il entendit Ranma soupirer.

Encouragé, il poursuivit ses attouchements, caressant le torse glabre, effleurant les flancs, touchant le ventre musclé avant de descendre sur les fesses. Son compagnon se laissait faire, les yeux fermés, offert à ses caresses de plus en plus poussées. Un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres quand la main de Ryoga passa sous l’eau et chatouilla un testicule puis l’autre, les doigts légers effleurant la peau fine.

Il posa la tête sur l’épaule de Ryoga qui en profita pour embrasser doucement la joue puis le cou offerts avant de baiser les lèvres pleines. Ils s’embrassèrent d’abord tendrement, puis de plus en plus fiévreusement, leurs langues se mêlant l’une à l’autre. Ryoga continua ses caresses, jouant avec le gland humide, passant et repassant son index sur la chaire sensible. Ranma commençait à gémir doucement, ses hanches étroites bougeant dans un mouvement incontrôlé, à la recherche d’un attouchement plus poussé. Se plaquant contre son dos et calant son érection contre les fesses de son ami, Ryoga entoura le membre gonflé de ses doigts et commença de lents va-et-vient. Des soupirs et des petits cris de plaisir le récompensèrent.

Son sexe frottait contre les reins de Ranma, le rendant fou de désir. Il brûlait d’écarter ces fesses fermes et d’y plonger son membre. Il rêvait de sentir ce fourreau de chair se resserrer autour de lui. Entre deux baisers, il murmura d’une voix rauque :

— Sortons de l’eau, viens.

A sa grande satisfaction, Ranma le suivit sans un mot. Le tenant par la main, le vagabond récupéra sa fiole d’huile avant de guider l'autre garçon jusqu’aux serviettes qu’ils avaient jetées au sol. Le plaquant contre un mur, il sécha son ami, caressant de sa langue chaque parcelle de peau que la serviette avait touchée, descendant jusqu’à la queue gonflée qu’il prit en bouche sans préambule.

Ranma cria. Il se laissait faire, ne cherchant pas à contrôler quoi que ce soit. Il avait été ravi de trouver Ryoga en pleine forêt sous cette pluie battante alors qu’il dépérissait d’ennui. Il avait compris qu’il était venu le retrouver et il s’était laissé embrasser alors qu’il était une fille. Il avait envie de Ryoga à en crever et était prêt à s’abandonner. Sentant le doigt huilé caresser son anus, il gémit de plaisir quand celui-ci força l’anneau de muscle et le pénétra. La sensation était délicieusement excitante. La bouche de Ryoga le rendait fou. Un deuxième doigt s’insinua en lui, écartant sa chair et provoquant des sensations étranges, à la limite de la douleur. Son rectum se contractait, tentant d’expulser ces corps étrangers, mais Ryoga le pénétra plus profondément jusqu’à ce qu’une sensation incroyable traverse son corps. Les doigts du jeune homme venaient de frôler sa prostate le faisant hurler et Ranma commença à s’empaler de lui-même sur la main de son ami.

A bout, le vagabond se releva, abandonnant le sexe de Ranma et provoquant un hoquet de déception. Ses doigts toujours entre les fesses de son compagnon, Ryoga le supplia, ponctuant chaque phrase d’un baiser :

— Est-ce que je peux ?… S’il te plait… J’en ai tellement envie… Est-ce que je peux entrer… à l’intérieur ?

Pour toute réponse, Ranma se retournera. N’osant croire à sa chance, Ryoga prit le temps d’huiler rapidement son membre avant de demander :

— Mets-toi à quatre pattes.

Ranma s’exécuta, malgré l’appréhension qui le saisissait. Ryoga positionna son gland contre l’anneau de muscle et le plus lentement possible, s’enfonça. C’était incroyable. Il écartait les chairs brûlantes qui se refermaient sur son membre. Il sentit son ami se crisper et s’arrêta aussitôt.

— Tu as mal ?

— Un peu.

Ryoga saisit le sexe de son ami et le caressa avec adresse jusqu’à ce que celui-ci gémisse doucement. Alors Ranma bougea de lui-même les hanches, s’empalant progressivement sur le membre dur.

Le souffle coupé, Ryoga n’osait plus bouger. Au bout d’un moment, n’y tenant plus, il commença à se retirer avant de pénétrer à nouveau son ami, un peu plus profondément. C’était si bon, si serré, si chaud ! Il entendait Ranma gémir et il commença à bouger à nouveau, allant peu à peu plus vite, sortant et entrant de plus en plus fort, de plus en plus profond.

Ranma criait à présent. La douleur du début se mêlait à un plaisir ahurissant qui montait à chaque pénétration. Quand le sexe de Ryoga heurta sa prostate, il hurla de plaisir :

— Plus fort ! Ryoga, plus fort !

En sueur, les deux adolescents bougeaient frénétiquement. Ryoga avait saisit les hanches de Ranma et le pilonnait avec frénésie.

— Ranma, je vais pas tenir longtemps !

Celui-ci glissa sa main droite entre ses jambes et saisit son sexe qu’il branla au rythme des coups de rein de son ami. Il ne lui fallut que quelques caresses pour jouir dans sa main, ses muscles se resserrant autour du membre de Ryoga qui le suivit dans l’orgasme en criant. 

Ils s’effondrèrent sur le carrelage tiède dans un enchevêtrement de membres. Encore essoufflé, Ryoga se dégagea de Ranma et s’allongea à ses cotés. Il contempla le visage de son ami, ses yeux clos, les cheveux en bataille et les joues rouges et embrassa ses lèvres encore gonflées de leurs baisers. Ranma ouvrit les yeux.

— T’es content ? lui-fit-il.

Ryoga n’était pas vraiment sûr de la réponse à donner. Il préféra demander :

— Je t’ai pas fait trop mal ?

Ranma soupira puis sourit d’un air malicieux.

— C’était super. Mais la prochaine fois, c’est moi qui te prends. Je veux savoir ce que ça fait.


(1) C’est un passage d’Orgueil et Préjugés.

(2) Oui, dans le manga, les parents de Ryoga ont le même défaut que lui, à savoir : aucun sens de l’orientation. Comme ils se perdent tout le temps, ils n’arrivent jamais à se retrouver et cela fait plusieurs années que Ryoga n’a pas vu sa famille !


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