{3.2} La fin d'un monde: Guerres et Alliances

Chapitre 11 : Tristesse et pardon

1190 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/10/2020 13:35

Chapitre 11: Tristesse et pardon


Le lycanthrope utilise la puissance du joyau d’Arceus pour restaurer la grotte effondrée sous les yeux émerveillés de ses camarades. Tout les corps sont tombés en cendre avant de disparaître. Le milieu était redevenu vierge.


-Tu est un magicien Marcos. J’ai à chaque fois une petite larme quand je vois la nature se restaurée grâce à toi.


-Merci Bulbizarre mais c’est la puissance d’Arceus qui fait tout, moi je ne suis qu’un intermédiaire.


-En effet, mais par ton action tu redonnes de l’espoir et un foyer aux pokémon propres à ce milieu. Récupère Lugia


-C’est vrai aussi, cependant je garde à l’esprit que ce pouvoir, ne m’appartient pas.


-C’est une belle preuve de sagesse Marc, continu ainsi. Gardes toujours ce que tu viens de dire dans un coin de ta tête.


-Bien sûr.


-Alors quelle est la suite des évènements.


-J’ai un appel à passer de mon côté. Je te laisse décider Lugia. Tu es plus puissant que nous tous ici par conséquent cela m’embête de te commander.


-Dans ce cas étant conscient de la fatigue et des nombreuses pertes que vous avez subi je pense qu’il est judicieux de vous laisser vous reposer.


Les pokémon acquiescent silencieusement avant de se retirer. Après s’être téléporté à l’extérieur. Marc passe l’appel promis à Léna rassurée de le savoir en vie comme ses compagnons magiques.


Sur Johto la rébellion se poursuit, Béladonis vient d’arriver à Rosalia avec Golemastoc et les papiers. La sœur de Léna pense avoir reconnu l’homme et s’adresse à ce dernier.


-Bonjour Monsieur, ne seriez-vous pas ce policier qui nous a aidé, à venir à bout de la Team Rocket il y a trois ans.


-Si en effet petite, pourrais tu me dire où se trouve ta sœur ou le chef de cette rébellion.


-Ma sœur n’est pas ici, mais je peux vous conduire à Arthur. Il est dans le coin.


-Volontiers merci.


Dans un bâtiment réaménagé en poste de commande, La rousse et le policier vont à la rencontre de l’Hoennien. Celle-ci prend la parole.


-Arthur, il y a Béladonis qui veut te voir.


-Ah très bien, merci Solène tu peux y aller.


-Vous êtes de la police internationale si je ne m’abuse.


-C’est ça, j’en suis récemment devenu le chef.


-Dans ce cas vous êtes quelqu’un d’extrêmement précieux pour nous je dirais même un allié de choix.


-C’est précisément dans cette optique que je viens vous voir. J’ai cru comprendre que vous cherchiez ceci. Montrant les documents sur les activités de Spayxon

 

-Comment les avez-vous eus. Arthur agréablement surpris

 

-Disons que c’est un ami qui me les a transmis.


-Et qui été-t-il ?


-Un garçon qui se nomme Marc, et il est aussi à la tête d’une armée de pokémon à l’ouest de Kanto.


-A quoi ressemblait-il ?


-Je pense que la meilleure façon de le décrire ce sont ses yeux…


-D’un bleu luminescent n’est-ce-pas, sans pupilles ni iris. Coupant le policier

 

-Nous parlons bien du même homme, vous le connaissez alors.


-Oui j’ai fait équipe avec lui par le passé…


-Je pensais qu’il n’était plus de ce monde… Car il a perdu la vie lors de la deuxième bataille de Hoenn. Je suis heureux d’apprendre qu’il est survécu.


-Et c’est probablement lui l’allié dont Peter a fait référence comme vous à l’ouest de Kanto.


-Sûrement même. Au moment de mon départ lui et ses amis s’apprêtaient à faire face aux forces kantonniennes. Cependant j’ignore s’ils sont parvenus à les repousser…


-Je l’espère sincèrement pour eux. Récupère Arthur


-Tout comme moi.


-J’avais envoyé un jeune en quête de ces documents. Au début j’étais perplexe, mais quand il m’a énoncé les raisons qui le poussaient à faire ça je n’ai pas pu lui dire non. Aujourd’hui je n’ai aucunes idées de ce qu’il est advenu de lui.


-Et qu’elles étaient ses raisons ?


-Que son père lui radresse la parole et qui le reconnaisse comme étant son fils. Son ascendant lui a tourné le dos quand il a eu vent de son choix de rejoindre La Team Rocket qui n’est plus désormais.


-Il était presque en larmes quand il me l’a dit, il s’en veut terriblement d’avoir fait honte à son père en rejoignant ces types.


-Il m’a également confié qu’il n’a pas eu la chance de le voir comme il l’aurait souhaité étant gosse, car son travail d’inspecteur de la police internationale ne lui laisser pas le temps de passer des moments avec son descendant.

Alors, il a comblé cette absence en prenant le chemin de beaucoup de jeunes de son âge à l’époque. Celui des dresseurs pokémon.


-Il n’en a jamais voulu à l’inspecteur de la police internationale aujourd’hui devenu chef de cette dernière pour sa non présence.


-Car il le voyait comme un héros, et je suis prêt à parier que c’est encore le cas maintenant.


S’il vit encore bien entendu. C’est souvent quand on perd des êtres chers qu’on se rend compte de leur importance.


Béladonis à les yeux larmoyants puis reprend…


-Je lui en est tellement voulu pour son choix, alors que lui a plus d’une raison pour me haïr et pourtant il m’aime encore. C’est moi qui n’ai pas été à la hauteur…


-L’important c’est de se rendre compte de ses erreurs, moi-même je suis bien placé pour en parler.


-As-tu une idée d’où Lucas se trouve en ce moment ?


-En prison à Céladopole. Il a été stoppé par Vaïden le bras droit de Spayxon tout comme moi. Nous avons tout les deux été mis derrière les barreaux jusqu’à ce que Marc vienne me sauver.


-Nous le libèrerons soit en certain. La rébellion de Johto est presque terminée, nous avons pris l’avantage sur les kantonniens. Et une opération est en place pour récupérer le dernier lieu stratégique de la région à savoir l’Antre Noire.


-Nous agirons à la tombée de la nuit. Quand la zone sera sous contrôle nous lancerons un assaut final sur Doublonville. Tu pourras ensuite faire le nécessaire pour appeler les renforts de la police internationale autour du globe.


-Johto sera libéré et nous délivrerons ton fils des griffes de Spayxon avec tes renforts, les miens et sûrement ceux de Marc. Ils ne pourront résister et la guerre sera finie.


-Je m’en remet à vous.

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