MARVEL DC Comics Tome 5: Civil war

Chapitre 7 : Starfire

5176 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a presque 2 ans

Dans l’espace, la navette de Starfire volait toujours en direction de la Terre, après être passé à coté de la lune, le vaisseau allait bientôt entrer dans l’atmosphère, mais malheureusement, le vaisseau commençait à flamber forcément, et fonçait de plus en plus vite vers le sol pour un atterrissage forcée, un crash, Starfire essayait de reprendre la situation en main, rien à faire, le vaisseau allait plus vite encore, elle perdait le contrôle de l'appareil, elle n’eut pas d’autres choix que de s’éjecter à temps, heureusement, avec ses pouvoirs, elle pouvait voler, le vaisseau allait s'écraser dans la forêt, puis après le crash, ce fut l'explosion, il ne restait que des cendres. Starfire était bel et bien bloquée sur Terre mais au moins, personne de malhonnête ne mettra la main sur son vaisseau. Elle se posait sur le sol et regardait autour d’elle, en pleine forêt, elle ne risquait pas de trouver des terriens dans cet endroit. Elle commença à marcher droit devant elle, sur une planète inconnue, loin de chez elle afin de trouver des terriens qui pourront l'aider à trouver les fameux super-héros.

Or, pendant ce temps, à New York, on retransmettait en direct à la télévision ce qui venait de se passer en Pologne. Le village d'Olawa réduit en cendres, les milliers de victimes brûlées vifs à cause de Jean, les quelques rescapés qui pleuraient, choqués, certains criaient pour exprimer leurs colères, racontant ce qui s'est passé. Pratiquement toutes les chaînes de télé parlaient de la catastrophe, certains politiciens remettaient même en cause la faute des super-héros, et pour cause, on voyait Captain America et Iron Man combattant l’HYDRA et l’AIM. Des images filmées par des portables provenant des survivants, une autre vidéo montrait Crossbones et Captain America en pleine bagarre, une autre où Jean était en train de fuir. Les passants regardaient tout ça devant le magasin de télés, celles exposées derrière la vitrine étaient allumées, certains s’indignaient, remettant ce carnage sur le dos des deux vengeurs mais surtout sur Jean qu'ils considèrent comme dangereuse.

«-Je commence à croire que le sénateur Kelly avait raison sur eux ! Lança un passant assez gros.

-Ouais, moi, j'étais bien content de voir ces Sentinelles dans le ciel, avec elles, je me sentais en sécurité ! Dit un autre.»

Dans les locaux du Daily Bugle, Peter était assis, face à Jameson fumant son cigare dans son bureau empestant la fumée, lui aussi assis, Robbie Robertson était debout, dos contre un mur. Les trois collègues regardaient le reportage sur Olawa, sur la petite télé posée sur un meuble en face d'eux.

Robbie était triste pour eux et regardait par terre, ne supportant plus de voir ces images, Peter aussi, mais il pensait plus à ses amis héros qui risquent d’avoir encore plus de problèmes maintenant. Jameson semblait le plus emballé par le sujet actuel qui peut rapporter gros, et il ne le cachait pas.

«-Robbie, voilà notre une: « Est-ce le début de la fin des super-héros après Olawa ?» avec une photo montrant une équipe de super-héros, les vengeurs ou la ligue des justiciers, peu importe !

-OK ! Fait Robbie qui sort sans pour autant exprimer de la joie, mais de la déception et de la tristesse.

-Vous n’allez quand même pas leur reprocher ce carnage ? S'indigna Peter.

-Et pourquoi pas ? Regardez ce reportage ! Comment vous croyez qu’ils vont s’en tirer cette fois-ci ? Et cette mutante, cette Jean Grey ? Croyez-moi, cela va relancer la polémique sur les mutants ! Et vos héros vont avoir de sérieux problèmes ! Enfin, bref, si je vous ai convoqué ici, c’est pas pour eux, c’est pour Spider-Man, ça fait une semaine que personne ne l’a vu, et vous ne m’avez apporté aucune photo depuis la fin de l’invasion, où est-il ?

-Je ne sais pas, moi non plus, je ne l’ai plus revu depuis….

-La mort de Norman Osborn ! quelle étrange coïncidence ! Coupa Jameson.

-Vous n’allez pas revenir là-dessus ! Vous n’avez aucune preuve que Spider-Man a tué Norman Osborn !

-Son fils qui l’a vu déposer son corps, c’est déjà une preuve suffisante, mais apparemment, pas assez pour le SHIELD et la police !

-Parce que ça veut rien dire, l’enquête a démontré l’innocence de Spider-Man !

-Bon ça suffit, Parker, vous êtes son photographe, pas son avocat ! Si vous ne m’apportez pas des photos de Spider-Man, vous êtes viré, c’est uniquement pour ça que je vous garde ! Vous êtes le seul pour qui ce danger public pose pour vous !

-Je vais voir ce que je peux faire ! Dit Peter en se levant.»

Il voulait arrêter cette discussion, ne sachant pas quoi faire pour l'instant, et sortait du bureau, Betty Brant tapait un rapport sur son ordinateur et voyait passer Peter d’un air triste, déprimé. Elle l’interpella.

«-Eh Peter, ça va ? comment ça s’est passé ?

-Ben, monsieur Jameson menace de me virer si je lui apporte pas d’autres photos de Spider-Man !

-Je suis désolée pour toi, je sais que t’as besoin d’argent pour ta tante !

-Honnêtement, ça m’est égal si il me vire, j’en ai assez qu’il insulte Spider-Man dans son journal, je comprend pourquoi il a disparu !

-Tu sais, je suis au courant pour ta copine, j’ai pas eu le temps de te dire toutes mes condoléances !

-Merci !

-Au moins, ta tante est toujours vivante !

-Oui, et mes amis aussi ! Ça aurait été plus dur sans eux !

-Qu’est ce que tu vas faire, alors ?

-Je sais pas, je vais voir, merci Betty, à plus !»

Il sortait des bureaux et descendait l’escalier, quittant les bureaux du Daily Bugle. Pendant ce temps, plus loin, dans la région du Michigan, là où Starfire avait atterri, la princesse déchue se retrouvait dans la ville de Traverse City, en marchant, les gens remarquaient sa tenue étrange, mais certains garçons la trouvaient jolie et la regardaient d'un œil indiscret, et quand un jeune homme, un lycéen, l’aborda, elle ne comprenait pas ce qu’il disait, il ne parlait pas sa langue et ne connaissait pas la langue terrienne, alors d’un coup, elle l’attrapa par le col et l’embrassa sur la bouche. L'homme ne savait plus quoi dire, il était aussi surpris que certains passants qui avaient tout vu. Puis après un langoureux baiser, elle le relâcha, l'homme était encore hébété et il y'a de quoi !

«-Je te remercie, sur ma planète, on peut apprendre la langue d’une autre planète par un simple baiser !

-Euh, y’a pas de quoi ! Enfin, je crois !

-Dis, je recherche les super-héros qui habitent cette planète, tu sais où je peux les trouver ?

-Non, y’a pas de super-héros dans cette partie des États-Unis, il faut aller plus à l’Est ! Vers New York, c'est là qu'il y'en a le plus !

-Merci, terrien !»

Elle s’éloigna de l’homme qui ne comprenait toujours pas la situation et n'osait pas la suivre. En continuant à marcher dans la rue, elle remarquait une jeune fille étrange qui marchait comme pour se cacher de quelque chose ou quelqu’un, cette jeune fille avait un sac à dos, un gilet noir et une casquette qui cachait presque ses cheveux noirs mi-longs. C’était la jeune Rachel Roth, l’étrange lycéenne que tout le monde trouvait étrange, zarbi. Pour Kori, ce n’était qu’une terrienne comme les autres. Mais ce qui attira son attention vers elle, c’était quand un groupe de jeunes gens l’interpella, et à voir leurs dégaines, ce devait être les terreurs du lycée, sûrement dans la même classe que Rachel.

«-Eh, où tu vas, la belle ? Reviens !»

Elle faisait semblant de ne pas les entendre et continuait à marcher, mais l'instinct de Kori lui disait que ça allait mal tourner et qu'il il fallait les suivre, même intervenir au cas où. Le groupe continuait de la suivre, et Rachel marchait plus vite, mais les jeunes garçons ne voulaient pas la lâcher.

«-Roth, attends, Tom est amoureux de toi, il t’aime !

-La ferme ! C’est pas vrai ! Mais j’aime bien les filles bizarres, elles sont plus excitantes que les pimbêches !»

Les jeunes finirent par accélérer le pas, jusqu’à l’encercler et la coincer. Kori ne se montrait pas, mais restait attentive à la suite des événements et regardait en se cachant derrière une voiture garée.

«-Pourquoi tu fuis ? On veut juste taper la discute avec toi !

-S’il vous plaît ! Laissez-moi tranquille, je dois rentrer chez moi !

-C’est bon, t’as le temps, relax, tu devrais t’amuser, tu sais ! T’as l’air stressé !

-J’avoue, tu devrais te laisser aller !»

L’un d’eux arriva à lui prendre son sac à dos et faisait la passe à son ami, qui le relançait à un autre, il s'amusait à faire la passe à dix avec le sac de la pauvre lycéenne qui essayait de le récupérer.

«-Rendez-moi mon sac !

-Allez, c’est cool, on rigole !»

Ils continuaient de plus belle en se moquant toujours devant une pauvre Rachel exaspérée, Starfire croyait au début que c'était une sorte de coutume terrienne mais elle voyait que la jeune fille n'appréciait pas. puis Rachel commençait à perdre patience, elle s’arrêtait et se mettait les mains sur la tête, elle semblait sur le point de craquer, elle essayait de garder son calme, et les autres jeunes continuaient à se moquer d'elle malgré tout.

«-Alors, qu'est-ce qui t'arrive, la tordue ?

-Oh, je crois qu'elle va péter un câble !»

C'en était trop pour Starfire qui, cette fois, se décidait à intervenir. Alors qu'un jeune lança le sac à son collègue, elle l’attrapa en premier en surgissant, devant ces jeunes surpris de la voir apparaître.

«-Ça suffit, laissez-la tranquille ! Vous ne voyez pas que vous allez trop loin !

-Regardez-ça, on dirait que la tordue s'est fait une nouvelle copine !

-Et pas mal, en plus ! Hein les mecs ?

-J'ai vraiment envie de te connaître plus en détail, ma belle !

-Sur ma planète, j'avais tendance à être la plus pacifiste de tous parce que je déteste la violence !

-Encore une autre tordue, les deux font la paire, décidément !

-Mais il m'arrive parfois de céder à la violence !

-Sans blague ?»

Elle donna un coup de poing si fort à un jeune qu'elle l'envoya dans les airs avant de retomber. Les autres intervenaient, mais Starfire savait très bien se battre et possédait une force surhumaine pour rivaliser avec ce groupe de délinquants, et avec l'aide du sac qu'elle s'en servit pour en cogner certains, elle les mettait au sol rapidement, puis elle en saisissait un violemment par le col et se mit à le menacer, changeant d'expression, faisant disparaître le visage d'ange pour laisser place à une farouche guerrière et violente, brutale.

«-Si vous importunez encore une fois cette fille, je vous jure que vous le regretterez encore plus, c'est compris ?

-Oui, oui ! OK, madame, c'est compris on la touchera plus ! Paniqua-t-il, effrayé par elle.

-Bien, encore une chose, New York, c'est par là ?

-Euh, oui, c'est de ce coté là, mais c'est pas la porte à côté ! On peut y'aller ?

-Merci, allez fichez le camp !»

Les autres jeunes fichaient le camp en trombe, terrifiés par cette inconnue, Starfire la douce était devenue Starfire la redoutable, Rachel restait bouche-bée, et faisait un signe de tête en guise d’étonnement et de respect. Starfire lui tendait le sac, Rachel le reprenait avec hésitation.

«-Tiens !

-Merci ! Tu es la première personne qui prend ma défense !

-Tu te fais souvent embêter comme ça ?

-Oui, et généralement, ça finit assez mal, mais pas pour moi, mais c'est trop long à expliquer et tu ne me croirais pas ! Je m'appelle Rachel, au fait, Rachel Roth !

-Enchantée, je m'appelle Koriand'r de Tamaran, mais on m'appelait Starfire sur ma planète !

-Tu viens d'une autre planète, alors ?

-Oui, ma sœur Komand'r a organisé un coup d’État peu après la mort de notre père, alors j'ai dû m'enfuir, on m'a dit que sur Terre, je serai en sécurité avec ces super-héros dont on parle dans l'univers !

-Oui, la plupart sont à New York ! C'est pour ça que tu lui as demandé où se trouvait la ville ?

-Oui, je les cherche, peut-être pourront-ils m'aider à reconquérir le trône !

-J'en doute, tu sais, en ce moment, ils ont déjà plein de problèmes à régler ici depuis l'invasion, mais c'est trop long à expliquer aussi !

-Il faut quand même que je leur parle ! Tu peux venir avec moi si tu veux, si tu n'as pas d'amis !

-Non, c'est bon, ma place est ici et je pourrais te ralentir !

-Comme tu veux, j'ai été contente de te rencontrer, Rachel !

-Moi aussi, Koriand'r, et merci encore !

-Tu peux m'appeler Kori !»

Elle reprit le chemin tranquillement, vers New York. Rachel la regardait un instant s'éloigner de plus en plus, puis reprit la route de la maison. Pendant ce temps, à New York, Peter était à l'université qui avait subi un peu de dommages collatéraux pendant l'invasion, assis en tailleur dans l'herbe, il écrivait sur son cahier, il révisait ses cours, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas travaillé comme ça, depuis qu'il a eu ses super-pouvoirs et ces lourdes responsabilités. Il regardait un instant son portable, c'était un SMS de Nick Fury qui lui demandait si il pouvait venir sur l'héliporter, sans doute en rapport avec ce qui s'est passé en Pologne, mais il ne répondait pas, il n'avait pas donné de nouvelles depuis une semaine, il reposa son portable, ignorant le SMS et reprit son travail. Celui-ci devait se demander où était Spider-Man, et certains magazines comme celui que Peter tenait à ses cotés disait clairement: « Où est Spider-Man ?». Pour l’instant, Peter ne pensait plus à remettre son costume de super-héros, et le fait de se balancer de toiles en toiles entre les hauts grattes-ciels de New York n’avait pas l’air de lui manquer beaucoup.

«-Eh Peter !»

Harry Osborn, redevenu officiellement le meilleur ami de Peter, arrivait sur la pelouse, et s’installa près de lui, il sortit de son sac un cahier.

«-Salut, Harry ! Dit-il sans pour autant exprimer sa joie de le revoir, mais Harry comprenait très bien pourquoi et il ne lui en voulait pas.

«-Alors, tu t’attaques au révision, ça y’est ? Je me rends compte qu’il nous reste deux ans pour avoir le diplôme, après, tu comptes continuer tes études ici ?

-Non, j’ai des relations grâce auxquels j’espère rentrer dans un laboratoire pour débuter ma formation ! Mes stages m’ont beaucoup aidé, et toi ?

-Ben, après je compte reprendre l’entreprise de mon père, c’est moi qui en hérite et c'est ce que mon père aurait voulu ! Mais pour l’instant, j’ai d’autres priorités, regardes ça !»

Il sortit du cahier des fiches de renseignements secrètes, avec des profils de gens inquiétants et des informations sur eux, c’étaient des tueurs professionnels. Peter les regardait et une inquiétude grandissait en lui.

«-Où es-ce que tu as eu ça ?

-Je les ai trouvés dans le bureau de mon père, ces gens pourraient m’aider à tuer Spider-Man !

-Attends, tu n’es pas sérieux, là ?

-J’ai jamais été aussi sérieux ! Je vais contacter ces types et leur offrir une belle somme en échange de la tête de Spider-Man !

-Harry, c’est trop dangereux, tu sais rien de ces gars, qui te dit qu’ils vont pas t’enlever en échange d’une rançon, tu es quand même le fils Osborn !

-Ils ont plus à gagner en tuant Spider-Man pour moi ! Ce genre de gugusses est attiré par l’oseille, et j'ai les moyens de leur offrir le meilleur contrat de leurs carrières !

-De toute façon, ils retrouveront jamais Spider-Man, il a disparu et il reviendra sûrement pas !

-Je suis sûr que tu sais où il se cache, Peter !

-Bien-sûr que oui, il habite avec ma tante ! Le matin, il lui fait la bise en disant « Salut May, je vais taper sur des vilains et peut-être sauver le monde avec les autres super-héros, bonne journée », et puis dans la journée, il vient me voir dans mon studio et on se fait des selfies tous les deux, c’est super drôle ! Et il me raconte aussi sa journée ! Le soir, il fait son linge, il mange, et il va se coucher ! Ironisa Peter.

-Arrêtes, ça va j’ai compris ! Je me débrouillerai sans toi !

-Tu ne crois pas que tu devrais faire plus de recherches sur cette histoire, une enquête a eu lieu et est close !

-Tu parles, personne ne m’a cru quand je leur ai dit que Spider-Man a tué mon père, sauf le Daily Bugle, puisque la justice ne veut pas faire de mal à ses super-héros, je me chargerai de le faire moi-même !

-Tu n’y arriveras pas, Harry, c’est de la folie, crois moi, on n’y gagne rien à se faire justice soi-même, j’en sais quelque chose !

-Je te croyais mon meilleur ami et que tu me soutiendrais, mais il faut croire que je m’étais trompé !

-Je te donne juste mon opinion sur ces tueurs à gages, écoutes, fais comme tu le sens, mais je suis avec toi, et je respecterai tes décisions !»

Harry ne disait rien, il préféra s'en aller, mais il disait quand même merci avant de le laisser travailler, Kara en profita pour arriver peu de temps après, elle se posa à coté de Peter.

«-Tu sais, je crois qu’il va faire une grosse bêtise !

-Écouter la conversation des autres avec ses super-pouvoirs, ça aussi, c’est une bêtise, ma grande !

-Désolée, seulement, je m’inquiète pour Harry, vraiment !

-Mary-Jane aussi ! Elle m’en a parlé tout à l’heure !

-Il compte recruter des tueurs pour traquer Spider-Man, TE traquer, et toi, ça n’a pas l’air de t'inquiéter plus que ça !

-Ils comptent traquer Spider-Man, pas Peter Parker ! Alors, je risque rien, et Harry peut engager des tueurs si ça lui chante, Spider-Man est à la retraite maintenant ! En plus, c'est pas la première fois qu'on engage des tueurs pour m'éliminer, enfin, éliminer Spider-Man !

-Tu vas quand même revenir, on a besoin de toi, le monde a besoin de tous ses super-héros, aujourd’hui, la guerre a assez duré !

-Pour l’instant, je veux oublier tout ça Kara, d’accord ? Et le monde peut très bien s’en sortir sans moi ! Hulk, toi, Superman, le Surfer d’Argent, Superboy,…La Terre est déjà bien protégée avec vous tous ! Spider-Man est censé arrêter que les bandits ou les super-méchants qui menacent la ville !

-La puissance n’est pas la seule chose qui compte, un jour, tu le sauras !

-Au fait, comment va Clark ?

-Pas terrible, il dit que ça va, mais je sens bien qu'il s'en veut encore ! Lois et moi, on vient le voir pour le réconforter !

-Au moins, lui, il a toujours Lois, j’aurai tellement aimé faire la même chose pour Gwen !

-Ce n’était pas possible, les ressources de la forteresse de la solitude sont limitées, tu le sais bien, en plus, vu que Lois et Superman ont....

-Oui, je sais ! Je sais ! Bon excuse moi, mais je vais devoir retourner en cours, tu vas où, toi ?

-Je vais faire une patrouille autour de la ville, c’est mon tour !

-OK, à plus !»

Il remettait ses affaires dans son sac et retourna donc en cours, et Kara partit de son côté pour jouer les super-héroines. Pendant ce temps là, à bord de l'héliporter qui volait non loin de New York, le colonel Nick Fury qui tenait dans ses mains un portable tentait de joindre quelqu'un, c'était le jeune Peter qui n'avait pas répondu au SMS, alors il essayait de l'appeler directement, mais bien-sûr, il ne répondait pas, et cela énervait Fury. D'autant plus que l'écran devant lui montrait une fois de plus le reportage sur l'incident d'Olawa. Aya et Razer étaient avec lui au poste de pilotage.

«-C'est pas vrai ! Pourquoi il répond pas ? C'est son numéro pourtant !

-Il est mal à cause de sa petite amie, il veut s'isoler et souhaite oublier tout ça, ça ne sert à rien d'essayer de le contacter, il refusera de vous répondre, et pas la peine d'aller le voir, il vous enverra sur les roses !

-Comment en êtes-vous si certain, Razer ?

-Parce que j'étais exactement comme lui quand j'ai perdu Ilena ! J'étais...perdu !

-Il faut que je réunisse les autres héros, avec ce qui s'est passé en Pologne, je crains que nous ayons un nouveau problème sur les bras, le sénateur Brawn a là une occasion en or pour remettre sur le tapis son projet de loi ! Hill, où sont Iron Man et Captain America ?

-Ils seront là dans une heure, colonel !

-Bien, occupez-vous de rassembler les autres et tenez-les au courant de la situation, on doit trouver une solution au plus vite !

-Bien colonel !»

Nick Fury sortait du poste de pilotage, Razer restait à regarder la catastrophe d'Olawa, et il semblait triste de voir ça, Aya s'approchait de lui.

«-Razer, qu'est-ce que tu as ?

-Tous ces morts, ce village détruit ! Cela me rappelle de douloureux souvenirs, mon secteur, ma planète et Ilena, et cela me rappelle aussi de tristes souvenirs chez les Red Lantern !

-Je suis désolée ! C'est dur pour toi !»

Elle lui mettait la main sur l'épaule, et lui souriait. Mais Razer se retira gentiment et allait en direction de la sortie.

«-On devrait aller chercher Kilowog, il se trouve en Amérique du Sud, voir si il a besoin d'aide !

-D'accord !»

Il attendait qu'elle arrive vers lui, et lui attrapait gentiment le bras alors qu'elle sortait.

«-Merci Aya !

-De quoi ?

-D'être avec moi, de me soutenir, c'est vrai que tu ne ressens pas les émotions, mais pourtant...»

Aya et lui se regardaient un moment, puis Aya détourna le regard et sortit la première de la salle repensant à la mission, Razer en faisait de même juste après après être resté là quelques secondes à regarder le sol, l'air attristé, mais pourtant, il esquissa un petit sourire, et ce devait être grâce à Aya.

Bien plus tard, à l'autre bout de la planète, en Afrique, au Congo précisément, dans un campement médical, plusieurs infirmiers et scientifiques (certains venus d'autres continents) portant des combinaisons de protection s'occupaient d'une bonne dizaine de malades sur des lits, visiblement très mal en point. Ils étaient tous en quarantaine, victime d'une maladie rare et contagieuse appelée Sakutia qui est aussi très mortelle au vu des cas présents ici, certains penseraient même que ce sont les extraterrestres qui auraient apporté cette maladie sur Terre, cette maladie venue du cosmos (le continent africain a lui aussi subi des attaques). Dans une des tentes, l'un d'eux était en phase terminale, un jeune adolescent, ses cheveux bruns semblaient plus transpirés que lui, il était souffrant, mourant, en phase terminale. Autour de lui, les autres patients étaient déjà morts ou n'allaient pas tarder à rejoindre l'au-delà. Les scientifiques quittaient tous la tente sans raison. L'un des médecins voyaient que son état se dégradait et qu'il n'y avait plus rien à faire, il commençait à le débrancher, mais le pauvre garçon essayait de parler tant bien que mal.

«-N...on, pitié.....ai...aidez !»

Il voulait encore se battre, s'accrocher à la vie. Mais l'homme n'en a que faire, la Sakutia avait déjà fait son œuvre, et d'autres gens pouvaient encore être sauvés. Au même instant, un autre homme en combinaison entra dans la grande tente, portant une valise, il interpella le savant qui abandonnait le jeune homme à son triste sort.

«-Eh, que faites-vous ?

-On ne peut plus rien pour lui, la Sakutia a déjà fait son œuvre !

-Vous allez laisser un gamin mourir ?

-Il est condamné, on peut plus le sauver ! Dans moins d'une heure, il est mort, tous ses camarades sont morts, autant lui éviter une telle souffrance, il en a assez bavé ! Mes collègues sont partis car il n'y a plus rien à faire ici, alors il faut brûler la tente et les corps pour éviter la contamination, on n'a pas le choix !

-Attendez, laissez-moi faire, d'accord, on a besoin de vous ailleurs dans le camp, alors allez-y !

-Vous avez intérêt à sortir de là au plus vite ! Dit-il en partant.»

L'étrange personnage se dépêcha d'ouvrir sa valise après l'avoir posé sur le lit voisin vide, il regardait les écrans et l'état de l'adolescent qui le regarda en plissant les yeux, étant malade, il ne devait rien voir.

«-Pi...pitié...je...je veux pas...mourir !

-Non, tu ne mourras pas aujourd'hui, mon garçon, je t'en donne ma parole !»

Il prit une seringue avec du liquide vert à l'intérieur, il faisait attention à ne pas la faire tomber, puis il se rapprochait du malade.

«-Écoutes moi bien, tu risques d'avoir mal, mais ça peut te sauver la vie ! Je te demande de me faire confiance ! Je vais t'injecter du plasma sanguin extrait d'un singe vert, c'est l'unique échantillon que j'ai, je ne pourrai sauver que toi mais ça sera suffisant pour détruire la maladie !

-Pour...pourquoi...m..moi ?

-On aura tout le temps de revenir là-dessus plus tard ! Par contre, il risque d'y avoir des effets secondaires un peu gênant ! Attention, j'y vais ! »

Il lui administra le plasma sanguin vert dans le bras, le jeune garçon commença à souffrir, cet antidote faisait son effet. Il hurla en serrant les dents, ne voulant pas lâcher son cri de mort. Le sang du singe se répandit dans ses veines, il remuait beaucoup, et étrangement, sa peau changea de couleur, elle devint verte, ses cheveux aussi mais adoptèrent une couleur plus foncée, ses oreilles devenaient pointues. Cela ne surprenait pas le mystérieux homme, il s'empara ensuite d'un sac mortuaire, le déplia sur un brancard, et prenait le jeune garçon devenu vert dans ses bras qui commençait à retrouver son calme et respirait calmement.

«-Bon, je vais te sortir d'ici, OK ? Surtout, ne bouge pas, ne fais pas le moindre bruit ! Fais le mort, en fait !

-D'accord...ça...c'est pas compliqué... !»

Il le mettait dans le sac, le referma, et sortit de la tente avec un brancard. Le plan consistait à faire croire que l'adolescent était mort et il fallait le faire quitter le camp au plus vite, le garçon ne disait plus rien, mais il se sentait beaucoup mieux qu'avant, il semblait miraculeusement guéri, et même en pleine forme. L'homme réussit à s'éloigner du camp, les autres scientifiques trop occupés à lutter contre la maladie et ça remuait tellement dans le camp qu'on ne faisait pas attention à ce que l'homme transportait, d'ailleurs ce n'était pas le seul à emmener un corps. Il allait en direction d'une jeep qui était garé derrière un gros rocher. Une fois à l'abri, l'homme retira sa combinaison, un homme à la barbe et aux cheveux grisâtres, il jetait la combinaison au loin, ensuite il ouvrit le sac mortuaire, libérant l'adolescent à peau verte qui avait encore du mal à marcher et se sentait un peu mal, mais il n'était plus mourant.

«-C'est normal, ça va passer ! Il faut que ton organisme s'habitue à cette transformation ! Il est en train de détruire de ce qui reste de la Sakutia grâce au sang vert !

-Je...je me sens bizarre, je sais pas comment expliquer mais.....attendez, c'est moi ou ma peau est verte, là ?

-Je t'avais dit qu'il y' aurait des effets secondaires un peu gênant ! Maintenant, monte dans la voiture, il faut partir d'ici au plus vite !

-Mais qui êtes-vous ? Et pourquoi m'avoir sauvé ?

-On m'appelle le Chef. Nous aurons tout le temps de nous expliquer durant le trajet, Garfield, monte dans la jeep !

-Vous connaissez mon nom ?

-Bien-sûr, tu t'appelles Garfield Mark Logan ! J'en connais plus sur toi que tu ne le crois, allez dépêche toi, monte !»

Il monta dans la jeep rapidement, le Chef démarra en trombe, roulant sur un banc de terre et disparaissant au loin. Garfield regardait derrière lui le campement médical en pensant aux autres restés là-bas. Il était maintenant sauvé, guéri grâce à cet étrange homme qui se fait appeler le Chef. Les deux nouveaux amis font maintenant route vers une destination inconnue, là où ils seront en sécurité, surtout le jeune Garfield Logan, le miraculé de la Sakutia, ou le chanceux.  

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