Chapitre 43: Je te veux.
“-Tu parles de ce que Nick a dit tout à l’heure ? Au sujet de cette chose que t’aurai faite quand je suis arrivée ?
Il laisse un petit silence avant de me répondre :
-Oui c’est ça. Le soir ou t’as débarqué ici, je pensais que ce serait que pour une nuit, que j’allais plus jamais te revoir, et ce soir-là j’avais très, très soif …”
Il y eu un moment de flottement, j’ai l’impression de comprendre où il veut en venir et en même temps j’ai du mal à comprendre ses propos. Il a dû comprendre mon trouble car il se rapproche de moi, il pose délicatement sa main sur ma joue, ses yeux virent au rouge et il me dit :
“-Rappelle toi.”
A ces mots, un souvenir oublié resurgit de ma mémoire, je revois Drogo se rapprocher de moi dans la cuisine et il … me mord ??? Oh mon dieu mais comment j’ai pu oublier ça ! Je suis prise de panique quand je repense à la douleur que j’ai éprouvée et au sang qui coulait dans sa bouche a n’en plus finir. Il a essayé de me tuer, Drogo a tenté de me tuer !! Ni une ni deux je me lève et tente de fuir dans ma chambre mais il me rattrape et me retiens. Il me colle contre son corps et avec sa main il tient mon visage de sorte à ce que je sois obligée de le regarder dans les yeux. Des larmes ruisselle sur mes joues et j’essaye d’articuler tant bien que mal :
“-Tu... tu as voulu me tuer.
Drogo desserre son étreinte et me dit.
-Non, pas du tout Anna je... j’avais pas l’intention de te tuer, il fallait que je boive mais je ne comptais pas te vider de ton sang je te le promets.
-Laisse-moi partir s’il te plait, j’ai peur. Dis-je en sanglotant.
Drogo me relâche complètement et s’éloigne un peu de moi.
-Je te jure que ça n’arrivera plus Anna, tu n’étais qu’une étrangère venue la pour la nuit, mais c’est plus le cas aujourd’hui, tu n’es pas une étrangère à mes yeux, bien au contraire. Je pourrais pas te faire ça maintenant, il faut me croire …"
Mon poult redescend légèrement, je tente de me calmer et me rassois sur le canapé, je ne sais plus quoi penser. Il m’a mordu ce soir-là et effectivement il n’a plus recommencé. A moins que j’aie d’autres souvenir qu’il m’a forcé à oublier, il faut que je lui demande.
“-Comment t’as fait ça Drogo, dis-je en reniflant, comment t’as fait pour me faire oublier ça ?
Il soupire longuement avant de me répondre.
-Nous les vampires avons des capacités particulières en plus de notre immortalité. Certains d’entre nous, dont moi, avons le pouvoir d’envoutement ou de suggestion, appelle ça comme tu veux. Ça signifie qu’il me suffit de suggérer quelque chose a quelqu’un pour que la personne soit contrainte de m’obéir. En l’occurrence ce soir-là je t’avais ordonné de te tenir tranquille le temps que je boive et je t’ai ensuite contrainte à oublier cet événement. C'est la seule fois où s’est arrivé et encore une fois ça ne se reproduira plus poupée, je te le jure.
-T’as bien intérêt à plus jamais recommencer, dis-je toujours en pleurant, j’ai cru que j’allais mourir c’était horrible.”
Je fonds en larmes et Drogo me prend dans ses bras, ne cessant pas de s’excuser et de caresser mes cheveux. Il essaya de me consoler une bonne vingtaine de minutes avant que je finisse par retrouver mon calme. Je réussi à me convaincre que ce qu’il dit est vrai, que maintenant on est ami et il ne me fera plus jamais ça. Je repense à la fois où il m’a protégé face à Loan et cette pensée acheva de me calmer. Je suis toujours contre lui, il me sert fort dans ses bras et étrangement je finis par me sentir bien, la, blotti contre son torse musclé et encerclée par ses bras puissants. Il finit par s’éloigner légèrement de moi pour à nouveau prendre mon visage dans sa main, il me regarde intensément, j’ai déjà vu ce regard.
“-Il faut que tu me croies Anna, t’es trop importante pour moi pour que je puisse me comporter de la sorte encore une fois.
Mon cœur accélère à ces mots.
-Je te crois, dis-je.”
Nos yeux ne se quittent plus, il caresse lentement mon visage et ses doigts descendent peu à peu vers mes lèvres, il les dévore des yeux. Je sens ma tension monter d’un cran. Je comprends instantanément à quoi il pense, il attend juste que je lui fasse comprendre que j’en ai envie aussi. Alors sans plus y réfléchir j’avance doucement mes lèvres des siennes et y dépose un timide baiser. Je sens un sourire se former sur ses lèvres et il me rend mon baiser avec plus d’ardeur, ses mains parcourent toujours mes joues, mes cheveux, mon cou. Nos bouches ne se séparent plus, elles se goutent, se dévorent et peu à peu un violent désir surgit au creux de mon ventre. Les gestes de Drogo se font plus pressant aussi, mais toujours avec autant de douceur. Il se sépare lentement de moi pour me demander :
“-T’en a envie poupée ?
-… oui.
-parfait, parce que moi j’ai terriblement envie de toi, je te veux, Anna.”
Et à cet instant je perds le contrôle, mais dans le bon sens du terme. On se lève tous les deux du canapé et on se déshabille mutuellement, toujours en s’embrassant. Drogo détache ma robe et la fait glisser à mes pieds avant de se reculer légèrement pour mieux m’observer. Je vois l’envie dans son regard.
“-t’es tellement belle Anna.”
Je sens mes joues rougir et mon désir devenir plus fort, je m’avance vers lui et lui ôte son t-shirt, son torse froid est incroyablement bien musclé, je passe mes mains dessus comme on toucherais une œuvre d’art. J’y dépose de petits baiser avant de remonter à sa bouche que j’embrasse avec férocité.
“-On dirait que ma petite chose se lâche enfin, dit-il en souriant.
-Je croyais que j’étais ta poupée ce soir, répondis-je avec une pointe de sarcasme.”
Il rigole et s’avance vers moi, il attrape de nouveau mes lèvres et laisse courir ses mains sur mon corps, ce froid délicieux qui descend de plus en plus m’électrise au plus haut point. Il s’est débarrassé de ses chaussures et de son pantalon et revient vers moi pour me retirer les derniers vêtements qui me cache à sa vue. J’ai une seconde d’hésitation quand il tente de retirer mon soutien-gorge qui est vite balayé par ses milliers de baisers qu’il dépose dans mon cou. Sa bouche descend lentement vers ma poitrine, j’ai l’impression d’être fiévreuse.
Si Drogo est fait de glace je suis moi faite de feu, tout mon corps est brulant et je n’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir enfin le sentir en moi. Sa langue passe sur mes tétons qui se dressent sous l’effet du désir, je ne peux m’empêcher de lâcher un petit gémissement. Je passe ma main dans ses cheveux et le pousse un peu plus contre ma poitrine. Pendant que sa bouche est occupée avec mes seins, sa main descend doucement vers mon intimité, il finit par glisser ses doigts sous ma culotte et commence à jouer avec mon clitoris, déjà gonflé.
Mes gémissements se font de plus en plus fort, plus intense au gré de ses mouvements. Il finit par lâcher mes seins et se redresse. Drogo me retire mon sous-vêtement et m’installe sur le canapé, une fois assise il m'écarte légèrement les jambes et plonge son visage entre mes cuisses. Un long râle de plaisir s’échappe de ma gorge au contact de sa bouche, sa langue glacée contraste avec la chaleur de mon corps et la sensation n’en est que décuplée. Des frissons parcourent tout mon corps, ma respiration devient haletante et après des minutes intenses à stimuler mon intimité et sentant que j’étais à deux doigts de jouir il se redresse et me regarde en souriant.
“-Pas maintenant poupée.”
Il attrape alors ma main et m’oblige à me relever, il retire son boxer et expose son sexe, fièrement dressé. Il s’approche de moi et m’embrasse à nouveau, ses lèvres sont si douces et ferme à la fois. Soudainement, Drogo me soulève et me colle au mur, il place ses mains sur le mur de chaque côté de ma tête, je m’accroche à son cou et enroule mes jambes autour de sa taille, je frémis déjà à l’idée de ce qui est sur le point de se passer. Drogo ne se fit pas prier et après avoir collé son sexe au mien il commence à y entrer lentement, je lâche un petit gémissement.
“Je t’ai fait mal poupée ? Dis-le-moi si tu veux que j’arrête.
-SURTOUT PAS ! Continue !”
Il se mit à rire et il s’enfonça de plus en plus en moi, j’en ai la tête qui tourne. Il entame un va-et-vient parfaitement rythmé en moi, nos corps s’épousent parfaitement, sa tête posée près mon épaule, je l’entends gémir à mon oreille. Quel son divin, savoir qu’il aime ça m’excite encore plus, je dois faire un gros effort pour ne pas jouir tout de suite. Drogo relève la tête et, toujours en me pénétrant, s’accroche à mes lèvres avec les siennes, nos gémissements ne font que s’amplifier et nos désirs aussi. J’ai l’impression d’être entré en transe, tout mon corps tremble sous l’effet de ses coups de reins, mon sexe est trempé, je sens que je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps.
Contre toute attente Drogo se retire et me pose par terre, mes jambes se dérobent et il me rattrape de justesse, il me porte en rigolant de me voir si fébrile. Il me dépose délicatement sur le canapé et se met sur moi, je le sens une nouvelle fois rentrer en moi. Je soupire de plaisir, j’agrippe son dos et embrasse son cou pendant que ses à-coups se font de plus en plus pressant. Il ne va plus tenir longtemps lui aussi, je le sens. Nous nous embrassons à nouveau et ce baiser finit de nous achever, Drogo éjacule en moi en poussant un long râle pendant que je jouis tout contre lui.
Je n’ai pas pu m’empêcher de crier mais heureusement Drogo place rapidement sa main sur ma bouche pour atténuer le bruit. J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure, nos respirations sont lourdes et bruyantes. Il ne s’est toujours pas retiré et avant qu’il n’en n’ai eu le temps j’entends des bruits de pas qui se rapproche rapidement de nous. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Nicolae débarquer en courant vers nous.