Coup de coeur

Chapitre 3 : Protection

1053 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 13/08/2017 22:17

"Hey ! Ça va ?" s'écrie le garçon en se jetant près de moi.

Je n'arrive pas à lui répondre... J'ai trop mal... Je continue à pleurer malgré moi. Je vais bientôt mourir, de toute façon.

"Laisse...moi...tranquille...

— Non !"

Ce simple mot me fit l'effet d'une décharge électrique. Personne ne devait se rapprocher de moi ! Personne ne devait être ami avec moi... Je suis décevante, voilà tout, et ce qui s'est passé le confirme très bien. Ça n'arrivait pratiquement jamais, la plupart du temps ma mère ne me parle pas. Mais quand elle m'a demandé pourquoi j'étais sortie... Je n'ai pas osé répondre, et elle l'a mal pris. Je lui avais alors dit ce que je ressentais, et...

"Je ne te laisserai pas !! Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as été battue ?

— Je... pense que... ça... se... voit... non ?"

Il fait un petit sourire et pose sa main dans mon dos... Je la sens à peine, mais... Sa chaleur me réconforte, me berce. Il me relève comme il peut, mais à peine suis-je debout que je retombe aussitôt, foudroyée par la douleur. Je me suis pas ratée, ma jambe gauche est couverte de bleus et de contusions. Il me relève encore et passe mon bras sur son épaule. J'arrive à marcher ; péniblement, car toutes mes blessures se réveillent cruellement.

Je ne sais pas où il m'emmène... Pas dans la maison, quand même ? Paniquée, j'essaie de me dégager de son étreinte, mais voyant ma résistance il me renverse légèrement en arrière pour me porter !

Je me sens terriblement mal... Les larmes me montent aux yeux mais je les retiens le plus possible et enfouis ma tête dans le torse du garçon. Je tremble rien qu'à l'idée qu'il m'emmène dans ma maison, que ma mère me découvre ainsi, tuméfiée et faible dans les bras d'un inconnu. Pourtant, il ne marche pas jusqu'à la porte d'entrée comme je le pensais, il marche plus longtemps. Je décide de lever la tête et le regarde droit dans les yeux.

"Où... où est-ce que... tu m'emmènes ?

— À l'hôpital.

— ...à pied ?...

— C'est pas loin, ça va.

— Je... suis pas... trop... lourde ?

— Non, et c'est ce qui m'inquiète encore plus. Qu'est-ce qui s'est passé ?"

Qu'est-ce que je pourrais lui dire ? Il ne comprendrait pas. Et je ne veux pas non plus qu'il m'emmène à l'hôpital, ça ne servirait à rien, j'ai toujours droit au même discours quand je vais là-bas. Je préférais encore qu'il me ramène chez lui plutôt que de voir un médecin qui me répèterait ce que je sais déjà.

"Je... pas d'hôpital... s... s'il te... plait...

— Mais tu te rends compte de l'état dans lequel tu es ? Il te faut absolument un médecin !

— Non... ce... c'est inutile..."

Il ne chercha pas à discuter davantage et contre toute attente, me posa sur mes jambes. Elles tremblèrent aussitôt et je tombai par terre. Je relevai la tête et vis qu'il me toisait avec dédain, un regard dont j'avais l'habitude mais qui réussit à me mettre mal à l'aise.

" Si tu ne veux pas mon aide, débrouilles-toi toute seule. Je ne suis pas ton toutou qui doit venir quand tu en as besoin. Je ne suis pas un super-héros qui sauve les gens. Je suis un gars normal et je veux le rester. Et si tu veux continuer à souffrir, te gêne pas. Je sais même pas pourquoi je suis venu, au fond.

— C'est toi qui m'a empêchée de me débrouiller seule cet après-midi. Je ne veux plus souffrir.

— Et tu veux mourir davantage ?"

Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire. Je me sens parfaitement ridicule de ne pas pouvoir me justifier clairement. Mais si je lui disais, il ne comprendrait pas. Il est encore fragile, je le sens. Il n'est pas prêt à affronter la réalité en face.

Il s'accroupit en face de moi et me plante ses yeux verts dans les miens, en levant un peu mon menton.

"Allez, tu peux e dire s'il y a un problème.

— Ce... c'est débile ! Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, et je devrais te raconter ma vie comme ça, pendant la nuit ? Tu te mets le doigt dans l'oeil, ma parole ! Ça ne concerne que moi !

— Peut-être que je peux t'aider."

Sa voix tremble. Il n'est pas le prince charmant que toutes les filles rêvent d'avoir, même s'il veut l'être. Il essaie de se convaincre de mensonges en espérant embobiner d'autres gens avec lui. Désolé, ça ne marche pas avec moi. Pourtant...

Je soupire. Il ne me lâchera probablement pas avant d'avoir eu des explications. Autant les lui donner pour qu'il s'en aille, même si j'hésite. Je ne sais même pas pourquoi j'hésite. Il ouvre ses bras sans prévenir et m'en entoure. Il est si naïf... J'essaie de ne pas trop me laisser aller.

"Tu veux vraiment savoir mon problème même en sachant que tu ne pourras jamais rien y faire ?

— Oui, dit-il avec un temps d'hésitation. Je suis sûr que j pourrais y faire quelque chose, quoi que tu en penses. Je veux savoir."

Je prends une profonde inspiration avant de me lancer. Même lui a l'air moins serein de son choix. Si ça se trouve, il va le raconter à tout le monde, et ils vont tous venir vers moi, pour une raison ou pour une autre.

"Je suis malade et je mourrai bientôt. Le jour de mon anniversaire.


HEY !!!!! Comment ça va les gens ????

J'ai le sentiment que cette fanfiction romantique vous plait, donc je continue parce que je pense que ce serait dommage d'arrêter là. Surtout continuez à commenter, pour que je puisse avoir une idée précise de ce que je fais.

Merci à Clamiroyal Chozix et Mimicook de me suivre, de commenter, ainsi qu'à Hedzo (j'espère que je me suis pas planté dans le pseudo), voilà j'aime remercier les gens

Salut salut !!!!!


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