Un pour quatre

Chapitre 2 : Vie

5586 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/02/2021 14:25

Bonjour à tous !

Et me revoilà, pour la deuxième année de mon compte, et pour ce deuxième chapitre !

J’espère que votre patience sera justement récompensée, et que cette suite vous plaira ^^

Petite note pour EvilNight38 : Contente de t’avoir surpris ! (Surtout toi ^^) Et j’espère que cette suite sera à la hauteur de tes attentes !

Petite note pour Mimicook : Vraiment ? Je serais impatiente de lire cette fameuse histoire ^^ (Elle ne ressemble à rien de ce que je connais, ou que je me souviens...) Et contente que tu aimes les personnages, je les adore aussi ^^ J’espère que ta patience sera récompensée !

Bonne lecture à tous !!!

(PS : Je suis vraiment fière de ce chapitre, il me fait bien rire ^^ J’ai sous-estimée le potentiel de fun que j’ai avec cette fic ! J’espère que ce chapitre vous fera autant rire que moi !)

(PPS : J’ai un peu modifiée ce chapitre, suite au commentaire de ce très cher ami Sherlock Holmes. Son commentaire est normalement encore visible, si vous voulez voir ce que j’aurai pu modifier.)

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-Je peux prendre la suite, Tarna ?

-Oh ! Vas-y, Luna ! Il n’y a pas de problème !

-Yay !

-Mais essaie d’écrire correctement !

-Promis !

C’est le matin. Les nuages sont dans le ciel, et nous sommes déjà sorties de notre maison.

Le temps a bien passé, depuis la dernière fois que nous avons écrit ! Fly ne trouvait pas notre vie passionnante, alors elle a décidée d’attendre...

Et je reprends le clavier un an après ! C’est énorme !

En un an... Eh bien, nous sommes au lycée, maintenant ! Oui, nous avons notre brevet ! N’est-ce pas génial ? C’est grâce à Tarna, tout ça !

-Oh arrête...

Et maintenant que nous allons au lycée, nous avons fait de nouvelles rencontres, nous avons eu de nouveaux professeurs...

Mais une chose n’a pas changée, notre meilleure amie ! Selena, une jeune fille blonde aux cheveux longs, tout aussi gentille qu’Eilie...

-Luna !

Tout aussi intelligente que Tarna...

-Vraiment ? Dans quel sens ? Oh, elle a une meilleure moyenne en math...

Et tout aussi belle que Fly !

-Q... Quoi ?

Nous la retrouvons tous les matins, devant l’arrêt du bus. Hélas, nous ne sommes plus dans la même classe... Ce qui me rends triste...

-Et moi seule, on dirait...

-Mais non, moi aussi, je trouve ça triste !

-Oh, merci Eilie !

Enfin. De toute manière, nous la voyons tous les jours ! Comme... Aujourd’hui.

Cette journée commence comme toutes les autres. Se réveiller à six heures du matin, se préparer en quelques minutes pour ne pas rater le bus... Marcher, en écoutant DAgames hurler dans les oreilles...

-On pourrait pas changer un peu ? Je préfère Yianna Terzi...

-NON !!! Hors de question ! Il est trop doué !

-Aurait-on trouvé l’idole de Fly ?

-N’importe quoi. C’est juste bien à écouter.

-Quelqu’un qui hurle sans arrêt ?

-JE T’INTERDIS DE DIRE QU’IL HURLE SANS ARRÊT !!!

-Arrêtez de vous disputez vous deux...

-De toute façon, j’ai de quoi mettre tout le monde d’accord.

-Hum ?

-L’ost d’Octopath est meilleure. Non négociable.

-Je suis d’accord, Eilie !

-Voyez ?

-T’as de la chance...

Nous prenons le bus, et nous arrivons vite au lycée. Nous marchons quelques mètres avec Selena, en parlant de tout et de rien...

-Surtout de rien en fait... On devrait peut-être songer à des sujets de conversations plus...

-Oh non elle est repartie...

-Heureusement que j’écris, ce coup-là !

-JE CONFIRME !!!

Nous faisons la conversation encore un petit moment, mais Selena remarque une de ses amies au loin. Elle n’est pas dans notre classe, c’est triste... Alors elle repart, rejoindre cette camarade. Après s’être séparées de Selena, nous rejoignons nos deux fidèles amis. Toujours les mêmes, depuis un an, qui attendent, quel que soit le portail.

-Vraiment rien à faire...

-Louise !

La première vient vers nous. Elle est plus petite, un peu plus jeune, et ses longs cheveux bruns trainent derrière elle. Elle porte son traditionnel sweat noir doté de l’inscription « ACDC » écrite en jaune et un pantalon noir.

-Coucou Nanache ! Soufflons-nous

Son véritable nom est Anna, mais Nanache... Ça fait penser à la ganache, et c’est bon la ganache !

-Ce surnom est un peu ridicule maintenant que j’y pense...

-Mais !

-Moi j’aime bien. Et elle aussi, j’ai l’impression. C’est le plus important, non ?

-Mais... Je me pose une question...

-Quoi, Tarna ?

-Pourquoi Louise n’a-t’elle pas de surnom ? Je veux dire... Tous nos amis ont des surnoms, que nous leur avons choisi, de Nanache à Jean-Edouard, en passant par Susie, mais... Mais Louise n’en a aucun...

-Hum... Tu as raison...

-Nos noms sont déjà des surnoms ! Et quatre surnoms pour une seule personne, c’est déjà pas mal, non ?

-Au pire, c’est pas SI grave, si ? La seule que ça dérange, c’est Tarna.

-Et moi aussi, maintenant...

-Tu t’y mets aussi, Eilie ? Oh c’est pas vrai...

Anna sourit. Elle sourit tout le temps, même quand elle est triste, même quand elle est confuse, ou en colère, elle sourit tout le temps !

Et son sourire a quelque chose de détendant... Oui, c’est bizarre, mais que voulez-vous ! Un sourire, c’est sacré !

-Quelle belle leçon de vie...

-T’as vu ça ? Et je l’ai trouvée toute seule !

-Et mon ironie, tu l’as trouvée toute seule ?

-Fly !

-Ne l’écoute pas, Luna. Elle est jalouse.

-Jalouse ? Moi ?

-Surtout toi, oui !

-La ferme, Tarte !

-Je suis Tarna ! Tu es si idiote que tu as oubliée ?

-On cherchait des surnoms tout à l’heure, non ?

-Reprend, Luna... On ne va pas s’éterniser avec Fly...

Anna, toujours le sourire aux lèvres, a alors une question.

-Tu as révisé, pour le contrôle ?

...

...

-Tarna ?

-MAIS COMMENT J’AI FAIS POUR OUBLIER CA ??? C’était un contrôle sur quoi, d’ailleurs ? Bon sang, mais c’est pas possible !

-Arrête de paniquer ! On va trouver une solution... Je ne sais pas encore comment, mais on va la trouver !

-Mais comment on va faire ? Je ne peux quand même pas avoir encore une boite !

-Euh... Passe-moi le corps, Luna !

-Hein ? Mais...

-JE VAIS IMPROVISER !!! Cette imbécile a une mémoire sélective, je n’y peux rien !

-Moi au moins j’ai une mémoire !

-On va y aller au talent ! Nous affirmons

-Au talent ? Vraiment ?

-J’AI IMPROVISÉE OK ???

-Au talent ? Tu risques de ne pas y arriver !

L’autre ami arrive. C’est Robin, un garçon aux cheveux roux et à la barbe poussant un peu sur son visage montrant le sadisme.

-C’est pas gentil...

-C’est lui qui a commencé.

-Bonjour, Robin. Nous répondons

Nous lui serrons la main, et on rentre immédiatement dans le lycée. Ce n’est qu’un lycée de petite ville... Mais passer de 300 élèves au collège à plus de mille au lycée... Ça fait quand même quelque chose.

-Hey, Louise.

Nous nous retournons vers Robin. Lui et Anna s’échangent un petit rire.

-Quoi ? Nous demandons

Robin pose alors ses deux mains sur nos épaules, et sort dans le plus grand des calmes :

-Ce n’était qu’une plaisanterie ! Il n’y a pas de contrôle aujourd’hui !

-QUOI ???

Nous nous dégageons de lui.

-QUOI ??? MAIS QUEL...

-Oh bon sang, j’aurai du le savoir...

-GRRR... ME FAIRE UNE FROUSSE PAREILLE !!! Il va me le payer... Je vous jure il va me le payer...

-Wow, calme-toi, Tarna ! S’énerver comme ça ne va...

-Fly ?

-Quoi, Luna ?

-Passe-moi le corps...

-J’y pensais aussi...

-Espèce de saloupiot... Sort Louise dans la vraie vie

-Ça, c’est pour la fois ou...

-Hey !

Robin est coupé par notre groupe d’amis, qui n’est qu’a quelques pas. Oui, même si la sonnerie est pour bientôt, nous nous retrouvons devant le bâtiment principal.

-Il faudrait peut-être expliquer qu’il y a deux bâtiments dans le lycée... Un principal, et un pour les maths, qui fait surtout internat...

-Ou peut-être pas, puisque tu viens de le dire !

-...

-Bah bravo Tarna !

-Oh arrête, je suis à CA de tout casser... Une plaisanterie pareille...

Le premier à venir est Noé. Il est grand, fort... Le cliché du sportif. Avec des lunettes. Et un côté solitaire. Cependant, il est l’une des personnes les plus gentilles de ce bas monde !

-Bienveillantes serait mieux...

-Mais c’est moi qui écris !

-Laisse la, Tarna. Tu prendras la suite après.

Lui et nous, nous nous serrons la main. Un seul coup brusque.

-J’espère que cette fois tu as bien dormi... Nous sortons

-Pfff... Arrête un peu... Il soupire en levant les yeux

-Jamais !

-Eilie...

-Quoi ? Il est pas assez grand pour veillez sur lui tout seul !

-Mais t’es pas sa mère !

-Je suis déjà la vôtre, un de plus ou de moins...

-Tu n’es pas notre mère !

-Moi je trouve que si un peu quand même...

-C’est la plus sage, il faut l’avouer...

-Frangin ! Nous nous écrions

-Oh... Salut, Frangine ! Ou sœurette !

Nous nous tournons vers un garçon de la même taille que Louise. Il a des cheveux noirs courts, des petits yeux, un air endormi, et...

-Et c’est mon frangin !

-Pourquoi tu as tant de sympathie pour lui, Fly ?

-C’est mon frangin ! C’est tout !

-Tsss... Et pourquoi lui ?

-Je sais pas, c’est juste mon frangin.

-Mais nous on est quoi ?

-... Des colocataires ?

-Donc tu le préfères à nous ?

-Mais c’est mon frangin !

Nous posons notre bras autour de son épaule, dans une étreinte fraternelle. Son véritable nom est Florian... Mais nous -pardon, Fly, aime l’appeler Frangin. Pour une raison inconnue...

Enfin, il est très, très sympathique, et c’est l’un de nos premiers nouveaux amis au lycée. Bien que nos avis diffèrent souvent, nous sommes tout de même assez semblables...

Derrière lui, il reste encore un jeune garçon... Qui est le plus âgé d’entre nous.

-Salut. Il fait sobrement

-Salut, Léo ! Nous faisons

Il est aussi grand que Louise, avec des cheveux noirs lui couvrant presque l’œil gauche. Il est le plus délirant de nous tous. Bien qu’il semble sérieux, voir têtu à certains moments... Ces faciès parfois délirants et sa bonne humeur communicative inspirent le rire et la plaisanterie, quel que soit le moment.

Il se trimballe, au lieu d’un sac classique, une sacoche noire... Et, petit détail qui fait tout l’homme, l’un des manteaux les plus beaux du monde !

-Luna ?

-Mais il est tellement beau ! On dirait Sherlock Holmes !

-C’est désespérant.

-On est quatre pour ce corps, c’est mort, je ne sortirais pas avec lui !

-Mais j’ai jamais dit ça Fly !

-Te voilà prévenue...

-Je m’en fiche de lui ! C’est le manteau qui est cool !

-Mouais...

-ARRÊTE CA TOUT DE SUITE !!! Tu sais que les mecs, ça m’intéressent pas !

-Je sais, je te taquine, c’est tout !

-Méchante...

-Puis-je écrire à mon tour, Luna ?

-Bien sûr Tarna !

-Alors je m’en occupe !

Oui, nous avons parlé de nos amis originaux, il y a déjà un an... Ce n’était pas un mensonge ! Même après des changements, ils sont toujours aussi délirants que les précédents !

Mais c’est notre bande d’amis, et nous ne la changerons pour rien au monde.

-Une bonne bande de cassos, oui.

-FLY !!!

-Wow, a trois contre moi ?

-Ça va pas de dire un truc pareil ?

-C’est bien trop cruel !

-Espèce de monstre !

-Mais...

-Tu me déçois énormément... Si tu savais...

-T’es trop méchante !

-Heureusement que je ne suis pas grossière comme toi ! Je m’en voudrais, sois en sûre !

-C’ÉTAIT UNE BLAGUE !!!

-Louise ? Nous entendons

Nous secouons la tête d’un coup, pour se sortir de nos pensées. Les disputes mentales créent pour les autres des moments d’absences... Plus ou moins justifiables.

-Oui ? Nous soufflons

-Tu semblais pensive. Affirme Léo

-Ah, désolée !

-Je vous jure que...

-LA FERME FLY !!!

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!

La sonnerie... Autant salvatrice que destructrice... Elle signe à la fois la liberté, et l’incarcération. C’est incroyable, un bruit si commun...

Oh, nous nous égarons une nouvelle fois !

-Oh non, on rentre... Souffle Florian

-J’ai tellement la flemme... Affirme Robin

-Bon. Bah moi je vais monter, hein. Fait Noé

Il part en avant, avec de grandes enjambées. Il est si grand, en même temps...

-Attend moi ! S’écrie Anna

Elle la suit, et ils partent tous les deux vers deuxième étage. Nous voyons les autres avancer un peu, et nous nous dirigeons nous aussi vers le même étage.

Nous sommes en anglais, pour cette première heure de la journée. Une journée qui commence bien en perspective !

Les seuls amis qui partagent cette langue avec moi sont Noé et Florian. Notre classe est trop nombreuse pour que nous soyons tous en anglais. La salle est trop petite, comprenez ?

Nous rentrons immédiatement dans la salle, et nous nous installons dans un coin. Florian et Noé partent plus loin, je suis au premier rang, contrairement à eux.

La professeure, Mme Tregnyr, commence déjà à faire l’appel. Nous sortons notre trieur, notre pochette... Un cours classique commence déjà.

Mais quelque chose arrive. Qui n’est, évidemment, pas commun. Quelqu’un toque à la porte. Le principal entre immédiatement. Un homme assez âgé... Mais je ne lui manquerais pas de respect, il est très aimable, et compétent.

Nous nous levons tous. Mais le principal n’est pas seul.

Il est accompagné d’une jeune fille. Je ne l’avais jamais vue avant. Elle semble avoir notre âge, bien qu’un tout petit peu plus... Je ne dirais pas âgée, mais... Peut-être mature ? Vous savez, le même effet qu’a Eilie par rapport à nous autres...

Cette jeune fille porte un tee-shirt blanc, une salopette bleue, et un pendentif en forme de cœur. Sans oublier ses lunettes noires. Elle est brune, a la peau mate, et un visage assez rond.

-Wow...

-Eilie ?

-Asseyez-vous. Demande le principal calmement

Nous nous asseyons dans un bruit coordonné de chaises.

-Je...

-Eilie, est ce que ça va ?

-...

-Je vous présente Angèle. Reprend le principal. Elle vient d’arriver dans la ville de Noivon, et va dès à présent intégrer votre classe. J’espère que vous allez lui faire un bon accueil.

Nous sourions, comme le reste de la classe. Il ne devrait pas y avoir trop de problème... Cette classe, même si je ne parle pas de tout le monde, est globalement accueillante.

-Hum. Eilie ?

-...

-Est-ce que tu pourrais me répondre, s’il te plait ?

-...

-Mais qu’est ce qu’il peut bien lui arriver ?

-Oh ! Je crois que...

-Eilie ! Réveille ! J’aimerais bouger, moi !

-... Non, je garde le corps.

-Quoi ? Mais...

-Je sais, je sais, je sais !

-Luna, arrête de t’exciter comme ça ! On a assez de problèmes !

-Haha ! Je sais ! JE SAIS !!!

-Présente-toi, je t’en prie. Demande le principal à la jeune fille

-Euh... Je...

Elle baisse un tout petit peu la tête.

-Je m’appelle Angèle, je viens de Nantes, et j’ai déménagé ici à cause du travail de mes parents... Et euh... Je suis contente d’être ici...

-...

-EILIE TU FAIS PEUR !!!    

-Bien ! Angèle, tu peux partir t’asseoir à côté de Louise, il reste une place. Affirme la professeure sobrement

Angèle part s’installer à nos côtés. Elle sort tranquillement ses affaires. Nous ne la regardons pas, d’abord. Mais...

-B... Bonjour... Moi c’est Angèle... Et toi ?

Nous nous retournons.

-Moi, c’est Louise. Enchantée... Nous soufflons

On se sourit quelques secondes.

-Eilie, réveille-toi enfin ! Que peut-il bien t’arriver ?

-O... Ouais... Je... Vais essayer... Mais... Je dois me calmer, d’abord...

Nous nous retournons vers notre trieur, et nous ne la regardons plus. Comme si le fait de la regarder... Nous faisait peur ?

-Je... Désolée, je dois retourner à ça... Nous affirmons

-Sortez vos feuilles d’exercices. Demande Mme Tregnyr

-O... Ouais, bonne idée...

-Eilie est louche.

-Fort louche.

Nous soupirons.

-Bon... Je...

Nous n’arrivons pas à sortir un mot, et nous revenons sur notre feuille.

Nous ne tournerons plus la tête vers la gauche... C’est sûr... C’est sûr...

Maintenant... Nous... JE vais rester sur la feuille, hein ?

-Ça cache quelque chose...

-MAIS LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !!!

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C’est déjà la récréation. Elle ne dure qu’une pauvre dizaine de minute, hélas... C’est bien trop court, pour prendre une pause !

-Eilie refuse toujours de prendre le corps ?

-Oui... Elle s’est cachée plus loin...

-Pourquoi est-elle comme ça ?

-Elle re-questionne son existence ou quoi !

-Bah... On dirait bien...

-Quoi qu’il en soit, je vais continuer le récit. Ce n’est pas avec sa médiocre crise passagère que notre aventure sera contée.

-Tant de mot pour juste dire : Je continue j’en ai marre...

Nous rejoignons immédiatement les autres. Ils sont à la scène. Un lieu au lycée ou des spectacles de théâtre on parfois lieu. Cet endroit est en plein milieu du parc du lycée. Un parc assez grand.

Ils sont tous là-bas. Nous voyons déjà Robin et Florian se courir après (pour quelle raison, je l’ignore... Nous l’ignorons toutes. Ils sont juste... Il faut que j’arrête de chercher du sens), pendant qu’Anna, Noé et Léo parlent entre eux. Selena arrive juste derrière nous. Elle nous sourit, et nous arrivons ensemble à la scène.

-Salut ! Nous faisons

-Enfin là ! Répond Léo

Nous rejoint la conversation d’Anna et des autres. Ils parlent de la nouvelle... Après tout, de quoi pouvaient-ils parler d’autre, de toute façon ?

« Elle vient de loin tout de même ! Rappelle Noé

-Oui, et d’une grande ville ! Reprend Anna

-Ca doit la changer d’ici... Souffle Selena

-Ouais, on est toujours un peu des paysans... Nous affirmons

-Louise ! Répondent les autres

-Fly !

-C’est bon, je retire ce que j’ai dit... Nous affirmons »

Nous sourions.

-Il l’empêche que l’eau courante on l’a eu la semaine dernière...

-Oh c’est pas vrai... Fait Anna

-Et Léo se chauffait au feu de bois. Nous reprenons

-Je confirme... Il y avait une forêt derrière chez moi, tu savais ? Rejoint Léo

-Hey, regardez !

On se tourne tous vers la voix de Florian. Une personne arrive de l’autre côté de la scène, un livre en main.

C’est Angèle.

-Elle est toute seule ? Nous demandons

-Elle n’a pas du rencontrer grand monde... Affirme Selena

-Si elle est arrivée hier... Renchérit Anna

On reste en silence un petit moment. Personne ne sait maintenant quoi dire.

-On va pas la laisser toute seule tout de... Louise ? Fait Noé

Il s’arrête en nous voyant avancer.

-Eilie ? Que fait...

-J’y vais.

-J’y vais.

Nous nous approchons d’Angèle. Elle lit, seule, sur un banc de pierre. Nous nous éclairons la gorge, avant de souffler :

-Hey...

Angèle relève la tête. Légèrement inquiète.

-Salut... Il y a quelque chose qui ne vas pas ? Elle demande

-Ouais... Euh... Je voulais te demander... Nous essayons de sortir

Nous lui sourions finalement, pour lui demander :

-Ça te dirait de venir avec nous ?

Son visage semble s’illuminer.

-V... Vraiment ?

-Ouais !

Anna vient derrière elle, ce qui la fait sursauter. Elle semble encore assez perdue, ici. Mais Anna la fait finalement sourire.

-On ne va pas te laisser toute seule, quand même !

-Je suis d’accord !

Selena arrive derrière elle. Elle lui sourit doucement, ce qui rassure Angèle.

-En plus, tu l’air sympa ! Alors reste avec nous ! Insiste Selena

-Tu ne vas pas le regretter, mwahaha...

Robin arrive derrière elle... De la façon dont il arrive toujours. Sinueusement. De façon flippante. Ca le fait rire. Des fois, c’est amusant... Mais la pauvre Angèle est bien trop intimidée.

-Robin, calme-toi un peu ! Nous ordonnons

Nous le reculons brusquement. Angèle a un mouvement pour l’éviter. Il sourit.

-Tu sais que je plaisante...

-Et ? Qu’est-ce que ça peut me faire ? Nous rétorquons

-Wow, Louise, calme-toi ! Demande Léo

Nous baissons les yeux, lorsque nous réalisons que cette phrase... est un peu dure, il faut l’avouer. Parfois, nous avons des accès de colère...

-A qui la faute, hein, Fly ?

-Tarna, avec toute la sympathie que j’ai pour toi... Va te faire voir.

-Q...

Et très souvent, c’est regretté. Très regretté.

-Pardon... Nous soufflons

-C’est pas grave. Répond Robin

Heureusement que Robin n’est pas du genre rancunier... Vu toutes les fois où on s’est mal parlé, franchement ! Enfin passons...

Angèle se lève, range rapidement son livre, et nous souris.

-Merci ! Je... Je veux bien rester avec vous ! Elle affirme

-Glups...

-Eilie ! Ça va ?

-Ouais... Ouais...

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!

-La sonnerie ? Déjà ? Nous faisons

-Oui, on doit déjà monter... Souffle Selena

Angèle nous souris. Nous avons cours de langue... Est-ce qu’avec un peu de chance...

-Tu fais quelle langue ? Nous demandons

-Espagnol. Et toi ? Elle redemande

-Italien. La prof n’est pas là.

On s’échange un petit regard.

-On se retrouvera en français alors ! Elle affirme

-Ouais ! En français ! Nous répondons

Nous lui faisons un petit signe, et elle se dépêche de monter. Les autres restent d’abord avec nous...

-Bah montez dans vos salles ! Nous ordonnons presque

Nous passons les bras autour des épaules de Florian.

-Viens, frangin ! On va au CDI, nous ! Nous faisons

-Bon, a plus ! Fait Noé

-A plus ! Nous répondons

Les autres partent, et moi et Florian, on part vers le CDI.

-Que t’est-il arrivé, Eilie ?

-Euh... Bah... Je... Hum...

-C’est Angèle ?

-O... Ouais ?

-Par l’enfer intergalactique, c’est impossible...

-Tihihi !

-Luna arrête !

-Bon. Tu veux en parler ?

-Parler de quoi !

-De ta réaction !

-Mais quelle réaction ! Soit plus claire, Tarna !

-Arrête, tu n’osais pas la regarder dans les yeux !

-Pourquoi, Eilie ?

-J... Je...

-Dit nous tout, nous t’écoutons.

-Contrôlez le corps, j’y vais.

-Eilie !

-Espèce de lâche !

-RIEN A FICHE !!! J’ai besoin d’être un peu tranquille !

-...

-...

-...

-Je prends le contrôle ?

-Vas-y, Tarna... Je suis pas motivée...

Nous entrons dans le CDI. Il n’y a pas grand monde. C’est normal, il est dix heures. Personne n’a de trou à cette heure-là.

-Tu vas faire quoi ? Demande Florian

-Je sais pas trop... Je vais chercher un livre, je suppose. Nous répondons

Je m’approche rapidement des livres fantastiques. Je n’ai pas de livre à lire, en ce moment...

-Nooooon Tarnaaaaaaaaaaa...

-Si Fly.

Et cela nous manque, de lire un peu. Nous cherchons un petit moment. Il n’y a rien qui nous intéresse vraiment...

-C’est un signe, Tarna !

Mais... Au fond d’une étagère... Un livre retient notre attention. La couverture jure grossièrement avec le reste de l’étagère. Une couverture brune, sans rien. Juste... Brune. Claire.

-C’est quoi, ça...

Nous murmurons. Personne n’est sensé parler, après tout... L’auteur est indiqué sur la couverture, une certaine « A. Balancia ».

Ou un certain, d’ailleurs.

La couverture est terriblement sobre. Un simple quatre, écrit en chiffre et en relief. Rien de plus.

-C’est trop bizarre...

-Oui, repose-le... Ça me fait peur...

-Je vais voir la documentaliste.

Nous nous approchons du bureau de cette dernière. Une femme à l’air grave, jeune, avec des cheveux noirs. Nous lui demandons en chuchotant :

-Excusez-moi... Que raconte ce livre ?

-On m’en a fait don, c’est un professeur qui l’a donné pour le CDI. Répond la documentaliste

-...

-C’est trop bizarre... Ne l’emprunte pas...

-Je vous l’emprunte.

La documentaliste ne pose pas plus de questions, et nous l’enregistre. Nous le prenons, et partons nous asseoir sur une table. A côté de Florian, qui lit une bd.

-T’as pris quelque chose ? Il demande

-Oui... Un livre étrange. Nous répondons

-« Quatre » ? Demande Florian en lisant la couverture

Nous hochons la tête.

-Je vais le commencer...

Nous l’ouvrons, et commençons.

-Sûre, Tarna ?

-Il m’intéresse, c’est tout !

C’est parti.

Quatre.

Un récit de A. Balancia.

Préface

Ce livre est un recueil de récits que j’ai retrouvé avec l’aide d’historiens. Mais ces récits concernent tous une unique légende, que moi et mes amis ont décidé de nommer la légende des Quatre.

Nous avons fait de très nombreuses recherches. Et j’espère que ce récit va vous plaire.

Les légendes que vous vous apprêtez à lire viennent d’Europe. Certains écrits ont été trouvés dans l’Europe de l’est, certains dans l’ouest... Peu d’écrits ont été retrouvés en France. Le récit est donc traduit en Anglais, Allemand, Italien, Corse même... Grâce à mes très nombreux amis.

Nous n’allons pas traiter les écrits dans l’ordre de leurs trouvailles, mais nous allons les traiter dans un ordre (supposé) de la légende.

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La jeune femme avait, selon les écrits, des cheveux « couleurs de pins ». Evoquant alors le vert. Alors que les teintures n’existaient évidemment pas.

Elle est réapparue de très nombreuses fois dans les récits, mais ses origines semblent prendre place avec une apparition soudaine. Les écrits parlent d’une femme douce et aimable, avant une soudaine transformation.

Les écrits sont partiellement effacés, mais les écrits parlent d’un endroit souterrain étrange. Rempli de « rouge sombre ». Clairement du sang.

-Tarna ?

Cette dernière relève la tête.

-Oui ?

-Tu ne t’es pas arrêtée de lire depuis qu’on est rentrée ! Affirme Fly

Tarna pose son livre à ses côtés.

-La journée est passée trop vite, et ce livre est bien trop passionnant...

-La journée entière est passée !

-Hum ?

-Et tu n’as même pas écrit notre histoire !

Fly en veut clairement à Tarna. Mais il est vrai que cette dernière est restée distraite tout le reste de la journée...

En sortant du CDI, la journée a repris des allures normales. Même Angèle, qui semblait timide, a commencée à s’habituer aux autres de la bande. Louise et ses esprits ont pris le bus pour rentrer chez elles. Elles sont séparées, et Tarna n’a pas arrêtée de lire. Ignorant les appels incessants de Fly.

-Oh... Tu as raison... Affirme Tarna

-Tu vois ?

-Mais pendant que j’y suis, franchement, je vais continuer ! Reprend Tarna

Elle replonge dans son livre. Son amie à côté d’elle grogne un peu.

-TARNA !!! S’écrie Fly

-Calmez-vous, s’il vous plait ! Supplie Luna

Elle essaie en vain de calmer le jeu. Hélas, ses deux amies sont bien trop caractérielles.

-Tu vas pas lire encore pendant des heures !

-Et pourquoi pas ?

-Les filles... Souffle Luna

Elle se tourne vers la plus grande, Eilie. Elle... N’aide pas beaucoup plus.

-C’est pas vrai, Eilie, aide moi aussi ! Demande Luna

-...

Eilie l’ignore totalement. Luna pousse un énorme soupir mécontent.

-Bah c’est sympa ! J’apprécie ! Répond Luna

-Tarna, tu ne veux pas sociabiliser un peu ?

-Eilie l’a assez fait, avec Angèle. Rétorque Tarna

-Hey ! S’écrie Eilie

Elle se réveille enfin, et s’approche de Tarna. Cette dernière rétorque sans attendre :

« Quoi, je dis faux, peut-être ? Madame veut devenir son amie mais ne peux pas la regarder !

-Non mais je rêve, tu vas immédiatement changer de ton avec moi ! Ordonne Eilie

-Et calmez ta colère aussi ! Pourquoi t’es si pénible, aujourd’hui ? Rajoute Fly

-Je demande pas grand-chose, juste un peu de tranquillité !

-Et moi, je demande juste que tu lâche ce livre, pour faire nos devoirs, pour m’aider dans mes calculs nuls de mon jeu, ou tout simplement pour que tu me parles !

-Oh parce que mademoiselle Fly veut sociabiliser à son tour ?

-SILENCE !!! »

Elles se tournent toutes les trois vers une Luna en pleur. Mais sous la rage.

-Arrêtez, c’est pas en se criant dessus que à arrangera des choses ! Tarna, tu poses ce livre, Eilie, tu te calmes, et Fly, tu vas t’asseoir, et te concentrer cinq minutes, c’est clair ?

Un silence de mort règne durant plusieurs longues minutes. Personne n’ose parler. En même temps, il est vrai que Luna ne s’énerve que très, très rarement. Et quand c’est le cas, les trois autres savent que c’est grave. Très grave.

Mais le silence est coupé au bout d’un long moment par un murmure de Fly.

-... Un Smash Bros ?

Tarna soupire presque de soulagement. Presque, car son soupire ressemble bien plus à un grognement.

-J’en ai bien besoin ! Je dois me détendre, là !

-Je suis d’accord. Et toi Luna ? Demande Eilie

Cette dernière sourit.

-Oui ! Je viens !

Elles partent toutes les trois vers le salon. La mère travaille, comme tous les soirs... Ce qui est bien pratique pour elles.

Elles s’installent sur le canapé, chacune prend sa manette.

-JE PRENDS Chrom. Affirme Luna

-Quoi ? Non, c’est mon tour ! Rétorque Tarna

-Vous allez pas vous disputer au sujet d’un prince aux cheveux bleus ! Répond Fly

-C’EST CHROM !!! S’écrient les deux fans

Elles se regardent toutes les quatre quelques secondes, avant d’éclater de rire. Oui, décidément, elles ne sont peut-être pas faites pour vivre toutes sous le même toit...

Mais elles vivent ensemble, alors elles doivent faire avec.

Elles vivent ensemble...

Vi#re... En#embl#...

En#e#b##...

#n##m#l#...

#n#...

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-Ah... Elles sont... Si adorables...

Je les regarde, toutes les quatre. Qu’elles sont belles, qu’elles sont belles... Elles me ressemblent, et en même temps... Elles ressemblent étrangement à leur père...

-Comment souhaitez-vous les nommez, Madame ? Demande un médecin

Je lève faiblement la tête, pour le regarder dans les yeux.

-Je... Je peux les nommer plus tard ? Je suis épuisée...

-Oh, bien sûr madame.

Je replonge le regard vers mes enfants. Elles sont collés les unes contre les autres, paisiblement... Les élevées seule ne vas pas être une chose aisée, mais...

Je sais que j’aurais tout de même son aide. Ou qu’il soit, il m’aidera, j’en suis certaine.

Il le doit...

-Madame ?

Je relève la tête.

-Oui ?

-Une jeune femme attend dans le couloir... Elle dit être de votre famille...

Je me fige brusquement.

-O# n##... P#s ##le...

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