Dragon Ball : Saiya-jin

Chapitre 5 : Le Namek Oragan

1066 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 21/01/2022 11:14

 Simultanément et sans se dire le moindre mot Goku et Végéta assaillirent la barrière de kikoha en espérant créer une brèche quelque part. Absolument rien ne découla de cette action, à part que Végéta était obligé d’esquiver ses propres attaques. Mais cette intrépidité chez les Saiyens avait de quoi mettre Oragan sur ses gardes, il ne les sous-estimerait pas, il les connaissait trop bien pour leurs laisser une opportunité de renverser la situation.

Il joint rapidement ses mains de la même manière qu’on effectue une prière et il s’égosilla jusqu’à que des individus répondirent à son appel. Ils étaient au nombre de sept, sept Namek d’environ deux mètres chacun entourèrent Végéta sans lui laisser la moindre échappatoire.


- Jamais je n’aurais cru revoir autant de Piccolo, dit-il en souriant, malheureusement pour toi, je vais les mettre en charpie.

- Tu te trompes, ce ne sont pas des Namek ordinaires, ce sont des esprits qui ont vécu au temps de notre première planète, ils seraient ce que vous appelez sur Terre des anciens rois. J’ai placé en eux une grande partie de mon Ki, tu auras l’impression de m’affronter sept fois en même temps.


Comme un seul homme, les sept anciens rois bondirent sauvagement sur Végéta.

- Quoi !? Je ne peux pas les toucher !? Encore un de tes pouvoirs !

- Enfoiré ! Végéta tiens bon ! S’écria Goku. Je n’ai pas le choix, il faut que j’atteigne de nouveau le niveau 3.


Le combat prenait des allures de massacre, la fatigue qui animait Végéta rendait ses mouvements de plus en plus désordonnés, son acharnement était admirable, mais de loin il ne ressemblait plus qu’à un homme qui savait que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Fil sur lequel ces assaillants s'amusaient de tendre à tour de rôle depuis qu'il s'était dé-transformer. Les yeux noyés dans son propre sang, il ne pouvait même pas se reposer sur ses oreilles qui sifflaient abondamment. Sans parler des immenses flots écarlates qui s'écoulaient de son corps à chacun de ses déplacements.

C’était avec tristesse et impuissance que Goku assistait à cette humiliation. Mais comment ces fantômes du passé pouvaient être transpercé ? Comment pouvait-il franchir cette satanée barrière ? Tant de questionnements pour si peu de réponses…


- Laissez-le quelques instants, j’ai besoin de lui parler, aussitôt qu’Oragan prononça ces mots, les coups s’interrompirent. Cette situation me fait sans doute passer pour le méchant dans cette histoire, tu ne trouves pas Végéta ?


Sa voix qui était habituellement si puissante et si captivante n’était plus le quart de ce qu’elle était :


- J’ai tué des tas de Namek de mes propres mains, c’est sûrement pour ça que tu es là…

- En effet, on peut dire que tes actions passées sont explicatives de mes desseins à venir. Comme tu l’as dit, tu as supprimé de nombreux Namek, je suis moi-même la progéniture de l’un d’entre eux. Est-ce que tu peux le croire, mon géniteur était tout bonnement incapable de donner naissance à qui que ce soit, mais sa haine envers les Saiyens et les hommes de Freezer était si grande qu’il a obtenu cette capacité. Je suis alors né en étant connecté à sa mémoire et celles de tous les Namek décédés à cette époque-là. Oragan désigna sa tête du doigt. C’est un véritable foutoir à l’intérieur, j’entends des cris, des pleurs, je ressens la détresse, l'impuissance et tout ça en permanence.

- Je croyais… Je croyais que grâce aux Dragon Ball, on vous avait tous ramené à la vie ?


Oragan se mit à soupirer :


- Les Dragon Ball… Les Namek sont un peuple faible, un peuple qui passe la majorité de son temps à s’adonner à des activités agricoles. Avons-nous eu réellement le choix de vous céder les Dragon Ball ? Je m'accorde à dire que non. D’un côté, nous faisions face à des mercenaires comme Freezer et ta personne. Et de l’autre, à des guerriers capables de les prendre par la force s'ils y le voulaient. Celui qui s'oppose à des tyrans sera toujours considéré temporairement comme un héros. Alors mes prédécesseurs ont choisi de suivre "le héros" et "d'accepter" les conséquences qui venaient avec ce choix. Je ne t'apprends rien en te disant que cette confiance, qui a été placée en Goku, nous a coûté notre planète. Une grande partie d'entre nous que j'estime comme des êtres aliénés ou des gens peu réfléchis voit en cela un échange équitable. Moi, je vois les choses un tantinet différemment, avant que vous n'arriviez la situation était déjà compliqué sur notre planète. Cependant d'énormes efforts avaient été fournis pour y pallier. Mais la convoitise qu'exercent les Dragon Ball et cet amour du combat qui demeure dans l'âme des Saiyens purs les ont balayé. Combien de morts avez-vous permis à cause de cet amour ? Combien de morts permettrez-vous encore à cause de celui-ci ? Sûrement des milliards. C’est pourquoi en vous neutralisant je rendrais un grand service à cette terre, que dis-je à notre Univers !


Végéta éclata de rire :


- Est-ce que tu t’entends parler !? Kakarot un génocidaire !? Le ton de Végéta redevenu tout à coup un peu plus sérieux. Si tu veux prendre ma vie parce que tu vois en cet acte comme une sorte d’expiation alors fais-le ! Je me disais bien que ma vie était devenue trop belle.


- Tu as raison, ta vie est devenue trop belle, votre vie à tous est devenue trop belle. Mais ne t’en fais pas, maintenant que j’ai privé Dendé de sa capacité à créer de nouvelles Dragon Ball et que mes aïeux ont détruit les Dragon Ball qui se trouvaient en état de pierre, vous irez beaucoup mieux !


- NANI !?


Cette nouvelle estomaqua nos héros… 

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