Pagne, Porte-jarretelle et Magnum 357

Chapitre 14 : Le deuxième effet Porte-Jarretelle.

3149 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 19/11/2021 09:25


Qu'est-ce qu'il venait de se passer, bon sang ? C'était encore des hallucinations ? De nouveau ces satanés rêves qui recommençaient ou bien ?


Il n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. Kaori venait de sortir en trombe de la pièce qui servait de vestiaire, le laissant comme un idiot sur le pas de la porte. Incapable de bouger au risque de provoquer un saignement de nez coupable, il n'avait pas pu la retenir.


Ryo avait pleinement conscience qu'il devait absolument se concentrer. Il faut dire qu'elle avait fait fort depuis ce matin. Et depuis qu'il était entré dans la villa, son esprit s'était perdu plusieurs fois, subissant de trop nombreuses pannes neuronales d'affilée.


D'abord, elle lui avait enfoncé un truc dans la bouche. Tout ça parce que, comme d'habitude, elle réagissait avant qu'il ait terminé ses phrases ... 

Et quand il avait découvert LE truc qui lui obstruait la gorge, il avait perdu quelques neurones. C'était encore pire que la petite culotte bleue ... C'était un porte-jarretelle. En soie et dentelle blanche. Ses préférés. Tellement sexy avec sa couleur angélique ... Un contraste entre l'idée de pureté induite par la nuance alors que, lorsque ces petites choses étaient posées sur la taille et les jambes d'une femme, celle-ci devenait ...


Il avait émergé peu à peu, tiré de sa rêverie érotique par l'aura brûlante de colère de sa partenaire. Il s'était retrouvé debout dans le vestiaire, tenant le magnifique porte-jarretelle entre ses mains, identifiant une désagréable sensation humide sur le col de son t-shirt.


Merde ! Ça recommence ... Et là, je vais m'en prendre une ... Avait-il pensé, en essuyant la bave qui avait coulé sur sa mâchoire, rentrant la tête dans les épaules, attendant sa lourde sanction.


Mais rien n'était venu et il avait regardé Kaori, effaré.


Quoi ! Pas de massue ? Pourtant, je l'aurais méritée ...


Elle était à nouveau en train de retourner son armoire tout en jurant. Quelques secondes plus tard, Ryo avait failli tomber à la renverse quand il avait réalisé ce qu'elle tenait dans ses mains. Elle était tout simplement en train de lui balancer son soutien-gorge devant le nez et il avait entendu, son esprit encore dans le brouillard :

- "Sors ton traceur de là ... Il faut qu'on trouve un moyen pour le poser sur les ravisseurs pour les suivre jusqu'à l'endroit où ils détiennent son petit-fils. Fais pas cette tête d'abruti, Ryo. Je sais que tu as mis un traceur dans la plupart de mes soutifs ..."


Il avait été forcé de le reconnaître mais il n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter truc débile, un grand classique à la sauce Saeba :

- "Et comme tu as toujours le don inouï de te faire enlever par tous les méchants qui passent par là, c'est toujours utile ... "


Et paf, il s'était pris une claque derrière le crâne.


Bien, ça remettra peut-être mes idées en place ... Avait-il pensé mais l'effet avait été de courte durée puisque ses doigts ne cessaient de sentir la douceur du sage assemblage de coton et dentelle rose alors qu'il tentait de défaire délicatement la couture centrale et ces sensations, à la fois délicieuses et atroces, avaient sans cesse réactivé les images collées derrière ses paupières.


L'autre jour : une culotte. Et aujourd'hui : une robe minuscule, une combinaison en cuir, un porte-jarretelle et, pour finir, un soutien-gorge ... Elle va me faire toute la panoplie ?


Il avait senti qu'il perdait peu à peu le contrôle de la situation.

- "Ryo ! Active !"

- "Hey, faut pas faire trop vite, c'est fragile et sensible, ces petites choses ..."


Et puis, elle lui avait ordonné de se retourner. Et là, il avait vu venir la catastrophe. Il avait eu du mal à se contenir, maugréant à voix basse :

-"Mais elle veut ma mort, c'est ça ? Elle veut m'achever, j'vois qu'ça ..."


Parce que, avoir gardé le dos tourné ne l'avait pas empêché d'entendre : il s'était forcé à fixer le mur en face de lui pour ne pas se retourner quand il avait reconnu le bruit de la fermeture éclair et le son du cuir de la combinaison qui avait définitivement quitté sa propriétaire ...


Oh là là ! Danger en perspective ...


Il s'était essuyé le front, tentant de reprendre ses esprits.


C'est quoi, ça ??? Kaori, ma Kaori, légèrement coincée, un brin inhibée et un tantinet nunuche, Kaori est vraiment en train de se déshabiller devant moi ? Enfin devant ... Plutôt derrière moi.


- "Voilà, c'est bon, j'ai fini ..."


Il s'était retourné. Et ... Incroyable. Il avait encore cette sensation étrange d'être en train de rêver. Elle était vêtue d'un costume d'infirmière. Et c'était bien pire que les petits tailleurs à fermeture éclair d'Eriko. D'autant plus qu'il y avait le porte-jarretelle. Elle l'avait enfilé.


Aïe.


Il avait senti son pantalon rétrécir d'une taille d'un coup.


Il faudra que j'achète des caleçons et des pantalons plus grands si ça continue comme ça ...


- "Allô ! Ryo ? Tu as fait une attaque ou quoi ?"

- "Hein ? Heuuu ? Hum, hum, hum... Non, non, moi, tout va bien ..."


Et puis, comme toujours, les mots avaient jailli de sa bouche :

- "Qu'est-ce que tu comptes faire déguisée comme ça ?"

- "Ohhh, je savais que tu ne pourrais pas t'empêcher de balancer une remarque idiote ... C'est normalement mon habit de travail. Mais j'ai refusé de le porter. En échange, je me suis engagée à me fournir chez Eriko à mes frais ... Mais personne ne sait ici qu'elle me prête ses tailleurs gratuitement ..." avait-elle ajouté fièrement.


Ryo avait répondu :

-  "Et tu trouves ça normal qu'on te demande de te trimballer habillée comme ça pour bosser ?"


Alors, moi, j'ai droit aux pyjamas trop grands et informes, aux joggings délavés et étirés, aux t-shirts larges et ce vieux pervers plein aux as, lui, il a droit aux tailleurs et au joli petit costume version Play Boy ??? Vais lui faire sa tête au carré, à l'Ancêtre, vieux croulant ou pas vieux croulant, handicapé ou pas handicapé, pas de quartier ... M'en vais lui dire ma façon de penser ...


Et puis, sans s'en rendre compte, il avait continué à haute voix :

- "Non mais je rêve ! Et après, c'est moi qu'on traite de pervers ! Incroyable ! Moi, j'ai même pas droit à la petite jupe quand tu fais le ménage ..."


Elle s'était figée, droite comme un piquet, visiblement vexée et l'avait regardé, les yeux pleins de défi :

- "Et donc je me déguise comme ça parce que j'irai là-bas et je vais récupérer la sauvegarde."


Ryo n'en avait pas cru ses oreilles et n'avait pu s'empêcher de rire en ajoutant :

- "C'est ça ton plan ? Un déguisement face à des yakusas ? Laisse-moi rire !"

- "Et bien, mon cher, sache que les hommes ont tous un point faible."

- "Ah oui ? Et comment connais-tu les points faibles des yakusas qui vont se pointer tout à l'heure dans la pièce d'à côté ?"

- "Pas besoin... Chaque homme a le même point faible. C'est ça."


Et là ... Là, il avait bien failli déraper quand elle s'était approchée de lui, de sa démarche féline et légère. Il avait senti sa gorge se serrer, son souffle diminuer, son cœur battre plus vite, pulsant contre ses oreilles au même rythme que celui des boutons pressions qu'elle avait ouverts, dévoilant le sillon de ses seins magnifiques : Tac. Tac. 


Elle s'était avancée vers lui, un doigt particulièrement suggestif dans sa délicieuse petite bouche, elle avait caressé ses lèvres veloutées ... Quel goût avaient-elles ? Une pointe de pêche ? De framboise ? Ou plutôt légèrement salées ?


Il avait perdu la notion du temps pendant un moment et ses pensées l'avaient transporté page 32 du Playboy n°167 d'avril 93, s'imaginant au milieu de la belle double page, peuplée de jolies infirmières dévergondées qui avaient toutes le visage de Kaori.


Et puis, le retour brutal à la réalité quand il avait entendu la voix de sa partenaire sur un ton moqueur et dégoûté :

- "Ahhhh ahahahah ! Bah, voilà ! Tu t'es fait avoir ! Test O.K. Technique validée."


Et elle avait levé fièrement son trophée et puis avait eu une grimace méprisante:

- "Mais qu'est-ce que tu fous avec ça dans la poche ?"


Ohhhh ! Meeeerde !


Elle avait profité de son bug pour lui faire les poches et en avait sorti sa précieuse trouvaille. Il avait bien remarqué que ce pagne, de prime abord complètement ridicule, avait agi comme un aimant à filles ... Et l'Étalon de Shinjuku étant l'Étalon de Shinjuku, il n'avait pas résisté à l'envie d'en subtiliser un exemplaire. 


Juste au cas où ...


- "Disons que j'ai remarqué que ce petit truc permettait d'avoir beaucoup de numéros de téléphone, vois-tu ..." s'était-il maladroitement justifié.

- "Et tu comptes porter ça où ?" 


Il avait très clairement perçu de la moquerie dans le ton de sa voix.

- "Ça ne te regarde pas." avait-il répliqué.


Et puis soudain Ryo avait entendu distinctement un bruit de moteur qui ralentissait et des pneus faisant crisser des gravillons dans l’allée. Deux voitures venaient d'arriver devant la porte d'entrée de la villa. Il s'était immédiatement concentré et, un doigt posé sur sa bouche, il avait murmuré :

- "Chuuuut ! Ils arrivent."


En effet, quelques secondes plus tard, ils avaient tous les deux entendu des pas dans le couloir. Il lui avait fait comprendre qu'il avait identifié les démarches de sept hommes et d'une otage. Les ravisseurs tenaient parole.


Soudain, alors qu’elle était en train de se diriger vers la porte, il avait eu un besoin vital de trouver un moyen de la retenir et une remarque acerbe avait franchi ses lèvres, plus facile que de reconnaître que son plan était plutôt pas mal. Et surtout, qu'elle allait prendre des risques, peut-être pas inutiles mais des risques quand même. Il y avait même des chances qu'elle assure et qu'elle réussisse haut la main. Mais ... Le risque zéro n'existait pas.

- "O.K., c'est bien joli tout ça, mais tu crois vraiment qu'agiter tes nichons devant le nez de sept hommes entraînés au combat va te permettre de récupérer une puce informatique sans te faire remarquer ?... Et ... tu n'oublierais pas un truc, Miss James Bond ?" avait-il demandé en jonglant d'une main avec le petit émetteur.


Elle s'était détournée de la porte qu'elle était sur le point d'ouvrir pour se rapprocher à nouveau de lui et lui souffler, pleine de rage contenue :

- "Oui, Monsieur Saeba. Je vais aller agiter mes nichons devant le nez de nos ennemis et je vais non seulement récupérer la puce mais, en plus je vais leur balancer ce traceur ..."


Elle lui avait pris l'émetteur des mains, avait ouvert la porte des vestiaires et s'était rendue dans le couloir avant même que Ryo ait pu faire quoique ce soit. Elle ne s'était même pas retournée pour lancer à voix basse :

- "Je vais aller récupérer la puce et toi, tu iras libérer l'otage."


Et voilà.

Kaori-Miss-James-Bond : 1

Ryo-La-Loose : 0

Faudrait quand même pas que ça devienne une habitude ! Parce que dernièrement ...


Il était en train de reprendre le contrôle de lui-même quand il entendit la porte du bureau s'ouvrir à la volée et Kaori avait clamé haut et fort :

- "BOOOONSOIR, Monsieur Norihigue Sugimoto. C'eeeeest moaaaaaaa ! C'est l'heure de ..."


Merde ! Avec toutes ses conneries, elle n'a même pas de médicaments ou autre chose pouvant justifier sa présence à cette heure-ci ... Pensa Ryo tout en se glissant silencieusement dans le couloir, prêt à intervenir.


- "... Retirer vos chaussettes de contention !"

Il soupira de soulagement et ne put retenir un sourire en se dissimulant dans l'ombre de la cage d'escalier.


Il y eut un moment de silence puis il entendit à nouveau la voix de Kaori :

- "Ah, je vois que vous avez de la visite, Monsieur ... Mais, pas la peine de discuter ! Tsss, tsss, tsss ! Vous connaissez les recommandations de Docteur Jack : pas plus de douze heures d'affilée. Et, en plus, il est bientôt temps d'aller vous coucher. C'est pas raisonnable de veiller aussi tard ..."


Il entendit ronchonner, puis un :

- "Héééé ! Doucement ! Aïeuuuu !"

- "Oh, arrêtez donc de râler ! Parce que vous pensez réussir à vous en sortir tout seul ?"


Ryo espéra que le vieux Sugimoto comprendrait le double sens des propos de Kaori.

- "Ah ! Voilà ! Ha ... Heu ... Bonsoir Messieurs ! Madame Sugimoto-Takahashi, comment allez-vous ? Vous avez le rhume, je vois ... Tenez, voilà des mouchoirs, arrêtez de renifler, c'est pas élégant pour une dame comme vous ..."


Il entendit quelqu'un se moucher.

- "Voilà, voilà, c'est mieux ..."


Il perçut des mouvements chez les hommes de main et puis il entendit à nouveau :

- "Oh, tiens ! Vous avez perdu quelque chose ! Ah, c'est à vous Monsieur ? Tenez ... Mais avec plaisir ...!"


Il entendit une voix masculine :

- "Dis donc ma jolie, tu devrais retourner t'occuper de tes affaires ... Ici, on a des choses sérieuses à régler ..."

- "Hey, comment vous parlez à une dame, vous ?"

- "Toi ? Une dame, laisse-moi rigoler ..."


PAF ! 


Le son parfaitement reconnaissable d'une gifle bien dosée ... Ryo sourit franchement. 


Il l'aura pas volé celle-ci, pensa-t-il tout en retenant sa jalousie envers tous ces types qui étaient en train de se rincer l'œil en matant le décolleté et les gambettes de sa partenaire.


Il se crispa quand il entendit la voix de Kaori :

- "Aïe ! Lâchez-moi ! Vous me faites mal !"

- "Lâchez-la !" s’exclama Norishigue Sugimoto.

- "La ferme, le Vieux !"

- "J'ai dit lâchez-la." reprit le chef d'entreprise. "Ou je ne vous écrit pas le code d'accès aux données informatiques qui se trouvent dans la puce."

- "Je la lâche si je veux, d'abord. Apparemment, tu as l'air d'y tenir à ta petite infirmière ... Bon, c'est un joli p'tit lot, j'dois bien admettre ... Alors, elle va venir avec nous." 


Ryo entendit qu'on enlevait le cran de sécurité d'un revolver automatique. Une arme différente de la première qu'il avait entendue auparavant dans le bureau. Donc, ils étaient au moins deux à être armés. Mieux valait que Kaori ne tente rien.


Il entendit à nouveau celui qui semblait être le chef :

- "Elle va venir avec nous et si le code n'est pas le bon, je réduirai sa cervelle en bouillie ... Tu as bien compris ? Tu n'as pas les cartes en main pour la jouer comme Superman, papi ..."


Ryo retint son souffle. Ça ne correspondait pas vraiment à leur plan ...

- "Hey ! Doucement, l'affreux ! Vous m'emmenez où d'abord ?" râla Kaori.

- "Parce que tu crois que je vais te le dire ? Et en plus devant le vieux croulant et Madame Larme-à-L’œil ? Pour qu'ils préviennent les flics ? D'ailleurs, pépé, t'as pas intérêt à leur parler de toute cette histoire, hein ? On est d'accord ? … Oui ? … Super ! Alors, on va pouvoir rester copains et ton adorable petit fils gardera tous ses doigts et tous ses orteils ... Et ses oreilles, aussi !"


Ryo entendit alors une plainte, très certainement la fille Sugimoto qui laissait son cœur de maman s'exprimer.

- "Ne faites pas de mal à mon petit fils ..." murmura Norishigue.

- "Suis nos instructions, et tout se passera bien pour elle et pour ton précieux petit fils ... Allez, ma jolie, bouge !"

- "Aïe, vous me faites mal !"

- "Pas de ça avec moi, je suis sûre que tu en as vu d'autres ..."

- "Avec des gros calibres comme les vôtres, certainement pas ... Pis tu crois que je me fais enlever tous les dix du mois ?" répondit Kaori, d'une voix faussement impressionnée.


Bien. Elle venait de lui dire qu'ils étaient lourdement armés.

Il entendit des pas et du mouvement dans la pièce, et la porte s'ouvrit brusquement. Celui qui semblait être le chef dit alors :

- "On t'appellera papi. Pour te dire où et quand tu pourras les récupérer. Quand la puce sera vérifiée, tu auras ton petit-fils et si les codes sont O.K., tu récupèreras ton ... infirmière ..."


Et sur ce, toute la petite bande se mit en route. Il aperçut Kaori qui avait été balancée sur le dos d'un des hommes. Une montagne qui n'avait pas grand chose à envier à Umi ... Il attendit d'entendre les portières des deux voitures claquer violemment dans la nuit et les moteurs s'éloigner pour sortir de dessous l’escalier et se diriger vers le bureau de Monsieur Norishigue Sugimoto.


Il entra silencieusement dans la pièce et découvrit un vieil homme, le crâne dégarni, petit et frêle dans un fauteuil roulant. A ses pieds, une femme d'une cinquantaine d'années, avait la tête posée sur ses genoux et pleurait chaudement, pendant qu'il lui passait tendrement la main dans les cheveux :

- "Ça va aller, Hamayo, ça va aller, ma petite. On va faire ce qu'ils nous disent et tout va bien se passer ..."

- "Oh, papa ..."


Ils sursautèrent tous les deux quand Ryo s'éclaircit la voix tout en frappant doucement sur le chambranle de la porte ouverte. Hamayo se leva brusquement, saisit une lampe de bureau qui était à sa portée et la leva devant elle comme pour les protéger. Elle le regarda, médusée, les yeux écarquillés, le dévisageant de la tête aux pieds.


Ryo leva les mains en signe de reddition :

- "Doucement. Je ne vous veux pas de mal ..."

- "Pose ça, ma petite. Cet homme est là pour nous aider ..." murmura Monsieur Sugimoto d'une voix douce.

- "Comment le savez vous ?"

- "City Hunter ? C'est vous ?"

- "Heu, oui ... Je m'appelle Ryo Saeba. Enchanté, Monsieur Sugimoto."

Il eut envie d'ajouter, narquois : Enfin enchanté .. Sauf que vous me privez de mon café matinal depuis presque deux semaines mais à part ça ... je ne vous en veux pas, nooooon ! Pensez bien !


- "Alors, vous avez accepté ?" le vieil homme soupira de soulagement. "Je savais bien que vous ne pourriez pas refuser d'aider une jolie fille comme Kaori."

- "Disons plutôt que je n'ai pas eu le choix ... City Hunter, c'est elle. Elle et moi."


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