Le pilier fragmenté

Chapitre 19 : La capture du Sage

3462 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/07/2021 04:02

  • Madame que ce passe-t-il ? Quel est ce bruit ? Me demandent les gardes en patrouille, loins de la boutique.
  • Venez vite ! Il y’a eu une explosion dans la boutique d’armements ! M’écriais-je en larmes.


Ils ne tardent pas un seul instant et courent près de moi, malheureusement la boutique est loin et il n’y avait aucun garde dans les alentours, il fallait que je les trouvent à l’autre bout.


Nous voilà enfin devant la boutique en décombres, la poussière éparpillée partout nous empêche de respirer et voir correctement. Ils se mettent à déplacer les décombres, recherchant un ou des survivants, ou... des corps. Je me mets à chercher avec eux même si c’est trop lourd pour moi, je veux retrouver Julien vivant !

Nous cherchons pendant une demi-heure, mes oreilles écoutent attentivement les dires d’un garde : « Il faut être idiot pour ce battre dans une boutique d’armements, regarde moi toute cette poudre gaspillée... » puis un autre garde nous appelle “Par ici !”, nous nous approchons et trouvons du sang et... un bras arraché. Je me rue dessus pour observer de plus près à qui appartenait ce bras, un morceau de manche d’un chemisier en toile blanc cassé... je me souviens rapidement que c’est celui du Sage car celui de Julien ne lui arrive qu’à mi-bras. Ça me soulage un peu mais nous ne les avons toujours pas retrouvés, après encore quelques fouillages nous nous rendons compte qu’il n’y a aucuns corps mis à part le bras de Roberts, ils ne sont plus là, même Rhona. Ce sont-ils enfuient lorsque je suis partis chercher les gardes ? Pendant que je me posais milles question, un tir retentissant plus loin les a répondu. 


Je cours directement à la recherche de ce bruit, les gardes se dispersent pour les retrouver eux aussi, ce sont eux, ils sont encore entrain de se battre. En me dirigeant près de la place centrale, je vois des habitants s’enfuirent en courant vers moi, j’attrape un jeune garçon lui demandant ce qu’il ce passe. “Des pirates sont entrain de se battre !” Hurlait-il, c’est confirmé, ce sont bel et bien eux. Je cours encore m’approchant vers la place publique, je les vis tous vivants, essoufflés, sales et blessés. Je me dirige en courant vers eux : « Julien !!! » criais-je. Rhona en retrait, m’attrape rapidement en me plaçant derrière elle.


  • Dieu merci tu n’es pas morte. Lui dis-je.
  • Eux non plus... Répond-elle en parlant de Barbe Noire et Roberts.


Je les contemple, Julien prend en otage Roberts grièvement blessé avec son bras arraché, Barbe Noire semble en rogne et en même temps confus, ne sachant pas quoi faire.


  • Thatch, tues moi... Dit Roberts, affaiblie.


Thatch lève son pistolet vers Julien, Julien place bien son épée sous la gorge de Roberts jusqu’à lui faire saigner son cou.


  • Tu attends quoi pour me tirer dessus imbécile ! Hurle Roberts.
  • Relâche le, chien ! Hurle Thatch sur Du Casse. Relâche le ou je venge Kenway.


Julien reste silencieux et ne répond point.


  • Rendez vous, vermines de pirates ! Crie un des gardes français, éparpillés pointant leurs fusils derrière Du Casse et Roberts.


Du Casse montre son annulaire droit, vêtu de sa bague en or montrant son appartenance à cette puissante société secrète. Un officier s’approche pour mieux percevoir le symbole de La Croix rouge des Templiers dessus, il ordonne ensuite à ses soldats de pointer leurs fusils face à Barbe Noire.


  • Lâche ton arme. Ordonne l’officier à Thatch.


Thatch comprend rapidement le titre important que possède Du Casse.


  • Laisse moi cet homme, et je te laisse la vie sauve. Négocie Julien.
  • Ne l’écoute pas Edward ! Si tu ne me tues pas... ils se serviront de moi pour des intentions qui vous annihilerons tous... Avoue Roberts avec une voix de plus en plus affaiblie.
  • Je te laisse libre, je les interdirais de t’arrêter. Convainc Julien.


Barbe Noire semble être tiraillé de doutes, fuir et être libre ou tuer son camarade pour leur empêcher l’accès à l’Observatoire... Il baisse les bras et il range ses armes.


  • Que fais-tu ?! Edward ! Se débat Roberts.
  • Eh merde... Je m’en vais. Je ne suis pas capable de te tuer et abandonner ma liberté. Admet Thatch, dénué de volonté.
  • Minable... Tu n’es qu’un minable depuis que j’ai vu ton véritable visage, tu es tout sauf un diable, ce ne sont que des paroles d’un lâche qui cache sa faiblesse, maudit sois-tu...
  • Je suis épuisé de ses combats qui ne me regardent guère, ni mes camarades... J’ai eu tord de combattre à tes côtés.
  • Tu ne peux pas me laisser sur ce sort, c’en sera fini des pirates.
  • Soit, la piraterie était destinée à cesser tôt ou tard. 


Julien ordonne aux gardes de ne pas s’en prendre à lui et de le laisser, Thatch s’en va pour de bon, laissant le Sage aux mains des Templiers. Indécis sur ses décisions et le cœur partagé entre la droiture et la piraterie... il a fait le bon choix de se séparer de lui, il lui a sûrement apporté que des problèmes...


  • THATCH ! REVIENS !!


Il continue de s’éloigner sans se retourner...


  • NE ME LAISSE PAS AVEC EUX !!


Il s’éloigne de plus en plus sans s’arrêter...


  • THATCH !!!


... Le Sage s’est enfin fait attrapé, l’air complètement dépité après avoir été abandonné... les soldats sont encore une fois ordonné de ne pas pourchasser Barbe Noire et de le laisser partir par Julien. Pendant que nous étions entrain de soigner le bras du Sage en plein milieu de la place publique, Rhona me donne le cube qu’elle possédait, m’annonçant qu’elle compte disparaître.


  • Tiens, il vous servira plus qu’à moi... 
  • Oú vas-tu ? Lui demandais-je, me souciant d’elle.
  • Loin. Dans un endroit pour me reposer sûrement, avant de me faire à mon tour tuer par les Templiers.
  • Comment peux-tu proférer de telles parol-
  • Vous avez capturé le Sage, vous avez pratiquement terrassé tous les Assassins des Caraïbes et je viens de vous remettre le cube qui permettra le fonctionnement de l’Observatoire... Vous avez gagné, nous avons perdu et je doute fortement que les Templiers me laisseront filer après votre règne.
  • Je te promets que personne ne te toucheras mon amie, je veillerai à ce que tu vives le plus longtemps possible sans problèmes.
  • Barbare, je ne suis pas ton amie. Cracha-t-elle avec mépris... Adieu.


Elle s’en va elle aussi, sans même s’être faite soignée, cette femme est tout ce dont j’admire : forte et le cœur sur la main. Je veillerai sur elle ou peut-être même la reverrai-je un jour, j’espère qu’elle trouvera son bonheur et s’épanouira... “Au revoir, Rhona.


Les gardes sont restés aux côtés de Julien, en aillant la surveillance sur eux. L’officier semble intrigué par Julien... par son identité. “Who are you?” Lui demande l’officier avec un accent fort français, aux aguets. Julien reste statique face à sa question indiscrète, hésitant de lui répondre. “Je suis Templier, c’est tout ce que vous devez savoir.” Répond-il dans sa langue, laissant l’officier surpris. “Cousin ! Vous voilà enfin !!” Nous nous retournons tous, Jacques courant à cheval en compagnie de... l’équipage de Julien ?


  • Ça faisait des heures que nous attendions ton signal ! Gronde Jacques.
  • Ils se sont réfugiés à la boutique d’armements près du port, et non dans la forêt comme je l’avais prévu. Repond sèchement Julien, essuyant les taches de poussières et de poudre sur lui avec mon voile.
  • Êtes-vous le déserteur Julien Du Casse ?! Agresse l’officier avec son arme pointant sur lui.


Les autres gardes suit leur supérieur, ils pointent aussi leurs fusils vers lui, Julien ne rétorque et ne réagit pas. Jacques pointe dangereusement son fusil et l’équipage de Julien fait de même. 


  • Ce n’est pas que lui qui l’est, nous le sommes aussi. Admet Roseliers.
  • Moi Jacques Du Casse, fils de Jean Du Casse, qui nous avions permis à la succession du trône d’Espagne Philipe V, vous ordonne de baisser vos armes.
  • Tu as certes bien combattu au profit du Roi mais tu ne m’empêchera pas de les arrêter et faire justice, ils ont commis des actes impardonnables et doivent payer au prix de leur vie.
  • Entend moi bien. Jacques se rapproche énormément de lui. Tu vas faire comme si tu n’avais rien vu ni rien entendu, si tu ne veux pas perdre le titre que tu arbores et chéris tant, dégradant par la faim les précieuses vies de ta femme et tes enfants, je te conseillerais de m’écouter. Menace-t-il avec un ton condescendant.


Sa moue se rétracte et réfléchit longuement, pendant que les gardes et l’équipage de Julien pointent leurs armes, prêts à tirer s’il le fallait.


  • Sommes nous d’accord ? Impose Jacques en lui tendant une bourse garnie d’or en guise de compensation.


L’officier accepte de recevoir cette contrepartie et Jacques attrape sa paume en se serrant les mains “Ah, voilà que nous sommes d’accord.” Dit-il avec un sourire malicieux.


  • Baissez vos armes. Ordonne l’officier.


Les gardes hésitants, finissent par baisser leurs armes. L’officier retourne en patrouille avec eux, les yeux baissés au sol de honte d’avoir été corrompu devant ses semblables. Nous retournons tous chez Jacques avec le Sage en captivité, évanoui après qu’il ait subit une hémorragie. Ils l’enferment au sous-sol, je leur dicte évidemment de bien s’occuper de sa personne et bien le nourrir, quant à l’équipage, ils décidèrent de retourner au navire, sans avoir pu être utile puisque Julien s’en est occupé seul. Nous nous posons tous les trois dans une pièce bien aérée pour que je traite ses blessures.


  • Il t’a vite reconnu l’autre caniche. Rappelle Jacques.
  • Hm... ils voudront toujours ma mort. Souffle Julien avec une voix rigide.
  • Et tu comptes aggraver ton cas en retournant à Montpellier...
  • Ma mère est gravement malade... je l’ai abandonné par égoïsme. Je dois réparer mes erreurs et la revoir... ne serait-ce... que pour une dernière fois. Se lamente-il.
  • Hm... Très bien. J’espère qu’il ne t’arrivera rien de mal. J’espère aussi... que tante Clémence ira mieux. Murmure-t-il en sortant de la pièce.


Pendant que j’appuie le linge imbibé d’alcool sur les blessures de son visage et de ses bras... il m’attrape soudainement la main.


  • Je n’aime guère crier victoire trop tôt, mais nous sommes si près du but. Dit-il avec des yeux illuminés.
  • Certes... Murmure-je sans vraiment écouter ce qu’il dit... repensant aux paroles de Rhona.
  • Merci mon amour, c’est grâce à toi en partie que j’ai pu le retrouver dans cette boutique... Lorsque notre projet sera en marche... Nous vivrons dans un monde ouvert, paisible et libre de toutes menaces. Notre enfant et ses futurs frères et sœurs pourront vivre dans la joie et ne connaîtront jamais la violence car nous avons combattu pour la prospérité de leur avenir et fort heureusement, tous ses combats menés n’ont pas été vains.
  • En effet, notre vie n’en sera que meilleure...


Il prend la peine de m’embrasser délicatement pendant que je le soigne... il m’annonce que nous rentrerons la semaine prochaine à Cuba. Après cela, il descend la soirée, lui rapportant un plateau de nourriture voir s’il peut s’exprimer ou... s’il veut. De toute manière, il n’a aucune raison de le faire parler car je connais l’emplacement de l’Observatoire et nous avons toutes les fioles de l’ancienne civilisation Isu, notamment la dernière qui m’a été confié, la plus importante. Julien remonte et me fais comprendre qu’il n’a rien touché venant de lui... Du Casse ne m’autorisera sûrement pas de m’entretenir avec lui, il faudrait que je descende pendant son sommeil, espérant qu’il soit encore debout.


Nous devons être vers le milieu de la nuit et Julien dort paisiblement, je fais de mon mieux de quitter mon lit discrètement, j’enfile ma nuisette et une abaya, je prends la clé de la cave sur la table de chevet et sors très discrètement de ma chambre. J’allume une bougie et traverse le long du couloir du premier étage pieds nus, me voila en face de l’entrée de la cave et y entre délicatement la clé, j’ouvre la porte et malheur, elle fait énormément de bruit. Je ne l’ouvre pas entièrement et me faufile rapidement, je descend les escaliers et regrette aussitôt de ne pas avoir chaussé mes pieds, c’est super froid. 


Je me tourne vers lui, son pied droit est attaché au mur en béton avec une chaîne, le plateau de nourriture posé près de lui vide, son bras droit à arrêté de saigner, je pense que physiquement il va mieux mais bordel... quelle puanteur émane de lui. Bon,

je suis parfaitement consciente que je vis dans une époque où les gens ne se lavent pas régulièrement voire très peu, fort heureusement Julien est l’une des exceptions, mais... je risque de m’évanouir si je ne bouche pas mon nez. J’ouvre les deux petites fenêtres pour faire fuir les mauvaises odeurs et Roberts se réveille.


  • Qu’est-ce qui t’amènes ici ? Me demande-t-il, dérangé.
  • Je ne voulais pas te déranger dans ton sommeil mais... je veux m’entretenir avec toi au sujet de ta personne... de nous.
  • Je ne dormais pas si tu voulais vraiment le savoir et je m’ennuie à en mourir... je t’écoute.
  • Nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre.


Roberts semble perplexe.


  • Que veux-tu dire ? Demande-t-il les yeux plissés.


Je m’approche de lui...


  • Je viens aussi d’un autre temps. Tu vas beaucoup m’être utile à l’Observatoire.
  • Encore une personne qui souhaite m’utiliser... Dit-il avec lassitude.
  • Pas vraiment... Cela te sera plus favorable qu’à moi...


Il me fixe avec une intensité étrange, il attrape ma main gauche furtivement.


  • Que fais-tu ? Lâche moi ! Chuchotais-je.
  • Je n’arrive pas à y croire... 
  • Quoi ?


Il rit discrètement.


  • Cette époque est enfin la bonne ! Jubile-t-il.
  • Bon sang de quoi parles-tu ?!
  • Tu n’as pas menti ma chère, vérifie ta main.
  • Qu’est-ce qu’elle a ma main ? Interrogeais-je en observant la paume de ma main.
  • La ligne ici qui se nomme ligne de vie est à l’envers, regarde. Dit-il en montrant sa main gauche.
  • Toi aussi, elle est à l’envers. Dis-je, surprise. Que cela signifie ?
  • C’est un moyen de repère... entre gens de même race vivant dans un corps humain.
  • Ça alors... je n’ai jamais su cela.
  • As-tu des souvenirs... comment dirais-je... qui n’appartiennent pas à ta vie présente mais à une autre ?
  • Non, jamais.
  • Je vois... tu n’es donc pas une sage comme moi mais tu descends de ma race, j’ignore comment.
  • Je n’ai pas eu de souvenirs mais... des pouvoirs. Enfin, j’en avais.
  • Des pouvoirs ? Quels sorte de pouvoirs ?
  • J’arrivais à contrôler les objets et les corps par la télékinésie. Je pouvais ressentir le danger et mon audition était très sensible...
  • Fascinant. C’est la première fois que je fais face à une telle personne. Tu as bien parlé au passé au sujet de ton pouvoir, n’est-ce pas ?
  • Oui car lorsque j’ai accouché de mon fils il y’a quelques mois... mon pouvoir a disparu.


Il se mets en position de réflexion pendant une longue minute.


  • il y’a plusieurs possibilités... soit tu l’as définitivement perdu car tu as donné la vie ou soit... tu l’as transmis. Si c’est la dernière, je redoute le pire.
  • Effectivement... je le pensais aussi... mais je ferais en sorte de le canaliser si c’est le cas.
  • Bien dis. Il y’a une chose en plus te concernant.
  • Quoi donc ?
  • J’ai des souvenirs... de ma bien-aimée qui me disait qu’une femme allait venir à notre secours. Tu es donc cette femme, cela ne fait aucun doute.
  • Co-comment ?? Junon m’a- je vois. Je comprend. C’était elle derrière les ficelles, bien avant que je naisse, on pensait déjà à se servir de ma personne. Je le savais.
  • Ne soit pas aussi déprimé, tu me fais penser à moi même. Plaisante-il. Si tu souhaites que les Templiers et ton homme triomphent, tu devras accomplir ton devoir, c’est dans l’intérêt de tous.
  • ... Bon... je pense que je n’ai pas vraiment le choix de toute façon.


Roberts se tut, observant derrière moi. Mon cerveau mets un peu de temps à réagir, je me retourne immédiatement. Julien se présente derrière moi, relativement calme mais intensément dangereux, habillé de sa chemise de nuit et tenant fermement sa dague.

 

  • Julien ?! 
  • Il a sûrement tout entendu... Présume Roberts.


Il m’attrape agressivement le bras et me remonte d’une vitesse folle, il ferme la porte du sous sol derrière lui et me jette dans le salon à côté sur le canapé, il soulève ma robe et m’écarte les jambes, il vérifie mon entre jambe grâce à sa bougie... Je comprends instantanément la raison de cet acte.


  • Calmez-vous mon amour... Murmure-je docilement en posant mes mains sur son visage.
  • J’allais... j’allais te tuer ici, maintenant si tu-
  • Jamais je n’oserais commettre une chose pareille, vous êtes celui qui possède mon coeur, l’avez-vous oublié ?


Il reprend son souffle... il est encore traumatisé par la trahison de son ex-compagne... Cela témoigne qu’il n’a rien entendu de la conversation.


  • Je savais que tu avais quelque chose derrière la tête, tu étais étrange. Jusqu’à ce que je retrouve que tu n’étais plus près de moi, je n’ai pas hésité une seconde. Je n’ai pas confiance, et tu le sais très bien.
  • Je n’ai absolument rien fait non plus. Je comprends votre frayeur mais... vous me connaissez.
  • Que faisais-tu avec le Sage.
  • Nous nous sommes entretenus concernant l’Observatoire.
  • Pourquoi faire ? M’interroge-t-il froidement.
  • Sur sa personne, rien de plus.


Il me scrute longtemps, les yeux plissés de méfiance.


  • Hm. Répond-il brièvement.


Il semble douteux de mes propos, mais comme il sait que je ne ferais rien de dangereux ou contre eux, il me laisse dans l’ombre. 


Nous retournons dans notre chambre et je fais du mieux que je peux pour qu’il puisse retrouver le sommeil, la douceur ne le rend pas vulnérable alors je dois encore et toujours le satisfaire en grimpant sur lui...

Il finit par retrouver son sommeil, rassuré de ma personne et avant que je m’endorme à mon tour, je repense à la conversation que j’ai eu avec le Sage. Il a répondu à des tas de questions qui trottaient dans ma tête, j’ai encore d’autres questions à lui poser mais cela va être difficile voire même impossible, Julien m’a catégoriquement interdit de lui parler.


Je m’approche de ma mission commandité par John, amener le Sage de cet époque à 

l’Observatoire et peut-être... faire face à un dilemme pour ma personne : priver la vraie Meryem de cette vie pour vivre avec ma nouvelle famille ou vivre honnêtement dans ma véritable époque ?


Je préfère m’endormir et ne pas y penser.


À suivre...

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