Tombés du ciel

[Tu as choisi d'aller avec Luffy et Law.]

***

Après les incidents du matin, tu te sens un peu coupable pour Law, alors tu décides de les accompagner Luffy et lui afin d’en apprendre un peu plus sur les îles avoisinantes mais surtout essayer d’arrondir les angles. Après tout, si tu dois faire route avec eux, autant s’entendre avec tout le monde, non ?

Sanji, Zoro et Usopp commencent à partir et vous leur emboîtez le pas. Les cent premiers mètres se font dans le silence le plus total, mis à part les ricanements de Luffy de temps à autres pour une raison qui t’est étrangère. Son enjouement en toutes choses est contagieux : tu te surprends plusieurs fois à afficher un sourire badaud. De temps à autres, tu jettes un œil à l’étrange personnage qui a eu le malheur de croiser ton poing quelques heures plus tôt mais son visage reste fermé et il regarde droit devant sans en dévier. Tu espères qu’il ne t’en veut pas trop mais n’oses pas entamer la conversation. Soudainement, l’hyperactif capitaine au chapeau de paille s’arrête, hume l’air un instant puis part comme une fusée en courant vers la ville…

« Luffy ! s’écrie Law, resté silencieux jusqu’ici. »

Vous échangez un rapide regard en coin ; après une hésitation et dans un soupir, il se met à courir à sa poursuite. Tu comprends par là qu’il ne vaut mieux pas laisser Luffy sans surveillance trop longtemps donc tu les imites dans la foulée, plus pour ne pas te perdre que pour la beauté du sport. Alors que vous dévalez la pente douce qui mène à la ville en dépassant le groupe de Sanji, tu te dis en souriant bêtement que les suivre ne risque pas d’être de tout repos.

Après quelques minutes de course, tu franchis en dernière position la ligne d’arrivée qui se trouve être un genre de fast food ambulant. Époumonée, tu reprends ton souffle en t’appuyant contre le rebord du stand. Ça faisait longtemps que tu n’avais pas piqué un sprint de ce genre ! Ton petit cœur fraîchement retrouvé et tes poumons d’ancienne fumeuse te le font remarquer amèrement. Alors que tu inspires à fond, tu entends Law qui murmure dans sa barbe :

« Tout ça pour ça, franchement… ! »

Tu laisses échapper un rire, tu étais en train de penser exactement la même chose. Puis de crainte qu’il ne prenne la mouche, tu reprends un air stoïque qui pourrait se traduire par « c’est pas moi ! » Mais au lieu de ça, tu devines sur son visage ce qui pourrait éventuellement ressembler à un sourire. Alors comme ça, Trafalgar Law peut être autre chose qu’un menhir inexpressif et rabat-joie ? Etonnant, alors que tu commençais tout juste à penser le contraire !

En te redressant, tu découvres un Luffy les bras croulant sous les barquettes de viande rôtie avec toujours cette même expression guillerette.

« C’est bon, on peut y aller ! vous lance-t-il fièrement en reprenant sa route. 

- Alors, en quoi consiste votre mission ? demandes-tu, curieuse.

- On doit chercher des informations à propos d’une île qui s’appelle Sneak Peek, répond Law dans ton dos.

- Sneak Peek ? répètes-tu en te retournant.

- Oui, mais ne le dis pas trop fort… les murs ont des oreilles, précise-t-il.

- Oh, désolée, t’excuses-tu un ton plus bas. Mais pourquoi ?

- Cette île est interdite d’accès depuis que Vegapunk l’utilise pour ses expériences.

- Qui est Vegapunk ? Qu’allez-vous chercher là-bas ?

- Tu poses trop de questions, tranche-t-il en emboîtant le pas à Luffy. »

Tu le suis en soupirant, pas vraiment décidée à lâcher l’affaire : tu veux te rendre utile. Alors enhardie d’une audace sortie de nulle part, tu te plantes devant lui, les poings sur les hanches et lui demande non sans une pointe d’appréhension :

« Est-ce que tu ne veux pas me parler parce que j’ai heurté ta sensibilité ? Non parce que, si c’est le cas, dis-le-moi, que j’arrête d’importuner Sa Majesté ! »

Abasourdi par ta question et cet accès de colère, il ne répond pas tout de suite et se contente de t’observer, la bouche entrouverte comme s’il cherchait ses mots. Puis, lentement, il répond simplement :

« Non. 

- Non… quoi ? Tu ne veux pas me parler ?

- Non, tu n’as pas heurté ma sensibilité.

- Alors pourquoi tu me snobes ? Tu as sorti mon cœur de ma poitrine et l’y as replacé sous mes yeux, merde, comment tu t’attendais à ce que je réagisse ? Je ne suis pas d’ici, moi !

- Je suis comme ça et, c’est vrai, j’ai pris ton cœur mais c’était une simple précaution dont nous avions convenu tous ensemble. »

Tu ne sais plus trop quoi dire. Baissant les yeux au sol, quelque part tu peux comprendre leur geste mais une partie de toi ne peut leur pardonner si facilement. Tu aurais dû plus te méfier. S’il avait voulu, d’une simple pression sur ce cube, il aurait pu te tuer sur-le-champ et ça, ça te fiche vraiment les jetons. Malgré tout, tu te sens désolée pour l’hématome naissant sur sa joue : il n’a pas mérité ça, s’il dit vrai il ne faisait qu’appliquer l’avis de la majorité lorsqu’ils t’ont repêchée. Ou peut-être est-ce lui qui a émis l’idée ? Dans tous les cas, tu te dois de t’excuser.

« Au fait, Trafalgar, reprends-tu d’une petite voix, je me sens mal à propos de… tu sais.

- Ce n’était rien. Viens, continuons avant que Luffy ne… »

Il se retourne mais derrière lui le vide s’étend ; l’autre capitaine ne vous a pas attendu et s’est déjà fait la belle.

« … S’échappe, termine-t-il dans un soupir. Il est incorrigible. 

- Comment va-t-on le retrouver ? constates-tu également.

- On finira par retomber dessus à un moment ou à un autre, ce type ne tient pas en place cinq minutes.

- Alors on ne va pas le chercher ?

- Non, contentons-nous d’en apprendre un peu plus sur Sneak Peek, il finira par réapparaître. De toute manière, je doute qu’il nous soit d’une grande utilité… »

Tu le trouves un peu dur avec son allié, mais ne pouvant faire autrement tu lui emboîtes le pas. Alors que vous marchez en quête d’un bar grouillant de civils où glaner quelques informations, tu tentes de ton côté de poursuivre la discussion que vous aviez commencée plus tôt.

« Si tu veux que je puisse vous aider efficacement, il va falloir que tu m’en dises plus sur le but de votre périple, tu sais ?

- Tu ne lâcheras pas le morceau, hein ?

- Nope !

- Bon… je suppose que je n’ai pas le choix. Pour faire court, nous sommes à la recherche d’une pierre appelée ponéglyphe renfermant de précieuses informations, qui devrait se trouver sur Sneak Peek. Cependant, nous ne pouvons pas tout simplement arriver et demander ça de but en blanc aux habitants car il est formellement interdit par le Gouvernement Mondial de se rendre sur cette île à cause de Vegapunk, un scientifique qui travaille pour eux ; la Marine se lancerait immédiatement à nos trousses. Tu comprends ?

- Oui… médites-tu un instant, je vois le topo. Alors comment fait-on pour rester discrets ? Je ne voudrais pas vous mettre dans une situation indélicate…

- En fait, je commence à voir ton utilité dans cette affaire. Nous sommes des pirates recherchés et nous aurions du mal à passer inaperçus si nous posons trop de questions mais toi qui es étrangère à ce monde, tu pourrais essayer de te faire passer pour une touriste à la recherche de lieux à sensations à visiter, ça pourrait marcher.

- Attends, tu essaies de te servir de moi là ?!

- En quelques sortes. »

Sans un mot de plus, tu es jetée dans l’arène. Tu comprends que si tu veux continuer à voyager avec eux, tu vas devoir donner de ta personne pour obtenir ta place. D’un côté tu n’en espérais pas moins et de l’autre tu te demandes si tu vas être à la hauteur. Après tout ce ne sont que quelques informations à gratter, ça ne devrait pas être sorcier !

Vous arrivez enfin devant un salon de thé et Law t’invite à entrer. Tu prends une grande inspiration et alors que tu vas pour pousser la porte, il t’interpelle :

« Ne t’en fais pas, je serai juste derrière, te dit-il d’un ton rassurant en fourrant quelques pièces dans ta main, prends un verre et essaie de ne pas te faire remarquer.

- O-ok… balbuties-tu en mettant un pied dedans. »

L’intérieur du salon est plutôt cosy, tu repenses à ce pub irlandais qu’il y a en bas de ta rue : des banquettes rembourrées font office d’assises et les tables sont en bois massif. Réfléchissant à toute vitesse à un plan d’approche et tout ce que tu pourrais dire ou ne pas dire, tu t’avances jusqu’au comptoir en arborant l’expression des beaux jours. Tu prends place sur un tabouret rembourré face au serveur et emploies un ton allègre :

« Bonjour, puis-je avoir la carte s’il-vous-plaît ?

- Bien sûr mam’zelle, te répond-t-il du même ton en te la tendant. »

Phase 1 : te fondre dans la masse, check. Enclenchement de la phase 2 : commander et engager une conversation. Tu jettes un œil à la carte et opte pour un thé typique des environs composé de plantes que tu ne connais pas, dont une en particulier qui pourrait sembler incongrue aux gens de ton pays : la connache. Autant en profiter et goûter à tout !

« Je vais prendre un connache tea, merci, lui dis-tu dans un sourire en lui rendant son bien.

- Voilà pour vous mam’zelle, te répond-t-il après un instant en déposant ta boisson, z’avez pas l’air d’ici si je n’me trompe, qu’est-ce qui vous amène à Tea Ater ? Sans vouloir être indiscret bien sûr. »

Phase 2 : check et sans efforts ! Derrière toi la clochette de la porte retentit et tu sens une vague de relâchement parcourir ton corps quand tu aperçois du coin de l’œil Law entrer dans l’établissement. Début de la phase 3 : jouer ton personnage sans attirer l’attention. Tu réponds donc au serveur avec légèreté et sans hésitation aucune :

« Vous avez l’œil, commentes-tu dans un sourire, pour tout vous dire Tea Ater m’a été chaudement recommandée par beaucoup de gens lors de mes voyages. Ils disaient tous que votre thé était divin et que nuls n’égalaient les spectacles de vos artistes ! En bonne épicurienne, j’ai jugé bon d’y faire un crochet, lui confies-tu en clignant un œil. »

La flatterie fonctionne toujours lorsqu’il s’agit de faire parler un homme et en tant que femme, tu le sais mieux que personne. Le baratin que tu lui sers n’est que le fruit de ce que tu as pu constater dans la rue mais la supercherie fait son effet, tu as visé juste.

« Oh, alors vous êtes aventurière, comprend-t-il dans tes mots, mais dites-moi, z’avez pas peur de voyager seule ? C’est pas très prudent pour une femme, sans vouloir vous offenser…

- Oh ne vous en faites pas, j’ai du bagage même si je n’en ai pas l’air ! Et puis, je ne suis pas vraiment seule, ajoutes-tu en jetant un rapide coup d’œil à la table où Law s’est installé, je voyage avec mon frère ! conclus-tu après une seconde de doute. »

Le tavernier hoche la tête d’un air approbateur tandis que dans ton champ de vision périphérique tu aperçois ton « frère » qui secoue la tête de désespoir. Tu enchaînes, pour ne pas laisser le bonhomme se désintéresser :

« Il est parti acheter quelques provisions en ville, me laissant le loisir de choisir notre prochaine escale mais… je ne suis pas coutumière de la région, est-ce que vous pourriez me renseigner ?

- Pour sûr, que voulez-vous savoir ?

- Nous cherchons à visiter des lieux uniques en leurs genres, des îles lourdes d’histoires à raconter ou à sensations. Vous ne sauriez pas où nous pourrions trouver notre bonheur dans les environs ?

- Vous êtes quoi au juste, des journalistes au compte des Révolutionnaires ? se méfie-t-il tout à coup.

- Non, pas vraiment, il nous arrive même travailler pour le compte de la Marine, à dire vrai… mais ne dites pas que je vous ai dit ça : c’est un secret entre vous et moi, improvises-tu dans un clin d’œil. »

L’improvisation a l’air de fonctionner et le serveur se détend un peu. Tu sens une goutte de sueur perler derrière ton oreille et pour cause, tu ne sais pas vraiment ce que tu dis et tu as eu chaud. Une autre question de ce genre et tes pirouettes orales n'auront plus aucun effet sur lui : tu es à court d'infos ! Tu utilisais juste à bon escient – du moins tu l’espères – les fragments d'informations récoltées auprès de ton accompagnateur juste avant d'entrer et grâce à ton sens de l’observation. En supposant que les pirates soient les méchants, et la Marine les gentils... c'est une question de bon sens. Le bonhomme te sourit et s’approche un peu plus de toi puis, plus bas, il reprend :

« Y’a bien un endroit, à quelques îles d’ici, mais il va vous falloir une dérogation et de très bonnes raisons pour y pénétrer… j’en sais pas beaucoup plus mais à ce qui se dit, elle n’apparaît même pas sur les Trilog Pose. »

C’est presque trop facile ; serais-tu prédestinée à devenir actrice ? Tu demanderais bien des précisions sur ce qu’est un Trilog Pose mais tu trahirais ta couverture. Tu feins alors de savoir et aborde une expression très concernée.

« Je n’étais pas au courant, comment la Marine peut-elle cacher de telles choses ? Savez-vous où elle se situe ?

- Eh bien, j’en suis pas sûr mais… murmure-t-il en sortant une cartographie marine des environs, différents sons de cloche la situeraient après le Roc des Sept Crânes, par là. La position exacte, ça, personne ne sait…

- Le Roc des Sept Crânes… répètes-tu avec une voix faussement dubitative en jetant un œil hagard sur la carte crayonnée, merci, ce sont de précieux renseignements que vous m’avez fournis ! Je n’oublierai pas de mentionner votre établissement dans mon carnet de voyage !

- C’est bien aimable mais… si vous sortez un article sur le sujet, dites pas que je vous ai dit ça, silence contre silence ça vous va ?

- Votre secret sera bien gardé, ne vous en faites pas ! lui assures-tu, professionnelle. »

Il te laisse la carte en guise de bonne foi, te salue poliment et va s’occuper de ses autres clients. C’était plutôt facile, en fin de compte ! Si tu n’étais pas encore sous couverture, tu t’autoriserais une petite danse de la joie. Tu finis ton thé, laisse la monnaie sur le comptoir et retourne vers la porte d’entrée. Une fois dehors, tu traverses et attends ton binôme de l’autre côté de la rue. Il ne tarde pas à sortir aussi pour te rejoindre. Vous allez un peu plus loin pour que tu puisses lui raconter ce que tu as appris.

« Il ne m’a rien dit que je ne savais déjà…

- Je m’en doutais, quand j’ai entendu ton alibi je savais que…

- Mais il m’a donné ceci ! t’exclames-tu, le coupant dans son élan, en sortant fièrement la carte de ta poche arrière. Ça t’en bouche un coin, hein ?! »

Le jeune homme reste coi tandis qu’il déplie le papier pour dévoiler la carte d’un port de plaisance avec deux croix griffonnées au crayon à papier à l’extrémité et quelques inscriptions en patte de mouche. Il examine en détail les positions potentielles de l’île et ses lèvres s’étirent en un sourire, un vrai.

« Super, ça va nous être utile ! Bien joué, te gratifie-t-il.

- Alors, qu’est-ce que tu allais dire sur mon alibi ? te moques-tu en entamant la fameuse danse de la joie.

- Bon, ça va, j’avais tort.

- Eeeet ?

- Et tu avais raison, si tu veux, soupire-t-il finalement. Je crois qu’avec cette carte, on a ce qu’il nous faut pour le moment. Ne reste qu’à trouver comment se rendre à ce port. Autant chercher Luffy et rejoindre le point de ralliement sans traîner. »

C’est à ce moment-là que ce dernier se décide à refaire surface, accompagné de Zoro, qui marche nonchalamment à ses côtés. Lorsqu’il vous remarque, Luffy ne peut s’empêcher de vous crier :

« Hééé ! Traf’, ___ ! Vous êtes là, mais où étiez-vous passés ? Je vous ai cherché partout !

- C’est toi qui nous as faussé compagnie ! le rembarre Law sèchement.

- Qu’est-ce que tu racontes, Traffy, j’ai retrouvé Zoro qui s’était perdu !

- Ne m’appelle pas Traffy !

- Je n’étais pas perdu, c’est toi qui étais perdu ! rectifie Zoro.

- Non, toi, enchaîne Luffy.

- Toi, singe débile !

- Bon, ça suffit ! tranche Law, irrité par leurs enfantillages. Allons retrouver les autres ! »

Fin de la discussion. Après un acquiescement général, vous vous mettez en marche vers le point de rendez-vous que vous ne tardez pas à atteindre. Devant la porte d’entrée, vous retrouvez également Sanji, qui en guise de retrouvailles envoie un high kick à son compagnon sabreur, qu’ils avaient effectivement dû perdre beaucoup plus tôt. S’ensuit un féroce combat de testostérones pour définir vaguement qui aurait la plus grosse pour cette fois… les insultes ne manquent pas de fuser. « Ah, l’amour vache ! » te dis-tu à toi-même.

L’enseigne indique « Au Thym et Romarin – Cabaret » et tu te dandines déjà à l’idée de partager l’un de ces dîners spectacles que tu aimes tant. Lorsque vous pénétrez dans l’établissement, le reste de l’équipe vous attend déjà dans un coin et vous fait signe de vous assoir avec eux. Tu prends place près de Nami et Law prend le siège à ta gauche.

« Alors, murmure-t-elle à ton oreille comme une commère, il ne t’a rien dit ?

- Si, je me suis excusée pour le pain que je lui ai mis, lui réponds-tu tout aussi bas.

- Tu n’aurais pas dû ! Je leur avais dit que c’était une mauvaise idée d’emprunter ton cœur ! peste-t-elle. En tout cas, reprend-t-elle plus fort, je t’ai trouvé deux petites tenues qui devraient t’aller à merveille, regarde !

- Woaaah, ___-swan va être tellement mignonne dans cette chemise à carreaux ~ jubile Sanji un peu plus loin.

- Ne fais pas attention, elles te plaisent ? demande Nami en te les tendant.

- Oui, beaucoup ! Tu as l’œil Nami, merci beaucoup, je te suis redevable ! »

Vous vous faites ce qu’il te plait d’appeler « l’accolade de l’amitié naissante » et tu commandes un autre thé en priant qu’ils ne descendent pas tout de suite vers la sortie. Nami t’explique succinctement que la pièce que vous allez regarder parle de Luffy alors que déjà le rideau tombe pour laisser aux acteurs le temps de préparer le terrain. Vous patientez en attendant que ça commence.

> Pour la suite, allez au chapitre 10. Ne trichez pas ! ;-)