Un avenir incroyable

Chapitre 1 : Une découverte étrange

1200 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/04/2024 11:36

À Hobbitville en Terre du Milieu


Les hobbits menaient une vie des plus tranquilles, simple, bien ordonnée, surtout avec les bons repas qu’ils ne manquaient pour rien au monde. Inutile de les inviter à une aventure quelle qu’elle soit. Les semi-hommes, tels qu’ils étaient également surnommés sont également très attachés à leur quotidien, satisfaits d’être oubliés des autres peuples de la Terre du Milieu. Pourtant, l’un d’entre eux a eu l’audace de voyager très loin de sa maison de Cul-de-Sac avec treize nains et un magicien pour se rendre dans un pays étranger.


Ce hobbit hors du commun s’appelait Bilbon Sacquet, il avait été choisi par Gandalf le gris pour participer à la quête d’Erebor afin d’aider le grand Thorin Ecu de chêne et sa compagnie à reconquérir le royaume nain autrefois volé par le dragon Smaug. Malgré le décès du leader et de ses neveux, cette mission fut couronnée de succès, d’autant que Daïn, pieds d’acier, cousin de Thorin s’était fait proclamer roi.


Dès son retour chez lui, Bilbon était devenu le hobbit le plus riche de toute la Comté, se faisant même une réputation d’excentrique ou de toquet à cause de ses rencontres avec des elfes ou des nains lorsqu’il faisait de longues promenades. Frodon, fils orphelin de Drogo Sacquet et Primula Brandebouc vint vivre chez Bilbon, ce dernier en fit son héritier ce qui ne fit rien pour arranger les relations déjà hostiles avec Lothon et sa femme Lobelia Sacquet de Besace.


L’histoire d’Emily en Terre du Milieu commence un an avant que Bilbon ne célèbre ces cent onze années, cette arrivée fut plutôt inattendue, c’est le moins qu’on pouvait dire. Un soir, Frodon, Merry Brandebouc et Pippin Touque sortaient du dragon vert, un lieu que tous les habitants de Hobbitville avaient l’habitude de fréquenter régulièrement ; tout à coup, Merry s’exclama.


« Ho ! Regardez ! Il y a quelqu’un qui est allongé sur le sol ! Allons voir ce qui s’est passé !"


« Sois prudent Merry ! On ne sait pas de qui il s’agit." Le rappela à l’ordre Frodon.


Les trois hobbits s’approchèrent prudemment de la forme allongée, en la regardant d’assez près, ils voient une jeune femme ; même dans l’obscurité et grâce aux lampes encore allumées, il était facile de voir que les traits de son visage étaient fins et harmonieux en dépit de sa pâleur.


« Elle est ravissante, cependant, ce n’est pas une jeune femme hobbit. » Remarqua Pippin.


« Ce n’est pas une elfe non plus, bien qu’il soit dit que ces personnes soient très belles comme cette jeune femme. » Dit Merry, perplexe.


"Elle n’est ni hobbit, ni elfe, cette jeune femme fait certainement partie de la race des grandes gens. Cependant, je me demande ce que l’un des leurs est venu faire dans la Comté, c’est étrange." Dit Frodon.


Pippin secoua doucement l’étrangère pour essayer de la réveiller.


« Mademoiselle ? Est-ce que vous allez bien ? Vous pouvez ouvrir les yeux ?"


Frodon intervint en arrêtant le geste de son ami.


"Écoute, il est inutile de continuer à la secouer. Je viens à l’instant de vérifier son pouls, il bat faiblement et j’ai senti son souffle, elle est toujours vivante. Seulement, elle a dû recevoir un choc terrible, j’ignore de quoi il s’agit, mais cela devait être suffisamment grave. Vous pourrez constater que la lumière de la lampe nous permet de voir son teint pâle. Nous ne pouvons pas la laisser ici, elle attirerait trop l’attention. Aussi, je vais l’emmener chez moi, j’espère que Bilbon n’y sera pas opposé, au moins jusqu’à ce qu’elle puisse reprendre conscience et nous explique comment elle s’est retrouvée à Hobbitville et qu’est-ce qu’il l’a mis dans un tel état. Vous voulez bien m’aider à la transporter ? J’espère que nous n’attirerons pas le regard des curieux."


Les hobbits la soulevèrent délicatement, Frodon et Merry la hissèrent sur leurs épaules, Pippin mit le sac de la demoiselle en bandoulière, puis il releva ses jambes et à eux trois, sans être arrêtés par qui que ce soit, ils parvinrent à l’emmener jusqu’à la maison de Bilbon Sacquet. Autant dire que ce dernier fut interloqué en voyant ce que son neveu et ses compagnons transportaient.


"Juste ciel ! Que portez-vous donc là ? HO? C’est une jeune femme ? Mais pour quelle raison l’avez-vous emmené jusqu’ici ?"


Frodon lui répondit la mine contrite.


"Bilbon, ne m’en veux pas, mais c’est moi qui ai pris cette initiative de la transporter jusqu’à chez nous. Avec Merry et Pippin, nous l’avons trouvé tout près du dragon vert quand nous en sommes sortis. Elle est toujours vivante, mais pâle comme un linge, nous ignorons ce qui lui est arrivé. Tu comprends, je ne pouvais pas la laisser étendue sur le chemin, que penseraient les autres hobbits ?"


"Oui, je comprends mon garçon. Dans ce cas, tu as eu bien fait de l’emmener dans notre maison, il faudra néanmoins attendre qu’elle se réveille pour que nous puissions discuter." Lui dit Bilbon.


« Il va falloir que nous vous laissions, nous reviendrons pour prendre des nouvelles ou même si toi et Mr Bilbon avez besoin de quoi que ce soit. » Dit Merry.


« Il y a une chose que vous pourriez faire les garçons avant de partir, ce serait d’aider Frodon à déposer la jeune femme sur un lit dans une chambre d’ami que je vais vous montrer. » Lui répondit Bilbon.


Merry et Pippin acquiescèrent et s’exécutèrent à la tâche, autant faire le travail jusqu’au bout. Bilbon ouvrit la porte d’une des chambres, les trois jeunes hobbits déposèrent le corps de la demoiselle sur le lit avec délicatesse. Quelques instants plus tard, Frodon et son parent se retrouvèrent en tête à tête.


"Dommage que Gandalf ne soit pas là, il aurait pu la réanimer en un rien de temps, c’est pas grave. Laissons là se reposer pour cette nuit, demain au réveil, nous verrons bien ce qu’il en est. Allons dormir nous aussi Frodon, il se fait tard."


Le lendemain matin, Frodon se tenait devant la chambre d’ami, il hésita à frapper à la porte ou pas au cas où la jeune femme était réveillée ou pas. En fin de compte, il décida d’ouvrir la porte tout doucement, et là, il s’aperçut que la demoiselle avait les yeux bien ouverts et qu’elle s’était redressée sur son séant. Un peu gêné, il cogna légèrement sur la porte, attendant qu’elle lui dise d’entrer.



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