Harry Potter et le secret du Graal
Voilà, ça y est. Voici le chapitre final. N'oubliez pas qu'il y a encore un épilogue et un appendice. Je remercie toutes les personnes qui m'ont soutenues durant la publication de cette histoire. Ce n'était pas toujours facile. J'espère en tout cas que ces dernières lignes vous plairont.
Poudlard Secret
Harry Potter et le secret du Graal
Chapitre 31 : Tout continu
C'était une journée magnifique. Le soleil brillait de tous ses feux. Des fleurs multicolores aux divines senteurs parsemaient le champs. Des oiseaux passaient en poussant leurs chants joyeux. Des arbres majestueux dispensaient une ombre bienfaisante aux convives du mariages. Des tables avaient été dressées, prêtes à accueillir le festin qui se déroulerait à la fin de la cérémonie. Plus loin, sur une petite colline à l'herbe chatoyante, avait été dressé l'autel où elle devait s'accomplir. De nombreuses chaises avaient été disposées tout autour. Des tapis de soie rouge dessinaient les allées par lesquelles les invités pouvaient aller s'asseoir. Un grand tapis rouge et or ornait l'allée centrale par laquelle s'avancerait la mariée.
A l'intérieur du manoir des Delacour, on s'agitait avec frénésie. Aux cuisines, de nombreux sorciers s'activaient autour des fourneaux. La famille Delacour avait voulu faire les choses en grand. Il était prévu une multitude de plats venant de pays très divers. La charge de travail était inimaginable et les cuisiniers ne savaient pas s'ils seraient prêts à temps, même à grand renfort de magie. Parvati Patil qui était chargée du bon fonctionnement de la cuisine aidait du mieux qu'elle pouvait et courait plus vite que tous les autres d'un côté à l'autre de la pièce.
« Je crois que la bouillabaisse manque légèrement de sel. Enfin moi tous ces plats étrangers, je n'y connais trop rien. Par contre la tarte à la mélasse m'a l'air parfaite. Maintenez-la au frais ! »
La quantité de boisson prévue pour accompagner tous ces mets était également importante, dont une grande partie de vin provenant de la cuvée spéciale « Delacour senior », et une dizaine de personnes avaient été mobilisées pour s'en occuper exclusivement. Dean Thomas, le responsable des boissons, ne savait plus où il pouvait stocker tant de bouteilles et d'autres récipients divers.
« La bièreaubeurre doit être fraîche ! Mettez là à la cave plutôt que l'hydromel qui ira... euh... eh bien... Vous êtes sûrs que vous ne pourriez pas trouver encore un peu de place au troisième grenier ? »
Les décorateurs n'avaient pas encore terminés non plus et ils étaient pourtant en première ligne. Ils dressaient à peine la longue voilure de tissus qui devait s'élever à 3 mètres au-dessus de l'allée principale. Ils leur restaient encore à installer les coeurs lumineux et les étoiles filantes qui longeraient cette même voilure. Lavande Brown s'en donnait à coeur joie.
« Vous êtes sûrs qu'il ne vaudrait mieux pas mettre plus de roses sur la droite ? Oh, et temps que j'y pense, le troisième rang, là, n'est pas correctement aligné. »
Les serveurs étaient si nombreux qu'ils s'emmêlaient les pinceaux à tout bout de champs. Il en manquait toujours un quelque part malgré la vingtaine de remaniement qu'avait effectué Seamus Finnigan.
« Par Merlin ! Je n'y comprends plus rien ! Il est censé y avoir cinq serveur sur cette table pour le vin d'honneur et j'en ai six tandis qu'à l'autre il m'en manque deux. Dire que je croyais que ce serait facile. Bon, passons au plan de table pour le repas. Le plan de table ? Bon sang, qui a vu le plan de table ? »
Mais quelque soit l'agitation et l'énervement des responsables, ils ne pouvaient rivaliser avec la coordinatrice de tous les secteurs.
« Lavande, s'il vous plaît ! Rugissait Mrs Weasley. Je veux que les lampions féériques soient installés tout de suite même s'ils ne seront allumés que ce soir. Où sont les artificiers ? Fred ? Georges ? Où êtes-vous ? Ah, quand même. Je veux que vous débarrassiez le grand salon de vos caisses pleines de feux d'artifices avant qu'elles n'explosent dans le manoir. Et dépêchez-vous ! »
Dans le grand hall du manoir, Luna Lovegood était chargée de l'accueil des invités. Elle avait répétée « Bonjour ! Bienvenue au manoir Delacour. En attendant le début de la cérémonie un rafraîchissement vous est proposé dans la première salle à manger ! » si souvent qu'elle commençait à en avoir le tournis. Le professeur McGonagall transplana devant elle.
« Bonjour miss Lovegood ! Comment allez-vous ?
- Bonjour ! Je crois que je suis bienvenue au manoir Delacour pour me rafraîchir de la cérémonie au début de la salle à manger... oh, pardon professeur, je commence à m'embrouiller un peu.
- Toute la magie du monde ne rendra pas l'organisation d'un mariage moins infernale. Comment va Londubat ?
- Beaucoup mieux. La rééducation est longue mais les soigneurs sont maintenant sûrs qu'il ne gardera pas de séquelles. Il est encore un peu embrouillé aussi. Parfois il lui arrive de raconter des choses un peu bizarre. Ces derniers temps il prétend avoir rencontré des Bevosaurs gratouilleux en Papouasie du sud.
- Le pauvre garçon ! Heureusement que ça lui passera.
- Oui. Tout le monde sait que les bevosaurs gratouilleux viennent de Finlande.
- Ah... euh... oui... c'est ce qu'on dit... mais... sinon, quelles nouvelles de ses parents ?
- Les soigneurs vont essayer ce nouveau traitement magique du Canada. Il paraît qu'il fonctionne bien.
- Je l'espère sincèrement. Bien, à tout à l'heure, miss Lovegood. »
Dans les pièces du haut, on s'affairait également. La cinquième salle de bain était occupée par la mariée et les demoiselles d'honneur. Gabrielle et Ginny s'occupaient des finitions de la robe que Hermione avait déjà mise.
« Tu sais Ginny, dans ton état ce n'est pas bon tout ce stress, fit Gabrielle. Tu devrais peut être te reposer. Je peux finir toute seule.
- Désolée mais il est hors de question que je ne m'occupe pas en personne de la robe d'Hermione. Mes blessures remontent à huit mois maintenant et je peux parfaitement m'en occuper.
- Cessez de bouger autant les filles, s'exclama Fleur. Je n'arriverai jamais à la coiffer dans ces conditions. Déjà qu'avec ces cheveux revêche ce n'est pas facile... enfin... je ne dis pas ça pour te vexer mais...
- Ne t'inquiète pas, Fleur, répondit Hermione. Ce sont les miens et je sais ce que c'est de les coiffer. Enfin, d'essayer de les coiffer.
- De toute façon, tu devrais avoir finit depuis au moins une demi-heure, lança Gabrielle. Si tu avais écourté ta ballade romantique avec Bill, tu serais dans les temps.
- Mêle-toi de ce qui te regarde. C'est juste que ça nous rappelle notre mariage tout ça.
- J'espère que ce n'est pas trop tôt, murmura Hermione. »
Les trois demoiselles d'honneur se regardèrent. Hermione avait le regard triste. Ginny se releva et la prit dans ces bras.
« C'est le bon moment Hermione !
- Mais, après tout, ça ne fait que huit mois à peine que...
- Je sais ! Mais Harry n'aurait pas voulu que vous attendiez plus par sa faute. Vous vous aimez, c'est l'essentiel. Vous aviez prévu ce mariage depuis longtemps. Il n'aurait pas aimé que vous le retardiez.
- Oui, merci. Je suis si nerveuse. Est-ce que tu pourrais aller voir où en est Ron et si mes parents sont arrivés, s'il te plaît ?
- Bien sûr. »
Ginny sortit de la salle de bain. Il y avait tant d'agitation derrière chaque porte que le couloir semblait un havre de paix. La jeune fille ne se pressa pas trop pour profiter un peu du calme. Elle vit soudain débouler en face d'elle une grosse pile de torchons d'où dépassaient de tout petits pieds. Elle se pencha par dessus et vit un elfe de maison.
« Qu'est-ce que tu fais là toi ?
- Pardon, mademoiselle. J'ai entendu dire qu'ils manquaient de torchons à la cuisine. Je suis venu en chercher dans la buanderie.
- Et bien je suis désolée mais tu vas aller les reposer. Si ma future belle-soeur s'aperçoit que des elfes de maison travaillent pour son mariage, elle sera furieuse.
- Mais mademoiselle...
- Il n'y a pas de « mais » ! Tous les elfes ne travaillent pas aujourd'hui, on l'a déjà répété cent fois.
- S'il vous plaît...
- N'insiste pas ! Va reposer tes torchons et file d'ici ! Allez ! »
L'elfe de maison eut un air renfrogné mais finit par obéir et alla reposer les torchons avant de fuir le couloir.
Ginny reprit son chemin et emprunta un escalier pour aller à l'étage supérieur. Là, elle s'arrêta devant la chambre bleue. Elle donna trois coup sur la porte pour la forme et entra. Bill et Charlie étaient là et s'occupaient du marié.
« Ginny ! S'exclama Ron. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu ferais mieux d'aller te reposer un peu.
- Ah mais laissez-moi tranquille ! Puisque je vous dis que je vais très bien.
- Quand même, tu devrais...
- Arrête Ron ! Fit Bill qui rajustait le noeud papillon de son frère. Tu vois bien qu'elle a l'air en forme non ?
- Quand même, elle pourrait...
- Ta petite soeur est très résistante, tu le sais, renchérit Charlie qui époussetait la veste de Ron qui était encore sur un cintre. Je suis sûr qu'elle supportera mieux que toi cette cérémonie.
- Quand même, il faudrait...
- Bon, ça suffit Ron ! Reprit Ginny. Occupe-toi de te marier, ce sera déjà pas mal. Je vous laisse, je dois voir les parents d'Hermione.
- Je crois que papa leur a mis le grappin dessus, répondit Bill.
- Ils ne risquent pas de s'ennuyer, continua Charlie. »
Ginny laissa les garçons et descendit jusqu'au hall d'accueil. Elle croisa Luna qui essayait de faire comprendre avec insistance à deux sorcier assez âgés qu'ils devaient se rendre dans le premier rafraîchissement de la salle des Delacour pour manger la cérémonie. Dans la première salle à manger, les parents d'Hermione étaient harcelés de questions par un Arthur Weasley frénétique.
« Papa, papa ! Intervint Ginny, maman te cherche partout.
- Hein ? Quoi ? Mais pourquoi ?
- Elle veut savoir si tu as bien pensé à répartir les cadeaux de mariage par ordre de taille croissante ?
- Pardon ? Mais elle ne m'a jamais demandé cela.
- Ah bon ? C'est drôle, ça avait l'air de lui tenir à coeur.
- Vraiment ? ah... bien... je... je vais aller arranger ça. Ne partez pas, je reviens tout de suite dit-il à l'intention des parents d'Hermione. Toi, Ginny, tu m'as l'air surmenée. Tu devrais prendre un peu de repos.
- Mais non, ça va très bien ! »
Tandis qu'Arthur Weasley s'éloignait, Ginny se tourna vers les Granger.
« Hermione est bientôt prête. Vous devriez vous rendre dans la bibliothèque, C'est de là qu'elle partira. »
Les Granger remercièrent vivement Ginny et se hâtèrent vers la bibliothèque.
La petite rousse eut à peine le temps de se retourner qu'entrèrent Lupin et Tonks, main dans la main.
« Bonjour Ginny, Fit Tonks radieuse.
- Salut ! On vous attendait plus tôt.
- Nous avons dû avoir une petite discussion à propos de l'ordre du phoenix.
- Quel genre ?
- Si tu veux, nous pourrions en parler dans un endroit plus tranquille.
- Venez avec moi au petit salon. »
Ginny les entraîna à travers le hall où Luna leur demanda pourquoi ils quittaient déjà le début du manoir de bienvenue pour faire une cérémonie de premiers rafraîchissements. Ils entrèrent dans un petit salon confortable. Ginny s'assit dans un fauteuil et dû convenir que, finalement, prendre un peu de repos n'était pas une mauvaise idée.
« Alors ? Demanda-t-elle. De quoi avez-vous parlez ?
- Nous avons dissout l'ordre, annonça Tonks.
- Dans les derniers mois, nous avons poursuivis les partisans de Voldemort pour qu'ils ne commettent pas d'exactions comme l'attaque des Londubat la dernière fois. Mais il semble que cette fois-ci ils se sont calmés.
- Le fait qu'ils aient subit de lourdes pertes à Azkaban y est pour beaucoup aussi. Oh ! Pardon Ginny !
- Ne t'inquiète pas, Tonks. Je peux supporter ça. Ce n'est pas grave.
- Enfin bref, reprit Lupin, nous sommes convenus qu'il n'était plus utile que l'ordre se rassemble. Le ministère de la magie a désormais toute compétence pour se charger des derniers cas isolés.
- Vous avez attrapé des mangemorts que nous connaissions ?
- Eh bien, en dehors des Lestrange qui ont été reclus au plus profond d'Azkaban, nous avons attrapé Roockwood et McNair. Nous avons appris que c'était lui le responsable du meurtre d'Emmeline Vance, l'année dernière. Ah ! Et mes petits espionnages chez les loups garous m'ont permis de reconnaître ceux qui étaient le plus favorables aux idées de Greyback (Ginny passa machinalement la main sous sa gorge où il n'y avait plus aucune trace de griffure) et de les faire arrêter ou surveiller.
- Vous avez eu des nouvelles de Malefoy ?
- Il est parti avec sa famille et quelques amis. Crabbe et Goyle sont avec lui ainsi que leurs parents. Nous avons perdu leurs traces au Guatemala.
- On est pas près de les revoir, à mon avis, fit Tonks.
- Et Rogue ?
- Severus s'est retiré en Écosse. Il ne veut plus entendre parler des mangemorts ni de nous. »
La porte s'ouvrit soudain. Angelina Jonhson, habillée d'une magnifique robe verte étincelante entra brusquement.
« Ah ! Ginny, tu es là ! Et... vous... vous aussi... professeur ? Fit-elle surprise.
- Je ne suis plus ton professeur Angelina. A moins que tu ne souhaites refaire une nouvelle année pour la prochaine période scolaire. Ne sois pas si gênée. Nous avions finit de toute façon.
- Qu'y-a-t-il ?
- Il y a douze hommes en armures qui veulent te voir.
- Ah oui ! Peux-tu leur dire de venir jusqu'ici ? »
Angelina acquiesça et ressortit. Tonks prit la main de Lupin mais la lâcha après avoir jeté un regard à Ginny. Celle-ci poussa un soupir exaspéré.
« Écoutez, mettons les choses au point. Harry me manque tous les jours depuis sa disparition. Mais s'il n'est plus là aujourd'hui, c'est parce qu'il a défendu l'amour plus que tout. J'aimerai donc que les couples ne se sentent pas mal à l'aise en ma présence et que vous montriez l'exemple, d'accord ? »
Tonks acquiesça et alla poser un baiser sur la joue de la petite rousse. Puis Lupin et elle sortirent tandis que les chevaliers de la table ronde faisaient leur entrée.
« Bonjour ma chère enfant, fit le roi Arthur. Je vois que vous prenez du repos. Vous avez bien raison. »
Ginny ne répondit rien. De toute façon, elle devait admettre qu'elle était très bien dans ce fauteuil.
« Bonjour sire ! Je vous croyez déjà repartis.
- Très sincèrement, nous n'aurions manqué le mariage de miss Granger et mr Weasley pour rien au monde. Et puis lors de notre retour à Avalon, nous serons à nouveau dans cet espèce de léthargie magique. C'est notre lot de veiller sur le monde, mais nous n'aurons plus d'occasions de manger bonne chair et de boire du bon vin avant quelques siècles au moins.
- Charmant programme, fit Ginny en souriant. Et ensuite ? Nous quitterez-vous juste après la cérémonie.
- Nous partirons demain. Nous devons nous rendre à Brocéliande pour rendre Excalibur à la dame du lac. De là nous retournerons à Avalon.
- Voilà une bien triste nouvelle sire. Vous nous manquerez beaucoup.
- Nous avons déjà suffisamment abusé du temps qui nous était imparti ici. Nous avons bien aidé l'ordre du phoenix ces derniers temps et nous n'avons plus de rôles à jouer désormais. Les hommes et les sorciers vont à nouveau devoir vivre sans notre aide, et ce ne sera pas forcément un mal. Nous ne sommes pas là pour les chaperonner toute l'éternité. Bien, il est temps de nous préparer pour la cérémonie. Veuillez nous excuser ! »
Les chevaliers repartirent en saluant Ginny mais le roi Arthur resta en retrait pour se retrouver seul avec elle quelques instants.
« J'ignore si ces mots vous réconforteront, ma jeune amie, mais je me dois de vous dire que j'ai rarement autant apprécié d'avoir nommé des chevaliers à la table ronde comme vous et Harry Potter. Il est agréable de constater qu'à travers le temps, le courage et la noblesse d'esprit parviennent à subsister. Je sais que le bonheur finira par croiser votre route. Et il vous est bien mérité. »
Ginny lui sourit.
« Je le sais, sire. C'est dans ce but que Harry nous a quitté. Ne vous inquiétez pas pour moi et merci pour vos paroles amicales. »
Le roi Arthur la salua d'un signe de tête et rejoignit ses compagnons.
A son grand regret, Ginny sortit de son fauteuil et se dirigea vers l'extérieur avec les nombreux invités. Elle se faufila derrière Hagrid qui ouvrait un large passage dans la foule. Graup avait dû l'attendre dehors. Tous les convives prenaient places sur les chaises autour de la colline. Ginny s'installa au premier rang près de ses frères. Ron discutait encore avec le sorcier ritualiste qui devait prononcer le mariage. Puis de la musique s'éleva et tous les invités se levèrent. Hermione remontait l'allée au bras de son père. Elle était d'une beauté rayonnante et de nombreux convives ne la quittaient pas des yeux. Les chevaliers de la table ronde firent une haie d'honneur juste avant la colline et dressèrent leurs épées au dessus de la tête de la jeune mariée et de son père. Elle arriva au pied de l'autel, posa un baiser sur la joue de celui-ci et s'approcha de Ron, aux anges.
« Si les témoins veulent bien approcher, fit le ritualiste. »
Ginny et Luna se levèrent pour se mettre à côté d'Hermione tandis que Fred et Georges rejoignaient Ron.
« Bien, nous pouvons commencer. »
Ginny était heureuse. Le bonheur d'Hermione et de son frère était comme contagieux. Machinalement, elle caressa son ventre bien rond et pensa au petit être qui y grandissait doucement. Oui, le bonheur croiserait bientôt sa route.