L'Ecrin des illusions

Chapitre 10 : Adversaires d'un jour, ennemis de toujours?

3132 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/01/2024 16:06

Mrs. Pomfresh réveilla Hazel peu avant le petit-déjeuner. Après un ultime examen, l'infirmière lui fit boire la potion préparée par Rogue. À la grande surprise de Hazel, la potion, loin d'être amère, possédait un délicat goût de noisette qui sut la réconforter et l'envahir d'une chaleur bienfaisante. La jeune sorcière se rendit ensuite dans la petite salle de bains attenante à la salle de repos, se lava et enfila ses vêtements de la veille, nettoyés et repassés par des petits mains invisibles. Elle retourna auprès de Mrs Pomfresh, s'assura que la « Chose » retrouverait bien le confort du dortoir avant de quitter l'infirmerie, d'un pas léger et l'esprit serein. Sa mauvaise aventure de la veille n'était plus qu'un lointain souvenir ...


- Miss Evans ?


La jeune fille se retrouva nez à nez avec le professeur Jekyll. Celle-ci était assise sur le banc faisant face à l'infirmerie. Pour ne pas se montrer impolie, Hazel s'avança vers elle. Jekyll esquissa un petit sourire séducteur, sourire qu'elle réservait habituellement à ses collègues masculins. Elle tapota le banc de sa main alourdie par d'impressionnantes bagues. Hazel s'assit à ses côtés ; agressée par son capiteux parfum, elle ne put réprimer une petite toux gênée.


- Miss Evans, comment allez-vous ? s'enquit Jekyll avec douceur.

- Je vais bien, répondit son élève en observant ses souliers.

- Quel est votre premier cours de la journée, mon petit noisetier ?

Surprise par cette familiarité, Hazel répondit en balbutiant :

- Le ... Le cours ... Le cours de potions.

- Ah, grimaça Jekyll, avec ce bouc graisseux de Severus ...

Hazel lui jeta un regard étonné, surprise d'entendre pareille insulte dans la bouche de son enseignante

- Severus et moi étions élèves à Poudlard, en même temps, mais pas dans la même maison, révéla Mrs.Jekyll d'un ton malicieux.

Elle souffla au creux de l'oreille de son élève :

- Ne le répétez pas. J'ai un faible pour les Gryffondor car je faisais autrefois partie de cette maison. Severus ... et bien, Severus était à Serpentard et détestait mes camarades. Ce qui me fait penser ...

Le professeur Jekyll décrocha un petit clin d'œil complice à la jeune fille, remit son chignon en place, d'où elle tira une photo qu'elle lui tendit. Hazel s'en saisit, un brin étonnée par cette intention.

- J'ai eu si peur pour vous, Hazel ... Promettez à l'avenir de ne plus me cacher vos peurs, même les plus secrètes. Je pourrai vous apprendre à les vaincre.


Trop occupée à examiner la photographie représentant un groupe de jeunes gens, Hazel ne répondit pas à son professeur. Elle reconnut le professeur Jekyll, plus jeune et arborant les couleurs de la maison Gryffondor. À ses côtés, se tenait un jeune couple enlacé dont l'éclatant bonheur illuminait deux ou trois photographies collées dans l'album de famille appartenant à Oliver Evans.

- Lily et James Potter, murmura Hazel. Pourquoi me montrer cette photo ?

- Pour vous confronter à votre peur, Miss Evans.

L'ongle de Jekyll tapota le beau jeune homme la tenant par le cou.

- Le voici, déclara-t-elle d'un ton empreint de froideur. Sirius Black. Nous avons eu une petite amourette lors de notre dernière année. Votre terreur d'enfant, c'est lui.

- Charlie dit que Sirius Black ne ressemble pas du tout à l'homme dont l'Epouvantard a pris l'apparence !

Jekyll accueillit sa réplique d'un petit rire méprisant :

- Qu'en sait-il ? Il n'était qu'un morveux lors du règne du Seigneur des Ténèbres.

La jeune sorcière déposa la photographie sur ses genoux et releva la tête vers son professeur. Hazel se sentit comme envoûtée par les yeux de Jekyll. C'est curieux, songea-t-elle, elle avait toujours cru que ses yeux étaient bleus et non gris .

- Ma pauvre enfant, personne ne vous a rien dit ?

- Dit quoi ? chuchota une Hazel hypnotisée par la puissance émanant à cet instant de Jekyll.

- Vous avez peur de Black car il a tué votre pauvre mère, sa propre cousine. Savez-vous pourquoi ?

- Non ...

La main de Jekyll se posa sur la sienne.

- Il cherchait un objet très précieux, un écrin contenant de fabuleux artefacts. Hazel, ma douce Hazel ... Où se trouve cet écrin ?

- Il ...


L'apparition du professeur McGonagall interrompit ce curieux échange. Jekyll se releva avec précipitation, en faisant mine de remettre le col de sa chemise à jabot. La directrice des Gryffondor s'arrêta devant Hazel.

- Miss Evans, comment vous sentez-vous, ce matin ?

- Bien, répondit la jeune sorcière en se levant.

- Dans ce cas, dépêchez-vous, si vous ne voulez pas rater votre première heure de cours. Hydra, que faites-vous là ? N'êtes-vous pas censée être dans votre salle ?

- Minerva, déclara l'intéressée d'un ton minaudant, je voulais m'excuser auprès de Miss Evans et m'enquérir de sa santé.

- Comme vous pouvez le constater, Miss Evans se porte comme un charme. Laissez-la aller en cours afin de nous épargner une de vos nouvelles querelles avec le professeur Rogue.


Profitant de l'inattention du professeur McGonagall, Hazel dissimula la photographie dans son sac, ce qui lui valut un clin d'œil complice de la part du professeur Jekyll. La directrice de Gryffondor finit par s'en aller, non sans avoir auparavant réprimandé sa jeune collègue. Telles deux camarades prises en faute, Hazel Evans et Hydra Jekyll s'excusèrent et se dirigèrent vers leurs salles respectives. Elles se séparèrent dans les escaliers, sous un tableau que la jeune fille trouvait particulièrement morbide : celui-ci représentait un sorcier poursuivi par un adversaire tentant de l'assassiner.

- Miss Evans, reprit le professeur Jekyll, vous devriez écrire une lettre à votre père pour avoir des explications.

La jeune sorcière acquiesça, troublée par ces dernières révélations. Jekyll se rapprocha d'elle et lui posa une main amicale sur l'épaule.

- Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'en parler. Vous pouvez me faire confiance. Promettez-le moi !

Hazel jeta un regard au tableau. Le pauvre sorcier agonisant s'était agenouillé devant son adversaire et le suppliait de l'épargner. Sofia lui avait expliqué que les deux personnages étaient amis et que l'un d'eux, lors d'une guerre, avait fini par trahir l'autre.

- C'est promis, chuchota-t-elle, bien peu convaincue.

- Laissez-moi vous offrir un petit quelque chose afin de sceller cette promesse, susurra Jekyll.


Elle retira sa main de l'épaule de Hazel et l'enfouit dans ses cheveux, qu'elle effleura d'une pénétrante caresse. Ses doigts glissèrent jusqu'à sa tresse et la défit avec habilité. Jekyll peignit la chevelure de ses ongles, avant d'y glisser une barrette en forme de marguerite.

- Voilà qui est bien mieux, chuchota-t-elle en frôlant la joue de Hazel du bout des doigts. Bien mieux ... aussi ravissante qu'un lys ...

Elle s'écarta de Hazel. La jeune fille secoua la tête et comme tirée d'un songe, parut retrouver possession de ses sens. Le professeur Jekyll lui fit un petit signe de la main avant de l'abandonner.


Hazel s'éloigna d'un pas pressé, bien décidée à échapper à ce charme inquiétant. Elle arriva devant la salle de classe et trouvant porte close, frappa trois coups avec appréhension. Un « entrez » sec l'invita à en franchir le seuil. Hazel entra dans la salle de classe ; Rogue, de dos, était déjà en train de s'acharner sur Johanne et Judy.

- Professeur ... commença Hazel.

- Votre retard éhonté coûtera dix points à Gryffondor, Miss Evans. Avoir passé la nuit à l'infirmerie, dorlotée par Mrs. Pomfresh, n'est pas une justification valable ! Sans compter que ...


Il se retourna et se figea. Son visage au teint cireux blêmit et ses yeux s'écarquillèrent de stupeur. Il s'approcha d'un pas tremblant vers Hazel et, à la grande surprise de tous les élèves présents, perdit subitement de sa superbe : ses épaules se creusèrent sous l'effet d'un poids invisible. Il était devenu, en quelques minutes, un homme perdu et dépourvu de toute colère, un être habité par une lancinante mélancolie.


- Professeur ? s'enquit Rain Stoker d'une voix inquiète. Professeur Rogue ?

- Lil ... Evans, ordonna-t-il d'une voix enrouée, filez à votre place. Quant aux autres, déballez vos affaires et révisez la leçon précédente.


Tous les élèves s'exécutèrent sans rechigner, sans émettre le moindre bruit. Hazel se glissa à côté de Jonathan et ouvrit son manuel. Le maître des potions traversa la salle de classe et se réfugia dans la réserve. Des chuchotements intrigués se firent entendre. Jonathan donna un coup de coude à son amie.

- Est-ce qu'il est devenu fou !?

Hazel eut un haussement d'épaules et, tout en s'assurant que leur professeur n'était pas réapparu, lui confia les dernières révélations du professeur Jekyll. Misty Doyle, qui avait suivi la conversation avec intérêt, ne put s'empêcher d'intervenir :

- T'étais pas au courant, Evans ?

La jeune sorcière se retourna vers la Serpentarde. Celle-ci la toisait de toute sa hauteur, son monosourcil arqué en une pointe inquisitrice.

- De quoi parles-tu ?

- Tout le monde sait que ta mère a été victime d'un très mauvais sort ... pas vrai, Seren ?

Ce dernier, plongé dans son manuel, n'émit aucun commentaire.

- Mon père a toujours dit qu'elle était malade !

- Les Moldus et leur idiotie ! fit Misty en levant les yeux au ciel. Ce qui est arrivé à Dahlia Black est tellement glauque ! Je ne sais pas trop qui a fait le coup, mais selon ma mère ...

- Selon votre imbécile de mère, l'interrompit une voix bien connue, vos bavardages futiles vous apporteront bien des ennuis. En attendant, je vous invite à venir récurer des fonds de chaudrons après vos cours. Voilà qui devrait mettre fin à toutes vos inepties, Miss Doyle.

Les trois élèves se retournèrent. Rogue venait de réapparaître. Il porta une petite fiole à ses lèvres, la but d'un trait, avant de regagner son bureau d'un pas conquérant.

- Interrogation surprise, bande de mollusques mono-neuronal. Je veux trois paragraphes sur les propriétés d'une potion herbicide.


Les élèves se mirent à travailler dans le silence le plus total . De temps à autre, Hazel jetait un coup d'œil au maître des potions : celui-ci s'occupait à sa façon, en réduisant des feuilles de mandragore en petits morceaux qu'il rassemblait en de petits tas égaux. Ne voulant pas s'attirer à nouveau ses foudres et ne désirant pas nettoyer des chaudrons en compagnie de Misty, Hazel jugea plus sage de se concentrer sur son devoir.


À la fin de l'heure, Rogue appela les élèves un par un, afin qu'ils lui remettent l'interrogation complétée. Hazel, comme elle le soupçonnait, fut la dernière convoquée. Tous les autres élèves étaient partis et elle se retrouva seule avec le maître des potions. Elle déposa son parchemin sur la pile.

- Professeur, je voulais vous remercier pour votre potion.

- Ce n'était rien qu'une potion calmante de mon cru, simplissime à préparer, du moins, pour les personnes douées d'un semblant de talent.

Rogue leva enfin la tête et se mit à la scruter avec intention. Son regard s'arrêta sur la barrette offerte par le professeur Jekyll. Hazel le vit pâlir et de nouveau, ses yeux sombres se voilèrent d'ombres.

- Qui ... Où avez-vous trouvé cela !?

- C'est un cadeau du professeur Jekyll.

- Donnez-la-moi, tout de suite !


Ne comprenant pas la colère de Rogue et ne tenant pas à cette bagatelle, Hazel défit l'objet en question et le déposa devant lui. Le professeur s'en saisit avec une étonnante délicatesse, un curieux sourire flottait sur ses lèvres, avant de la ranger dans un tiroir.

- Un « cadeau » de cette chère Hydra, grommela-t-il. J'imagine que cette idiote a voulu se venger de notre petite querelle suite à votre malaise ! Elle ne perd rien pour attendre, cette grue ! Elle veut la guerre et bien soit, elle l'aura !

Il parut s'apercevoir de la présence de son élève qui le fixait, bouche bée.

- Déguerpissez, Evans ! Et par Merlin, coiffez la maudite touffe vous faisant office de chevelure ! Vous risquez d'y mettre le feu en cours de sortilèges !


Hazel ne se fit pas prier davantage. Elle salua son professeur avant de quitter la salle de classe. Une fois à l'extérieur, elle fouilla dans son sac et tomba sur la photographie donnée par Jekyll : la douce et jolie Lily portait la même barrette confisquée par Rogue quelques minutes plus tôt. Hazel rangea la photographie, se jurant de ne pas chercher à comprendre l'ire de son professeur. Elle avait déjà fort à faire avec les mystères entourant sa propre mère et n'avait pas le temps, ni la patience, de se soucier des états d'âme du maître des potions et encore moins, de sa rivalité avec le professeur Jekyll ! Elle attacha ses cheveux avec un élastique trouvé au fond de son sac et rejoignit ses amis pour le deuxième cours de la journée.


♠♠♠


A l'heure du déjeuner, Hazel s'isola pour écrire une lettre à son père. Ses amis lui avaient conseillé d'éviter toute parole blessante ou virulente qu'elle pourrait regretter, mais Hazel ne tint pas compte de leurs recommandations. Elle exigeait des réponses et voulait savoir pourquoi, son père lui avait menti durant toutes ces années.


Une fois sa missive achevée, elle se rendit dans la volière et eut la désagréable surprise d'y voir Seren Wilde. Le Serpentard l'avait évitée toute la journée et avait refusé toute tentative d'approche ! Un peu agacée par son attitude, alors qu'elle désirait simplement le remercier, Hazel fit d'abord mine de l'ignorer. Elle offrit quelques graines à Circé, lui remit la lettre destinée à Oliver, mais ne put s'empêcher de tendre l'oreille : Seren s'adressait à son Grand-duc, prénommé Ulysse, dans une langue étrangère.

- Evans, qu'est-ce que tu me veux ?

Une fois Circé envolée, Hazel s'approcha du Serpentard. Le rapace la toisa d'un regard perçant avant de picorer les fruits secs présentés par son maître.

- Je t'ai entendu parler à ton hibou, répondit Hazel. Dans quelle langue lui parles-u?

- C'est du créole, l'informa-t-il tout en évitant son regard. Ma grand-mère maternelle vit à la Nouvelle-Orléans.

Son visage perdit de sa dureté habituelle et son sourire devint plus doux, moins railleur.

- C'est une très grande sorcière et la meilleure des grands-mères.

Conscient sans doute d'en avoir un peu trop révélé sur lui-même, Seren retrouva bien vite son masque de froideur.

- Épargnons-nous les politesses, Evans, déclara-t-il avec agressivité, les bras croisés contre la poitrine. Pourquoi tu m'adresses la parole ?

- Je voulais te remercier pour hier. Mes amis ...

- Tes amis n'ont rien compris ! Je voulais simplement m'éviter d'autres ennuis.

- Quels ennuis ?

- On ne peut même pas martyriser des Poufsouffle en toute tranquillité dans cette foutue école ! À cause de ces pleurnichards, je passe actuellement quatre soirs par semaine avec ce balourd de Hagrid et ce, jusqu'aux vacances de Noël !

Hazel lui décrocha un regard indigné, auquel il répondit par un éclat de rire moqueur :

- Moi, un Wilde ! Obligé de servir d'assistant à cette espèce de cul-terreux ! Je n'ai rien dit à ma grand-mère paternelle, par pure bonté envers ce lécheur de pieds moldus de Dumbledore ! Je peux te garantir que s'il ose à nouveau me foutre en colle, je lui en toucherai un mot et elle viendra lui souffler dans les bronches !


Hazel ne put en supporter davantage : l'attitude désagréable de Seren Wilde, son orgueil de petit Sang-Pur sûr de son pouvoir, fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase d'une journée éprouvante. Elle avait supporté les propos mielleux et piégeurs de Jekyll, la colère injuste de Rogue, les conseils mal avisés de ses amis et elle n'était pas d'humeur à recevoir les jérémiades de cet imbécile de Serpentard.

- Tu n'es qu'un sale con arrogant !

Seren en resta coi de stupeur. Hazel se hissa sur la pointe des pieds et pointa un index menaçant vers lui.

- Charlie est lui aussi un Sang-Pur, cela ne l'empêche pas de se comporter comme un être humain décent ! Tu joues les gros bras, mais t'es qu'un minable ! Un gros minable, tout juste bon à s'en prendre aux plus faibles que lui !

Wilde la repoussa avec force et se plaça face à elle, les lèvres plissées en une moue patibulaire. Hazel ne recula pas cette fois-ci, bien décidée à lui tenir tête.

- Charlie Weasley est un traître à son sang, comme ses parents et comme ton idiote de mère, cracha le Serpentard avec hargne. Les gens comme lui et comme toi, me dégoûtent !

- Sentiment réciproque en ce qui te concerne !

- Que les choses soient bien claires, Hazel Evans : à l'avenir, ne m'adresse plus la parole, ne daigne même pas me regarder. Toi et moi, n'avons rien en commun. Je suis un Sang-Pur et un Serpentard ; tu es une Gryffondor pleine de bons sentiments et une Sang- Mêlée !


Hazel esquissa un rictus. À cet instant, elle sut qu'elle n'avait vraiment rien en commun avec la brillante et jolie Lily Evans, dont son père n'avait cessé de lui vanter les qualités depuis son enfance. Il y avait du sang Black en elle et même si elle voulait s'en détacher pour faire ses preuves, face à Seren Wilde, elle ne pouvait empêcher ce sang bouillant de prendre le dessus. Elle tendit les mains et poussa le Serpentard avec force. Celui-ci trébucha et termina sa chute dans une mare de fientes et de plumes. Hazel fila sans lui accorder un dernier regard ; si elle l'avait fait, elle aurait pu surprendre les larmes silencieuses coulant sur les joues de son adversaire. Non, à ce moment-là, elle n'éprouvait aucune sympathie pour Seren Wilde et lui donnait raison sur un point : ils n'étaient pas faits pour s'entendre et, tels les deux fondateurs de leurs maisons respectives, étaient voués à une haine mutuelle et tenace.

Laisser un commentaire ?