Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 13 : Un terrible adversaire

6063 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/04/2024 21:37


Pov Shikamaru


Il était treize heures, lorsque nous arrivions à la base. Nous montrions nos badges, et nous étions reçus par le colonel Atsu.



- Sasori Chyo était un bon militaire. Il menait ses hommes à la baguette, mais restait tout de même correct. J'étais vraiment surpris, le jour où il est partit. Surement à cause de l'accident de ses parents.


- Dîtes m'en plus, demanda Kiba.


- Un jour, j'ai reçu un appel de mon bureau. C'était la police pour m'informer que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Il est parti à l'enterrement, mais on ne l'a plus revu. Nous le cherchons depuis trois ans pour désertion.


- Avait-il des amis auxquels il se confiait ?


- Il était du genre solitaire. Mais, ça lui arrivait quelques fois de discuter avec le caporal Myu.


- Nous pouvons interroger ? Demandais-je. En votre présence bien sûr.


- Il n'y a pas de problèmes.



Il sortit de son bureau et demanda à un sergent, qui était de l'autre côté de la pièce, d'aller chercher le caporal Myu. Il s'exécuta et dix minutes plus tard, nous voyions un homme aux cheveux bruns, avec les yeux bleus, entrer dans le bureau. Il salua son colonel et resta au garde à vous.



- Repos caporal, ordonna le colonel. Ces messieurs sont de la police et ils ont quelques questions à vous poser.


- Oui mon colonel.


- Je me présente, je suis le lieutenant Nara et voici le lieutenant Inuzuka. Que savez-vous sur Sasori Chyo ?


- C'était mon supérieur il y a trois ans lieutenant.


- Il vous parlait de temps en temps ?


- Pas beaucoup, il était très discret sur sa vie privée.


- De quoi parliez-vous ?


- De ses rêves.


- Dîtes m'en plus !


- Il m'a dit qu'il avait racheté son ancienne maison, lorsqu'il était enfant et qu'il était en train de la restaurer.


- Et vous savez où elle se situe ?


- Non lieutenant, il ne m'a rien dit à ce sujet.


- Aviez-vous d'autres sujets de conversations ?


- Non lieutenant. Il me posait juste des questions sur ma vie.


- D'accord, vous pouvez disposer.


- Bien lieutenant.



Il nous salua, et il sortit du bureau. Cela ne nous avançait pas beaucoup, mais c'était mieux que rien. Nous repartions ensuite pour Tokyo et nous y arrivions à seize heures, où nous retrouvions Sasuke et Naruto dans leur bureau.



- Alors, vous avez trouvé quelque chose ?


- Non, pas grand chose, juste qu'il était un très bon sergent.


- Et c'est tout ? Demandait Naruto surpris.


- Non, et qu'il avait un rêve.


- Lequel ?


- Celui d'habiter dans sa maison d'enfance. Il était d'ailleurs en train de la rebâtir.


- Et c'est où ? Quémanda Naruto.


- Aucune idée, disais-je en haussant les épaules.


- Je connais quelqu'un qui pourra le savoir, lâchait Sasuke en se levant.



Il décrocha son téléphone et composa un numéro.



- Madame Chyo, excusez moi de vous déranger, c'est le lieutenant Uchiwa... non nous ne l'avons pas encore retrouvé, mais j'aimerais vous poser une question... oui... savez vous où se trouve la maison de son enfance ? Il paraît qu'il l'avait racheté... oui... d'accord... non, ce n'est pas grave madame Chyo... d'accord, merci.



Il raccrocha et nota quelque chose sur un bout de papier.



- J'ai l'adresse, lâchait-il en se levant et en prenant son arme dans son tiroir.



A peine avions-nous franchis le seuil de la porte, que le commissaire se pointa devant nous.



- Où allez-vous messieurs ?


- Nous allons faire un tour commissaire, répondit Naruto.


- Vous ne me cachez rien j'espère ?


- Non, bien sûr que non, lâchait Kiba en souriant.


- Bon, allez-y. Mais, faîtes gaffe, vos carrières ne se jouent qu'à un fil.



Nous acquiescions, et nous sortions du commissariat.



Pov Normal


Dans une maison, Sasori était allongé sur un lit. Il avait les yeux fermés, mais ne dormait pas pour autant. Soudain, son téléphone vibra. Il ouvrit les yeux et le prit. Il s'asseyait sur son lit et décrocha.



- D'accord, acceptait-il en se levant et en allant vers le salon.



Il prit un stylo et nota quelque chose sur un bloc.



- Ce sera fait, disait-il en prenant le bout de papier.



Il mit sa veste et son arme qu'il coinçait avec sa ceinture dans son dos. Il allait dans son garage et grimpait dans sa voiture. Il démarrait et tournait la rue. De l'autre côté de cette rue, Naruto et les autres arrivaient devant la maison.



- Wouah, il l'a bien rénové, s'émerveilla Naruto.


- Il faut faire attention, prévenait Sasuke en sortant son arme. Il est très dangereux.



Ils firent de même. Kiba et Shika passaient par derrière, alors que Sasuke et Naruto passaient par devant. Ils se mettaient de chaque côté de la porte.



- Police, criait Naruto en frappant celle-ci.



Mais personne ne répondait.



- Tu me couvres, lâchait Sasuke en ouvrant la porte d'un coup de pied.



Celle-ci s'ouvrit et nos flics brandissaient leur arme. Ils fouillaient chaque pièce, mais ne trouvaient personne.



- Bon, ben, loupé, constatait Naruto en remettant son arme.


- Regardez, s'écriait Kiba en arrivant avec un cadre photo. C'est bien la maison de Sasori.



La photo représentait Sasori, entouré de son père et de sa mère. Puis, ils commençaient à fouiller l'appartement. De son côté, Sakura avait finit son travail et sortait de son bureau.



- Au revoir les filles, disait-elle à Hinata et Ino.


- Tu pars déjà, il n'est que dix sept heures ! 


- Ouais, mais j'ai promis à Sasuke de lui faire un bon dîner. Je dois aller acheter des provisions.


- Mais dis moi, cela marche très bien pour vous deux, disait Ino. Pas de projet en vue ?


- Non, c'est encore tout nouveau et... 


- Voyons Ino, intervenait Hinata en voyant Sakura un peu mal à l'aise. Laisse la tranquille.



Sakura les salua et entra dans l'ascenseur. Elle fit quelques courses, et monta dans sa voiture, du moins celle de Sasuke, qui lui avait gentiment prêté. Elle arriva devant chez elle à dix huit heures et il faisait presque nuit. Elle prit ses paquets, et ferma sa voiture avant de s'engouffrer dans le hall. Adossé de l'autre côté du mur de l'immeuble, un homme laissait échapper un nuage de fumée de cigarette. Il la laissa tomber au sol et l'écrasa, puis, il s'engouffra à son tour dans l'immeuble. De leur côté, Sasuke et ses coéquipiers avaient fouillé toute la maison sans succès.



- C'est pas vrai, s'énerva Naruto en s'asseyant sur une chaise de la table. J'en ai marre.


- Je suis pareil, appuyait Kiba. On tourne en rond.



Soudain, Shika trouvait un bloc sur une commode.



- Et si..., débutait-il en prenant le crayon à côté de lui.


- Que fais-tu ? Demandait Kiba en le voyant griffonner sur le papier.


- S'il a écrit quelque chose assez fort, en repassant par dessus, on pourra voir ce que s'était.



Il s'exécuta et lisait la phrase, ou plutôt une adresse.



- 21 rue des cerisiers.


- Tient, ça me dit quelque chose, réfléchissait Kiba.



Tout à coup, Sasuke et Naruto sortaient en courant de la maison.



- Mais? s'étonna Kiba en regardant Shikamaru.


- C'est l'adresse de Sakura.



Sasuke et Naruto grimpaient à toute vitesse dans leur voiture. De son côté, Sakura était en train de ranger ses provisions. Puis, elle prit des fruits et les mit dans un saladier. Tout à coup, elle se retourna et vit un homme roux débout, dans l'encadrement de la porte.



- Salut princesse.



Elle lâcha son saladier, qui éclata en morceau sur le sol carrelé.



- Tu n'as pas à avoir peur de moi.


- Qui-qui êtes-vous ? Demanda Sakura complètement paniquée.


- Qu'importe qui je suis, si tu viens avec moi, je ne te ferai pas de mal.


- Allez vous faire voir, je ne vous suivrai pas.


- Ne m'oblige pas à employer la force.


- Laissez moi tranquille!



Il fit un petit sourire en coin, alors qu'elle était pétrifiée. De leur côté, Naruto et Sasuke essayèrent d'aller au plus vite, mais comme c'était l'heure de pointe, il y avait beaucoup de circulation.



- Putain, dégagez! jura Naruto qui s'énervait au volant.



Sasuke appela Sakura, mais hélas, le téléphone n'était pas à côté d'elle. Mais, où était-il ?



- Tient, disait Sasori en lui montrant le portable de la rose. C'est ton petit chéri. Quel dommage que tu ne puisses pas lui répondre. Mais ne t'inquiète pas, je vais le faire à ta place.



Il décrochait et souriait.



- Sakura, lâchait Sasuke à l'autre bout du fil. Sors de l'appartement et réfugies toi chez moi.


- Désolé Uchiwa, mais c'est trop tard.


- Espèce de sale petit enfoiré.


- Je vais bien prendre soin d'elle, ne t'inquiète pas.


- Si tu la touches, tu es un homme mort.


- Il faudra d'abord que tu arrives à temps.



Sasori raccrocha et balança le portable dans l'évier.



- Alors maintenant, tu vas venir gentiment avec moi.



Non, Sakura ne le voulait pas, elle recula lorsque celui-ci s'approcha d'elle. Dans la voiture, Sasuke était en colère. Il le traitait de tous les noms. Naruto se faufila entre les voiture, mais le centre ville était bouché. De son côté, Sakura avait très peur, alors qu'il s'approcha de plus en plus d'elle. Elle recula encore, mais elle rencontra hélas le plan de travail et ne pouvait plus bouger.



- Tu es coincée ma belle.



Il arriva à sa hauteur et souriait encore. Il n'était plus qu'à vingt centimètres d'elle puis posa sa main sur sa joue.



- Tu es très jolie, ce serait dommage d'abîmer ton visage.



Soudain, avec un grand courage, elle prit une poêle qui traînait et le frappait en plein visage. Il s'écroula à terre et se toucha la tête. Elle en profita pour sortir de la cuisine. Sakura essaya d'ouvrir la porte d'entrée, mais sans succès. Elle regarda sur la commode, mais ne trouva pas de clefs.



- C'est ça que tu cherches?



Elle se retourna et le vit dans l'encadrement de la porte de la cuisine, avec les clefs dans ses mains et la tête un peu ensanglantée. Elle se précipita dans le couloir, mais il l'attrapa par la taille. Elle criait et se débattit.



- Ne m'oblige pas à te faire du mal. Le patron te veut vivante, mais cela ne m'empêchera pas de te torturer.


- Lâchez moi!



Il la balança sur le canapé, et lui mit une main sur sa bouche.



- Ta gueule, ma patiente à des limites.



Sakura commençait à pleurer, elle avait vraiment peur. Pourtant, Sasuke lui avait appris à se défendre. Il fallait qu'elle soit forte, alors, cette fois, elle lui mit son genou dans les parties intimes.



- Oh putain, la salope, disait-il en tombant du canapé et en se touchant son entre-jambes.



Elle le poussa et se leva, avant de se diriger vers la salle de bain et de s'y enfermer à clefs. Son cœur battait à cent à l'heure. Son souffle était saccadé et la peur l'envahissait de plus belle. Elle prit un spray de déodorant comme arme.



- Sasuke, je t'en prie, dépêche toi.



Sasori commençait à perdre patiente et prit son arme, qui était dans son dos. Il se dirigea vers la chambre et tira dans la serrure.



- Nonnnnnnnnnnnnnnnn, criait Sakura en l'aspergeant de spray.



Mais, ça ne lui fit rien et il la frappa au visage avec son arme. Elle s'écroula au sol et était un peu sonnée. Elle sentit aussi un liquide chaud couler sur sa tempe. De son côté, Sasuke et Naruto furent stoppés net, à cause d'un accident sur la route.



- Fais chier, jura Sasuke en sortant de la voiture.


- Mais... SASUKE, criait Naruto.



L'appartement de Sakura n'était plus très loin, alors il décidait d'y aller à pieds. Il courut de toutes ses forces en évitant quelques passants. Mais, Sasori prit Sakura par le bras et la plaqua contre le mur. Il lui mit ses deux mains dans le dos, et l'attacha.



- Tu vas te tenir tranquille maintenant.


- LACHEZ MOI, disait-elle en lui donnant des coups de pieds.


- TA GUEULE.



Il reprit son arme et le pointait sur la tête de Sakura.



- Si tu dis encore un mot, tant pis pour mon fric, je te bute.



Cette fois-ci, n'ayant pas le choix, Sakura se taisait. Mais, pour en être vraiment sûr, il la bâillonna.



Pov Sasuke


Je courus le plus vite possible, pourvu que j'arrive à temps. J'avais très peu de chance, mais je la tentais quand même. Je vis son appartement au bout de la rue, alors j'accélérais et pénétrais dans l'immeuble. Je montais quatre par quatre les escaliers et arrivais devant sa porte, qui était grande ouverte. Je pris mon arme et regardais dans l'appartement. Je trouvais Sakura sur le canapé, assise, attachée et bâillonnée.



- Sakura, lâchais-je en la voyant.



A ce moment là, tous mes instincts de flics disparaissaient. Elle essayait de me dire quelques chose, mais je ne savais pas ce que c'était. Je mis mon arme dans son étui et m'approchais d'elle, sans me préoccuper du reste. Grave erreur, car j'entendis le déclic d'une arme et ne bougeais plus.



- Retourne toi, entendis-je.



Je m'exécutais et vit Sasori, son arme pointée sur moi. Allait-il me tuer ? Ce dernier souriait et me disait.



- Bravo, l'amour donne des ailes comme on dit.



Je ne disais rien et me contentais de le fixer méchamment. Il me fit signe de son arme de lever mes mains. Je le fis et je le vis s'approcher de moi.



- Si tu tentes quoi que ce soit, je lui mets une balle dans la tête.



Il prit mon arme et enlevait le chargeur pour le mettre dans sa poche. Naruto, j'espère que tu arrives bientôt. Tout à coup, il me frappa à la tête avec son arme. Je m'écroulais à terre, putain le connard. J'entendis Sakura pleurer de plus belle. Il allait me le payer.



- Lève toi, m'ordonnait-il en pointant toujours son arme sur moi.



Je m'exécutais et le regardais encore, mais cette fois avec haine.



- Et ne me regarde pas comme ça!



Il me fit asseoir sur le canapé à côté de Sakura. Je voulais lui enlever son bâillon, mais ce con intervenait.



- Laisse la ! Je le lui ai mis car elle me cassait les oreilles.


- Tu vas regretter de t'en être prit à elle.


- Je crois que tu n'es pas en position de parler.



Soudain, on entendit une sirène approcher. Il détournait la tête deux secondes et avec un sens froid, je me jetais sur lui et essayais de lui enlever son arme. Un coup de feu partit et c'était la lampe qui morflait. Je le plaquais contre le mur et cognais sa main contre celui-ci, afin de lui faire lâcher son arme. Sous un petit cri de douleur, il le fit, et je lui mis mon genou dans son ventre.



- Aie, petit enfoiré.


- Qu'est ce que ça fait d'être dominé, sale connard ?



Je le vis qui s'énervait et avec une violence inouïe, il me poussait contre la table. Il se pencha vite fait, attrapa son arme et tira sur moi. Mais, je l'évitais et me faufilais dans le couloir.



Pov Sakura


J'étais vraiment terrorisée par cette scène qui se déroulait devant moi. Sasuke fut projeté contre la table et... Oh mon dieu ! L'autre lui tirait dessus. Mais, il réussissait à se mettre à l'abri dans le couloir. Soudain, il alla vers moi, et me prit par le bras.



- Viens avec moi connasse.



Aie, il me faisait mal ce con. Nous sortions de l'appartement et commencions à descendre, mais, nous voyions Naruto arriver. Il nous refaisait grimper, cette fois jusqu'au toit.



Pov Naruto


J'arrivais enfin chez Sakura, grimpais en vitesse les escaliers, et vis la porte de l'appartement grande ouverte. Je sortis mon arme et là j'aperçu Sasuke venir vers moi.



- C'est trop tard ? Lui demandais-je.


- Non, ils viennent de partir.


- Je ne les ai pas croisé, ils doivent être surement sur le toit.



On s'y précipitait, mais avec beaucoup de prudence. On arrivait enfin devant la porte, qui menait au toit. Je l'ouvris et me mis sur le côté.



- Tu me couvres, me demandait-il.



Il passait le premier et moi je le couvrais. On se mit derrière un petit muré. Il faisait nuit, et on ne voyait pas énormément.



- Qu'est ce qu'on fait ? Demandais-je.


- Je vais détourner son attention pendant que tu t'approcheras de lui.


- Ok, je suis prêt.


- Sasori Chyo, criait Sasuke. Tu es pris au piège, alors rends-toi.


- Tu peux toujours courir, entendions nous au loin. N'oublies pas que j'ai ta petite copine avec moi. Je peux toujours m'en servir.


- Si tu l'as tues, je n'hésiterais pas, tu rejoindras tes parents.


- Ne parle pas de mes parents, s'énervait Sasori. C'est à cause de flics comme vous qu'ils sont mort.



Pendant qu'ils communiquaient, je m'approchais d'eux. D'après le son de sa voix, il devrait être un peu sur ma droite.



- J'ai vu ta grand-mère tout à l'heure, la pauvre, si elle te voyait comme ça. Elle aurait honte.


- JE T'AI DEJA DIT DE NE PAS PARLER DE MA FAMILLE !



Sasori se levait et tirait en direction de Sasuke. Je me précipitais alors vers lui et le plaquais au sol. Il laissait tomber son arme au sol, mais, il m'assenait un coup dans le ventre, entraînant une bagarre entre nous.



Pov Sasuke


Naruto avait réussit à l'avoir. Je me précipitais alors vers Sakura et la vis assise sur le sol, le dos contre le muret. Je lui enlevais son bâillon et la détachais. La pauvre, elle était terrorisée. Soudain, elle ouvrait grand les yeux.



- ATTENTION !!



Quelqu'un me propulsa à terre, c'était encore Sasori. Je croyais que Naruto s'en était chargé ? Mais, je le vis au loin à terre, alors que Sakura se précipita vers lui. Sasori me donna un coup dans le ventre, mais je le lui rendis et je lui mis un coup de poing dans la figure, puis une droite. Je sortais mon arme, mais il me l'enlevait d'un coup de pied. C'était un terrible adversaire. Cela se voyait qu'il avait fait l'armée. Mais, je n'allais pas me rendre pour autant. Il essayait de me donner un coup de pied dans le visage, mais je barrais l'attaque avec mon bras. Il était vraiment furax et se rejetait sur moi la tête la première. Mon dos cognait le muret, qui nous séparait du vide. Malheureusement pour nous, nous passions par dessus ce muret.



Pov Sakura


Je vis Naruto à terre et me précipitais vers lui. Le pauvre, il était sonné.



- Allez, réveille-toi. Sasuke a besoin de toi.



Il ouvrit un peu les yeux. Je mis ma main devant lui et lui présentais deux doigts.



- Combien j'ai de doigts ?


- Heuuuuuu, six. 



Oh la la !! Ça n'allait pas du tout. Je lui mis une claque pour qu'il reprenne ses esprits. Soudain, j'aperçus Sasuke se battre encore avec ce malade. Il lui mit des coups de poings. Ouais, vas-y mon chérie, fais lui mordre la poussière !! Puis, Sasori se jetait la tête la première sur lui. Sasuke se prit le muret dans le dos. Et... oh non !! Ils passèrent par dessus le muret. Je me précipitais vers lui. Pourvu que... 



- Sasuke, criais-je.



Je me penchais et l'aperçus, s'agrippant à la gouttière.



- Tend ta main, lui disais-je.


- C'est trop loin.



Je le regardais tristement. Je n'avais pas envie de le perdre. Je me penchais un peu plus et l'atteignais. Mes avant-bras s'écorchaient à cause du muret de pierre.



- Arrête !! Tu vas tomber aussi.


- Non, je ne te laisserai pas.



Soudain, une main agrippait aussi les bras de Sasuke. C'était Naruto ! Il avait fini par reprendre ses esprits. Avec son aide, nous réussissions à remonter Sasuke.



- Merci mec, lâchait mon chéri à bout de souffle.


- Désolé pour le retard, il m'avait frappé violemment à la tête.


- Où est Sasori ? Demandais-je.


- En bas, il doit être mort.



On se penchait, et nous voyions un corps, écrasé sur une voiture.



- Mais... c'est ma voiture !! S'écriait Naruto.



Il se précipitait en bas. Nous le suivions et lorsque nous arrivions au niveau de sa voiture, nous voyions le toit explosé par le corps de Sasori.


- Oh non !!!!! Je venais de l'avoir.


- Désolé vieux, compatissait Sasuke en voyant son coéquipier déprimé.



A peine, dix minutes plus tard, la rue était bondée de policiers. On me transportait dans une ambulance pour me soigner la tête et mes avant-bras. Sasuke s'installa à côté de moi et me prit la main.



- J'ai eu si peur, avouait-il en mettant ma main sur sa joue droite.



Je lui souriais et le rassurais. Puis, Naruto arrivait vers nous.



- Ça va ta tête ? Lui demandait Sasuke.


- Ouais, beaucoup mieux. Je vais rester avec le commissaire. Kiba et Shika ne devront pas tarder à arriver.


- D'accord, on se rejoint à l'hôpital.


- Pas de problème.


- Les clefs de la voiture sont sur le meuble à télé, lui signalais-je.


- Ouais, d'ailleurs, le commissaire était vert lorsqu'il a vu ma voiture.



Nous sourions et l'ambulance prit la direction de l'hôpital.



Pov Normal


Du haut d'un autre immeuble, un homme n'avait rien manqué de la scène. Il prit son portable et composa un numéro.



- Allo, c'est Kisame. Sasori a échoué. Il est mort, et la fille va être transporté à l'hôpital central.


- Ok, lâchait l'homme au bout du fil, qui n'était autre que Pein. Reviens au repère. Je vais en informer le patron.



Ce dernier raccrocha et s'en alla. Du côté de Pein, ce dernier semblait furax et nerveux.



- Détends toi, lui conseillait une femme à ses côtés.


- Comment veux-tu que je me détende Konan, alors que je viens de perdre un homme, et qui plus est, un excellent combattant ?


- S'il s'est fait avoir, c'est qu'il n'était pas aussi bon que ça.


- Le patron va être furieux.


- Tu veux que j'aille te la chercher. Pour moi, ce sera un jeu d'enfant.



Pein regarda Konan, puis arbora un sourire.



- Ils ne vont pas se douter un seul instant qu'une femme peut faire partie de l'Akatsuki.


- C'est entendu. Mais, sois prudente.



Elle lui souriait et dans un élan, posa ses lèvres sur les siennes.



Pov Sasuke


J'étais en train d'attendre dans le couloir, lorsqu'une infirmière se dirigeait vers moi. 



- Comment va t-elle ? Demandais-je un peu inquiet. 


- Elle va bien, nous lui avons fais quelques examens. Nous préférons la laisser une nuit en observation pour s'assurer qu'il n'y a aucune séquelle. 


- Ok, merci. Est ce que je peux la voir ? 


- Bien sûr, vous pouvez même rester pour la nuit. 


- Merci. Dans quelle chambre est-elle ? 


- Chambre deux cent vingt quatre. 



Je filais dans le couloir de l'hôpital à la recherche de cette chambre. Tout à coup, je la trouvais et toquais à celle-ci. J'entendis un ''entrez'', et dès qu'elle me vit, un sourire naquit sur mes lèvres. Elle était allongée sur le lit, avec un bandage sur le bras, et un pansement sur le front. Je m'asseyais sur le bord de son lit et l'embrassais passionnément. 



- Tu vas rester ici cette nuit, l'informais-je. 


- Tu restes avec moi ? 


- Oui, ne t'inquiète pas. 



Je l'embrassais sur le front, et elle me fit une petite place dans son lit. Je m'allongeais donc auprès d'elle et passais mon bras autour de ses épaules. Elle mit sa tête sur mon torse et j'appuyais sur le bouton de la télécommande de la télévision. Nous restions ainsi durant une petite heure, lorsque nous entendions frapper à la porte. Je vis alors dépasser une petite tête blonde. 



- Je ne vous dérange pas, j'espère ? 


- Non, disait Sakura en souriant. 



Naruto se dirigeait vers elle et la serrait dans ses bras. 



- Tu vas mieux ma petite soeur ? 



C'était vrai que Naruto la considérait comme sa soeur. 



- Très bien grand frère, disait-elle en souriant. 


- Tant mieux, j'ai appelé Hinata, elle va venir te voir tout à l'heure. 


- Il est tard Naruto, tu ferais mieux de l'appeler pour lui dire que ce n'est pas la peine. Je vais sortir demain, Sasuke me déposera chez toi après. 


- D'accord. Bon, je vais vous laisser, je reviendrai demain matin. Le commissaire te laisse quartier libre ce soir. Par contre, il voudra te questionner au sujet de Sasori. 


- Il est au courant ? 


- Il nous a obligé à tout dire. Mais une chose est sûr, c'est qu'il a dit qu'il ne préviendrait pas pour l'instant les services secrets. 


- Ok, c'est déjà ça de bien. 


- Je vais vous laisser les amoureux. 



Naruto embrassa Sakura sur les joues et il me serra la main. Il partit ensuite pour nous laisser tous seuls. J'en profitais pour l'embrasser encore et encore. Puis, elle commença à bailler et s'endormit peu à peu dans mes bras. Je voulus aussi la suivre, mais mon ventre me rappela à l'ordre. J'entendis Sakura rigoler, je croyais qu'elle dormait ? Petite coquine. 



- Tu as donc si faim que ça ? Me demandait-elle sur un ton amusé. 


- A ton avis ? Disais-je en me levant.


- Je ne te cache pas que j'ai faim moi aussi. Tu peux aller demander un truc à manger. 


- Ok, je vais demander, je reviens tout de suite. 



Je sortis de la chambre et demandais à une infirmière si l'on pouvait avoir un plateau repas.  



- Désolée, me disait-elle. Il faut que vous alliez à la cafétéria, car après dix neuf heure, on ne donne plus de plateau repas. 



Et merde, je rentrais dans la chambre, et lui disais la situation. 



- C'est pas grave, vas-y. 


- Je n'ai pas envie de te laisser seul. 


- Il ne va rien m'arriver, me disait-elle en me tirant vers elle. Je suis en sécurité ici. 



Je lui souriais et l'embrassais encore et encore. Elle me serrait fort contre elle. 



- Je reviens, promis. 



Elle hochait la tête positivement et desserrait son étreinte. 



- Je t'aime, lui disais-je avant de l'embrasser une dernière fois. 


- Je t'aime aussi, répondait-elle une fois nos lèvres séparées. 



Je sortis de la chambre et me dirigeais vers la cafétéria. 



Pov normal


Une femme entrait dans l'hôpital et se dirigeait vers l'ascenseur. Elle s'arrêtait à l'étage numéro trois et observait les alentours. Comme c'était le soir, il n'y avait pas grand monde. Elle se dirigeait vers une porte et s'engouffrait à l'intérieur d'une pièce. C'était le local d'entretien. Elle y sortait de son sac, un vêtement de femme de ménage. Elle avait tout prévu et tout analysé, il ne lui manquait plus que le flic sorte de la chambre et ça, ce n'était pas gagné. 



- Je n'ai pas le droit à l'erreur, Pein me fait confiance. 



Trente minutes après, elle le vit sortir de la chambre. Une chance pour elle, il demanda quelque chose à manger. Une infirmière lui disait qu'il fallait qu'il aille à la cafétéria. Il rentrait dans la chambre et sortit cinq minutes après. 



- Voilà la seule chance pour moi, se disait Konan en faisant rouler son panier à linge. 



Sasuke passa à côté d'elle et leur regard se croisaient. Elle avait de la haine contre lui, car c'était de sa faute si Sasori était mort. Sasuke le remarqua, mais n'y prêta pas trop attention. Il prit l'ascenseur et la porte de celui-ci se referma. Il fallait faire vite, elle toqua à la porte de la rose et entendit un ''entrez''. Elle s'y engouffra avec le panier à linge. 



- Excusez-moi de vous déranger madame, disait Konan en refermant la porte derrière elle. 


- Oui, qu'y a t-il ? Lâchait la rose qui regardait la télé. 


- Voulez-vous du linge propre ? 


- Oui, volontiers. 



Konan alla vers la rose et posa une serviette sur la table. Ce que ne savait pas Sakura, c'était qu'elle était remplie de chloroforme. Konan mit la serviette sur la bouche de sa victime, qui était très surprise. Elle essaya de se débattre, mais Konan était très forte. Sakura s'endormit malgré elle, Konan enleva la serviette et prit la rose dans les bras. Par chance, elle était légère. Elle la mit dans la grande panière de linge et la couvrait de serviettes. Elle sortait ensuite ni vu ni connu de la chambre. elle arriva devant l'ascenseur et lorsqu'elle voulut appuyer sur le bouton, celui-ci s'ouvrit. Elle ouvrit grand les yeux lorsqu'elle aperçut le flic avec un paquet dans les mains. Elle poussa le chariot sur le côté pour le laisser passer. 



- Merci, lui disait-il en passant à côté d'elle. 



Elle pénétrait dans l'ascenseur et appuyait sur le bouton moins un. Quant à Sasuke, il se dirigeait vers la chambre. Il ouvrit la porte et pénétrait dans la chambre. 



- Je sens que tu vas aimer ce que je t'ai ramené, lâchait le brun en allant vers le lit. 



Mais hélas, il ne trouva personne. 



- Sakura ? Tu es là ? S'écriait Sasuke en allant dans la salle de bain. 



Toujours personne ! Il commençait à avoir peur. Puis, il remarqua un serviette au sol. Il la prit et la huma. 



- Du chloroforme, reconnaissait-il l'odeur. 



Tout à coup, il eut un tilt. On avait enlevé Sakura. Mais comment ? Il sortit en trombe de la chambre et aperçut une infirmière. 



- Vous avez vu mademoiselle Haruno ? 


- Non, désolée. 



Il se souvenait soudain de la femme de ménage, qui lui avait lancé un regard haineux. Il s'était demandé à cet instant, pourquoi elle l'avait regardé comme ça. C'était elle, c'était elle qui avait enlevé Sakura. Non, cela ne pouvait pas être vrai. 



- Appelez la sécurité et dîtes leur qu'il y a eu un enlèvement. Dîtes leur de fouiller chaque recoin de ce foutu hôpital, à la recherche d'une femme de ménage poussant un chariot à roulette. VITE. 


- D'accord, disait-elle en prenant le téléphone. 



Il se mit à courir dans les escaliers comme un dératé. 



- Je n'aurais pas dû la laisser seule. 



Puis, il descendit au niveau du garage. Un agent de la sécurité était sur place. 



- Lieutenant ! J'ai retrouvé le chariot, et vu les traces de freinage, une voiture a démarré en trombe. 


- Et merde ! J'arrive trop tard. 



Pov Naruto 


Je fis un dérapage devant l'hôpital et sortit de la voiture. Je montais à l'étage, où se trouvait Sakura et vis Sasuke assis sur une chaise, sa tête dans ses mains. Il était à la fois triste, nerveux et désespéré. 



- Sasuke ! Que s'est-il passé ? 


- Ils l'ont enlevé, répétait-il plusieurs fois avant de me regarder. Ses pourritures ont enlevé la femme que j'aime et tout ça par ma faute. 



Mon coeur eu un gros pincement. Sakura, ma meilleure amie, ma soeur que je connaissais depuis le jardin d'enfant avait été enlevé pas ses salopards. 



- On la retrouvera, le consolais-je alors que je retenais mes larmes et ma colère. Et ce n'est pas ta faute. 



Il se leva d'un bond et me prit dans ses bras. Je resserrais son étreinte. C'était bien la première fois que je le voyais au plus mal. On se séparait et je vis autour de nous des infirmières qui avaient les yeux ronds. J'emmenais Sasuke dans l'ascenseur et laissait les services scientifiques faire le reste. Alors que nous étions dans la voiture, il me confia... 



- J'aurais dû mettre des gardes devant sa porte. Je suis trop nul. 


- Mais non Sasuke, tu étais toujours prêt d'elle. Tu n'avais peut-être pas cru bon nécessaire d'y mettre des flics en faction devant sa porte. 


- Naruto, lâchait-il tout à coup. Je dois aller voir mon oncle. Je vais d'abord te déposer chez toi. 


- Ça va pas non ! Je ne vais pas te laisser y aller tout seul. 



Il me souriait et démarrait. Nous arrivions peu de temps après à l'hôtel. nous allions à l'accueil et demandions si Madara Uchiwa était encore là. 



- Oui, il vient de monter. 


- Merci, disais-je alors que Sasuke était déjà partit en direction de l'ascenseur. 



Arrivé à l'étage, nous nous dirigions vers la suite mille deux cent cinquante sept. Sasuke toqua à la porte et à peine dix secondes plus tard, un garde du corps, que je reconnaissais, nous ouvrit. Sasuke n'eut pas d'hésitation et lui mit un gros coup de poing. C'était ce qui s'appelait se défouler. Ce dernier reculait et atterrissait au sol. L'autre garde du corp voulait sortir son arme, mais nous sortions les notre avant et les pointions sur eux. 



Pov Madara


Je raccrochais mon téléphone et j'étais satisfait, enfin à moitié car Sasori était mort. Dommage, c'était un bon élément. Maintenant que cette petite était mienne, je n'avais plus qu'à installer mon plan. Tout à coup, nous entendions toquer à la porte.



- C'est votre neveu, m'informait Hidan en ayant regarder dans le judas.



A mon avis, il avait vite compris que j'étais mêlé dans l'affaire. Mais comme il n'avait rien contre moi, je lui autorisais à ouvrir. Cependant, à peine avait-il ouvert la porte, que Hidan se retrouvait sur le sol, le nez en sang. Et bien, mon petit neveu frappait fort.



- Voyons les gars, rangez vos armes, leur disais-je.


- Où est-elle ? Me menaçait-il avec son arme braqué sur moi. 


- De qui tu parles ?


- Sakura, où est-elle ?


- Ta petite amie, je n'en sais rien.


- ARRETE DE MENTIR.


- N'élève pas la voix et ne pointe pas ton arme sur moi.


- Je sais que tu es mêlé à l'Akatsuki et que tu savais que mon point faible était Sakura. Tu l'as fais enlever pour faire pression sur moi.


- Où as-tu cherché des boniments pareil ?


- C'est la vérité, et je le prouverai. 



Il sortit de la chambre en compagnie de son coéquipier. Je commençais vraiment à en avoir marre de lui. Demain, je quitterai cet hôtel et je commencerai mon plan. Sasuke, tu payeras pour ton père.



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