Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 6 : Mon ange gardien

7031 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/02/2024 10:32



Pov Sakura


Nous étions dans la voiture et je repensais à la tête de Hinata, la pauvre, je lui téléphonerai plus tard. On arrivait devant mon lieu de travail. Je remerciais mon chauffeur et son passager, puis sortais de la voiture. Je prenais le tourniquet et m'engouffrais à l'intérieur. A peine avais-je fait quelques pas, que quelqu'un m'agrippait par le bras et m'entraînait dans un coin, avant de me plaquer contre le mur. 



- Alors, tu as fais quoi hier soir avec ton flic ?


- Lâche-moi Kyo, tu me fais mal.


- Répond à ma question. 


- Cela ne te regarde pas, crachais-je énervée. 



Il me serrait plus fort le bras et me regardait méchamment. 



- Tu n'es qu'une traînée. 


- Va te faire voir. 



Il levait soudain sa main, il n'allait quand même pas me frapper ? Tout le monde nous regardait, mais personne ne bougeait. Bande de trouillards. Alors, qu'il s'apprêtait à la baisser et à me la mettre sur la figure, sa main fut retenu par mon sauveur, Sasuke. Il l'obligeait à me lâcher et le plaquait face contre le mur. Il lui empoignait une main par derrière et l'autre contre le mur. Kyo essayait de bouger, mais n'y arrivait pas. Et ben dit donc, Sasuke en avait de la force. 



- Lâche moi salopard. 



Sasuke serrait plus fort et Kyo grinçait les dents.



- Je t'avais prévenu que si tu la touchais encore une fois, je te bouclais, petit ordure. 


- Lâche le Sasuke, intervenais-je. Tu vas avoir des problèmes. 



En effet, deux agents de la sécurité se pointaient. 



- Lâchez le monsieur, où j'appelle la police. 


- C'est moi la police, disait-il en lâchant Kyo et en montrant sa plaque. Cet homme agressait mademoiselle, et je suis donc intervenu. 


- Je ne l'agressais pas, contredisait Kyo. 


- Ça suffit Kyo, va t-en, avant que je leur dise la vérité, intervenait une voix familière. 


- Ino, lâchais-je surprise de sa présence. 



Kyo ne disait rien et s'en allait, ainsi que les agents. Sale froussard.



- Ça va Sakura ? Me demandait-elle en venant vers moi. 


- Oui, grâce à Sasuke, merci. 


- Tiens, me tendait-il ma serviette de travail. Tu l'avais oublié dans la voiture.


- Merci. 


- Je m'appelle Ino, se présentait mon amie en tendant la main. 


- Sasuke Uchiwa, répondait-il en la lui serrant. 


- Heureuse de vous rencontrer. 



Il lui souriait et se tournait vers moi. 



- S'il te touche encore, dis le moi. Je me ferais un plaisir de lui foutre la raclée dont il mérite. 


- Je ne veux pas que tu ais des problèmes à cause de moi. Kyo est malin, il va te créer des histoires.


- Je m'en fiche. 


- Eh Sasuke !! Entendions-nous. 


- Naruto, lâchais-je. S'il te plaît ne lui dit rien, il risquerait de tuer Kyo. 


- D'accord, acceptait-il. 


- Tu fais quoi ? Je t'attend moi.


- On discutait, intervenait Ino. 


- Bonjour Ino. On y va ? 



Il me regardait et me souriait. Je craquais, il était sublime. 



- A ce soir, me disait-il en partant. 



Je le regardais partir et le scrutais des pieds à la tête. Il était super bien foutu, de superbes fesses, AHH, qu'est ce que j'avais moi ? C'était juste un ami. Je sentais Ino me prendre la main, pour m'emmener dans l'ascenseur.



- Alors, tu sors avec lui ? Tu ne perds pas ton temps. 


- Mais non, c'est juste un ami. 


- Prend moi pour une poire. 


- Je t'assure.


- Oui, et bien moi je te dis qu'il en pince pour toi. 



Ino avait le chic de vous mettre des doutes dans la tête. Mais non, c'était trop tôt pour avoir une autre relation avec un autre homme. Et pourtant !!



Pov Naruto 


Sasuke était énervé. Qu'est ce qui s'était passé pendant que j'étais dans la voiture ?



- Ça va vieux ?


- Ouais, ouais, répondait-il pas très convaincant. 



Il démarrait la voiture et fonçait au commissariat.



- Central à Alpha 3, entendions-nous soudain. 


- Alpha 3, j'écoute, disais-je en prenant le combiné. 


- Naruto, c'est le commissaire. J'aimerai que vous alliez à la prison pour interroger Amatsu Takéo. 


- D'accord, on y va. 



Je mettais le gyrophare et Sasuke appuyait sur le champignon. Peu de temps après, nous étions devant la prison. Et ben dit donc, il roulait vite, même plus que moi. Nous entrions dans la prison et nous voyions le directeur. 



 - Nous sommes venu voir Amatsu Takéo. 


- Vous êtes arrivés trop tard, nous signalait le directeur. 


- Quoi ? 


- Venez et vous verrez vous même. 



Il nous emmenait jusqu'à la cellule d'Amatsu Takéo et une scène abominable se présentait devant nos yeux. 



- Nous venons juste de le découvrir, la corde au cou. 



Merde, notre seul témoin, le seul qui pouvait nous conduire à l'Akatsuki venait de se pendre dans sa cellule. Et voilà, il fallait reprendre l'enquête à zéro maintenant. 



Pov Sasuke. 


Pourquoi ce con s'était pendu dans sa cellule ? Cela faisait une heure que je me retournais la question. D'habitude j'avais pas de mal à trouver la réponse, mais mon esprit me semblait ailleurs. Soudain, Temari débarquait dans la cellule. 



- Salut Sasuke.  


- Salut, lui répondais-je un peu dépité. 



Témari examinait le corps et semblait soucieuse. 



 - C'est bizarre, mais j'ai l'impression qu'il est mort d'étouffement. 


- Tu es sûr ? lui demandais-je surpris. 


- Oui, regarde, confirmait-elle en enlevant une plume de sa bouche. 


- Alors, on l'a assassiné ?


- Je te le confirmerai lorsque je l'aurai examiné. 



Soudain, Naruto arrivait dans la cellule. 



- J'ai interrogé le responsable des rondes. A huit heure trente il était encore en vie, et à neuf heure, ils l'ont découvert pendu. 


- Il ne s'est pas pendu Naruto, on l'a assassiné. 



Il nous regardait surpris et arquait un sourcil. 



- C'est pas vrai, mais comment ?


- Nous sommes payés pour le savoir, disais-je en sortant de la cellule. 



Pov Sakura. 


Je n'arrivais pas à travailler. Je n'arrêtais pas de penser à lui. Pourquoi ? Je croyais bien que j'avais eu le coup de foudre. Mais, je ne pouvais pas, cela ne faisait que deux jours, que j'étais séparé de Kyo. Non, c'était beaucoup trop tôt. 



- Quelque chose ne va pas ? Me demandait Ino. 



Tout à coup, je me redressais sur mon siège et m'apercevais que j'étais en salle de réunion avec Ino et Kyo. Nous attendions Monsieur Daichi qui était en retard. Je voyais aussi que mon ex me regardait avec dégout. 



- Tu penses à ton connard de flic ?


- Si tu le traites encore de connard, je te claque. Et encore plus fort que la dernière fois. 


- Je ne me laisserai plus faire, me prévenait-il. 


- Pff, imbécile. 


- Ne me traite pas d'imbécile, sale traîné. 


- Va te faire voir Kyo. 



Il n'avait pas le temps de répliquer que Mr Daichi débarquait dans la salle. 



- Excusez moi pour le retard, mais il y avait de la circulation. 


- Ce n'est pas grave Mr Daichi, disait Ino. 


- Bon et bien commençons. Mr Hamada nous donne carte blanche pour toute sa gamme de ramens. Sakura, tu peux nous exposer tes idées. 



Je me levais et posais mes croquis sur un chevalet. Je lui soumettais toutes mes idées. 



- Bon travail, me félicitait-il après mon exposé. 


- Je suis d'accord, appuyait Ino.


- Non, je n'aime pas, crachait Kyo. 



Quelle enflure ce mec !! Je sentais qu'il allait me faire chier. 



- Et qu'auriez-vous fait ? 


- Et bien, disait-il en se levant et en venant vers moi. J'aurai changer quelque petite chose. 



Il rayait pratiquement toute ma feuille et remplaçait mon slogan. Le salopard, il voulait vraiment se venger de tout à l'heure ou quoi ?



- Pourquoi pas ?


- Je préfère celle de Sakura, m'appuyait Ino. 


- Nous exposerons les deux idées à Monsieur Hamada, tranchait Monsieur Daichi. 



On sortait de la salle et Kyo me regardait avec un sourire de satisfaction. 



- C'est quoi ton problème ? M'énervais-je. Tu veux prouver quoi ? 


- Rien, j'expose mes idées, il n'y a pas que toi qui peut en avoir de brillantes. 


- Dis plutôt que tu veux te venger de tout à l'heure. 


- Comment peux-tu croire ça, déclarait-il avec une voix de focu. 



J'allais le frapper, mais Ino me retenait. 



- Espèce de connard !!



Il me souriait et s'en allait en direction de l'ascenseur. 



- Tu aurais dû me laisser le frapper. 


- Pour avoir un mort sur la conscience, non merci. 


- Il va me faire chier jusqu'au bout. 


- Tu es plus intelligente que lui, alors prouve le! 



Nous empruntions à notre tour l'ascenseur pour se diriger vers nos bureaux. J'avais un gros et mauvais pressentiment. 



Pov Naruto 


Après le déjeuner, nous nous rendions vers la morgue où nous retrouvions notre chère Témari. 



- Alors, demandais-je en la voyant. 


- Je confirme ma version de ce matin. Il est mort étouffé. Le tueur a fait croire à une pendaison, mais c'est raté. 


- Autre chose ?


- Oui, il s'est débattu. Il a un hématome à la jambe. Il a dû se cogner contre le mur. 


- Cela prouve encore qu'il ne sait pas suicider. 



Tout à coup, le téléphone de Sasuke sonnait et il raccrochait deux minutes plus tard 



- Il faut retourner en prison. Yuri Koshito va sortir et le commissaire veut qu'on l'épingle pour l'interroger. 


- Et tu crois qu'il va accepter ?


- On lui demandera gentiment. 


- Gentiment, gentiment, tu en as de drôle toi. Salut Témari et merci.


- Salut les gars et de rien. 



On filait a toute allure à la prison. Nous arrivions trop tard car nous apercevions Yuri Koshito marcher le long de la rue pour se diriger vers l'arrêt de bus. Tout à coup, une voiture de sport surgissait de nulle part. 



Pov Itachi


C'était ma première mission en tant que membre de l'Akatsuki et je faisais équipe avec Kisame. Nous devions alpaguer un homme nommé Yuri Koshito. Alors que nous étions garés au coin d'une rue avoisinante, nous voyions Yuri Koshito sortir de la prison. Il longeait la rue pour se rendre certainement à l'arrêt de bus. Tout à coup, la voiture de mon frère débarquait. Merde, c'était pas prévu ça.  



- Ça pue le flic, me disait Kisame. Allons-y et fais bien ton travail. 



J'étais installé sur les sièges de derrière. Nous roulions doucement, passions devant la voiture de mon frère et ce dernier nous regardait. Heureusement, que les vitres étaient teintées. Nous étions à la hauteur de Yuri et j'ouvrais la porte afin de le tirer vers l'intérieur. Ça y était, je l'avais, mais on tirait sur nous. Kisame appuyait sur le champignon, mais nous étions suivit. Et ben dit donc, mon frère ne conduisait pas si mal que ça. 



Pov Sasuke


Alors que nous arrivions devant la prison, je remarquais une voiture de sport nous dépasser. Curieux, cela ne m'annonçait rien de bon. Tout à coup, elle stoppait devant Yuri Koshito et ce dernier se faisait embarquer à l'intérieur. J'en était sûr que ça sentait pas bon. Avec Naruto, on tirait plusieurs balles, puis, nous les poursuivions à travers la ville. 



- Central, ici alpha trois, parlait Naruto. Nous poursuivons une voiture de sport immatriculer... Elle n'a pas d'immatriculation, remarquait-il. Elle se dirige vers la grande avenue de Kami Chan et WAAAAAAAAAAAAAAAHHHH. 


- Alpha trois, que se passe t-il ? 


- Sasuke, tu pourrais faire attention au moins. Tu as faillit emboutir cette voiture.


- Tais toi et laisse moi conduire! 



Je faisais au moins du quatre vingt dix kilomètres heure dans la ville. Cette voiture de sport ne pouvait rouler plus vite, car sinon elle risquait de faire un carambolage. Il roulait dans des rues étroites et brûlait tous les feux rouges. Avec la sirène, les voitures me laissaient passer, mais ce n'était pas encore assez. 



- Dépêche toi Sasuke, sinon il va atteindre l'autoroute. 


- Je sais, mais c'est pratiquement l'heure de pointe et il y a beaucoup de voiture déjà dans les rues. 



Putain, je n'arrivais pas à me rapprocher d'eux. Ils me distançaient même. En plus, l'autoroute se rapprochait. Un feu rouge était visible au loin et plusieurs voitures s'y arrêtaient. Avec un peu de chance, il allait être obligé de s'arrêter. Mais, il s'élançait sur la voie de sens inverse, il était fou ou quoi ? Tant pis, je faisais la même chose, et appuyais sur le champignon. 



- Tu es fou Sasuke, me disait Naruto qui commençait à paniquer. 



La porche tournait à droite et manquait de taper une voiture. 



- Si une voiture vient dans notre sens, on va droit à la catastrophe. 


- Avec un peu de chance, il n'y en aura pas. 


- Fais gaffe, Sasuke. 



Tout à coup, un camion tournait dans la rue. Et merde !! Je freinais à fond. Mes pneus et mes freins allaient en prendre un coup. Le camion s'était arrêté, mais moi je peinais à le faire. 



Pov Sakura 


J'étais dans mon bureau et bûchais sur mon dossier, quand quelqu'un frappait à ma porte. C'était Aya. 



- Mr Daichi veut vous voir dans son bureau. 


- Et vous savez pour quelle raison il veut me voir ?


- Pas la moindre. 


- Ok, j'arrive. 



Je me levais et me dirigeais vers le bureau de Mr Daichi. Sa secrétaire n'était pas là, alors je frappais à sa porte directement. Il m'invitait à entrer. 



- Vous voulez me voir Mr Daichi ?


- Oui Sakura, asseyez vous. 



Je le faisais et je ne savais pas pourquoi, mais une boule se formait dans mon ventre. Il mettait ses coudes sur la table et joignait ses mains pour les croiser. 



- Sakura vous êtes un bon élément dans notre société et je vous apprécie énormément. 


- Je sens qu'il y a un mais ?


- Oui, mais Mr Hamada semble plus emballé par les idées de Kyo. 


- Cela veut dire quoi, vous me retirez le dossier ?


- Non, Mr Hamada préfèrerait que ce soit Kyo qui prenne la direction des affaires et que vous l'assistiez bien sûr. 


- Vous plaisantez j'espère ? 


- J'aimerais bien, mais non. 


- J'ai travaillé dur sur ce dossier, je mérite mieux. 


- Je sais mais Mr Hamada est un gros client. Alors...


- J'ai compris. 



Je me levais et sortais du bureau énervée. Malgré les appels de mon boss je n'y retournais pas. J'allais dans le bureau de Kyo et l'insultais de tous les noms. Je le giflais très fort et me tirais. J'allais ensuite dans le mien, fermais ma porte à clef et me laissais glisser le long de celle-ci. Des larmes coulaient sur mes joues. Il avait voulu me faire craquer, et bien c'était parfaitement réussit.



Pov Naruto


Nous étions en pleine course poursuite. La voiture de sport empruntait la voix de sens inverse. Mais il était fou. Sasuke faisait la même chose, il était encore plus fou.



- Si une voiture vient dans notre sens, on va droit à la catastrophe.


- Avec un peu de chance, il n'y en aura pas.


- Fais gaffe, Sasuke.



Tout à coup, un camion se pointait devant nous. Sasuke freinait à fond, OH MON DIEU !! FREINE SASUKEEEEE!!!! Je fermais les yeux car je pensais qu'on allait tamponner. Puis, plus rien, était-ce la fin ? Est-ce que j'étais mort ? J'ouvrais les yeux et m'apercevais que nous étions nez à nez avec le camion.



- Un mètre en plus et je pouvais dire adieu à ma voiture.



Je me décrispais et soufflais un bon coup. Malheureusement pour nous, la porche s'était enfuie. Saleté...



Pov Itachi.


C'était juste pour nous. Heureusement que Kisame savait conduire, car mon frère nous aurait certainement rattrapé.



- Qu'est ce que vous me voulez ? Demandait Yuri Koshito.


- La ferme, ordonna Kisame.



Yuri me regardait et je lui faisais mon regard de tueur, il avait peur.



- Vous êtes des membres de l'Akatsuki ?


- J'ai dit la ferme.


- C'est vous qui avez tué Takechi et Yoshi ?


- On t'a dit la ferme, intervenais-je.



Dix minutes après, on arrivait au repère. J'attrapais Yuri par le bras et le faisais descendre. Je l'emmenais ensuite à l'intérieur et le laissais à Kisame, qui l'entraînait au premier étage. Certainement pour voir Pein. Je n'étais pas autorisé à le suivre. Sûrement parce qu'ils n'avaient pas encore confiance en moi.



Pov Normal


Alors que Yuri était entraîné dans la pièce où se trouvait Pein, Itachi restait à l'écart.



- J'aurais bien aimé y assister, se disait-il. J'aurai appris des choses.



Dans la pièce, Pein était encore devant la fenêtre. Yuri était vraiment en panique. Qu'est ce qu'ils lui voulaient ? Allaient-ils le tuer comme ses deux complices d'avant.



- Je serai bref Monsieur Koshito. Je voudrai un objet m'appartenant et qui vous a appartenu, un temps.


- De quel objet parlez-vous ?


- Le collier.


- Le collier ? Je ne comprends pas de quoi vous parlez ?


- Vous avez offert à votre femme, après le cambriolage, un collier. Elle l'a maladroitement revendu et s'est fait prendre.


- Je ne l'ai pas.


- Nous le savons, il est actuellement dans la chambre des pièces à conviction du commissariat central de la police de Tokyo.


- Alors pourquoi vous avez besoin de moi ?


- Il s'avère que ce n'était qu'une vulgaire copie et que la chose que nous cherchons était à l'intérieur du véritable bijou.


- Il a peut-être été découvert par la police ?


- Non, sinon vous serrez dans le bus qui mène à l'aéroport.


- Qui vous a dit que je me dirigeais vers l'aéroport ?


- Nous savons tout, disait Pein en prenant un verre de champagne.


- Je ne sais pas où se trouve l'original.


- Je sais.


- Alors pourquoi diable me retenez-vous prisonnier ?


- Vous allez bientôt le découvrir. Kisame, emmène le dans notre chambre destinée aux invités.


- Avec plaisir, disait Kisame en empoignant Yuri.



Ce dernier se retrouvait malgré lui dans un cageot. Itachi était embêté, mais il avait sa petite idée.



- Atame, entendait-il et en ne prenant pas compte de cet appel. Atame.



Tout à coup, il avait un flash, c'était lui Atame. Il se tournait vers son interlocuteur qui n'était autre que Kisame.



- Si tu veux te reposer vas-y.


- Merci, lâchait-il avant de se retirer dans sa chambre.



Il s'allongeait sur son lit et se demandait dans quelle galère il s'était embarqué.



Pov Sasuke.


Nous étions au commissariat et le commissaire Yamato était en train de se faire remonter les bretelles par le sous secrétaire. Ce dernier sortait en trombe du bureau, manquant de casser la porte, avant que le commissaire vienne vers nous avec un air dépité. Ça sentait pas bon, j'avais un mauvais pressentiment.



- Alors, qu'est ce qu'il vous a dit ? Demandait Kiba.


- J'ai une mauvaise nouvelle les gars, on nous retire l'affaire.


- Quoi ? Criais-je presque.


- Mais pourquoi ? Questionnait Naruto.


- Quatre meurtres, une évasion et un enlèvement. Je pense qu'ils ont eu marre de nos échecs.


- Et qui va reprendre l'affaire ? Demandait Shikamaru.


- Les services secrets je crois, je n'en sais pas plus. Désolé les gars, j'ai fait tout ce que j'ai pu.



C'était pas vrai, moi qui pensait que j'allais bientôt les arrêter et légalement en plus. C'était tout simplement dégueulasse !! Je partais énervé dans mon bureau et prenais ma veste pour prendre l'air.



- Que fais-tu ? Me demandait Naruto en entrant dans la pièce.


- Je vais faire un tour, l'air commence à être irrespirable ici.


- Sasuke, on a fait tout ce que l'on a pu, mais ils sont très fort.


- Je le sais. Cela fait un an que je les traque. Et lorsque je suis sur le point de les découvrir, ils s'échappent. Et là, tout à l'heure, j'étais à deux doigts de leur mettre la main dessus. Cela me rend malade que des pecnots, cachés derrière leurs bureaux nous disent que nous faisons mal notre travail. Tu peux demander à Shikamaru de te ramener ?


- Ouais, mais ne fait pas de bêtises.


- Je vais juste faire un tour.



Je sortais du bureau et me dirigeais vers ma voiture. Il pleuvait et la nuit commençait à tomber. Je roulais, je ne savais même pas où j'allais. Tout à coup, je stoppais au bord d'une route et sortais de ma voiture pour respirer un peu d'air frais. Je ne me rendais même pas comptes que j'étais trempé. Je m'en fichais. '' Papa, que ferais-tu à ma place ? ''.



Le vie était cruelle. Si je m'étais inscris dans la police, c'était pour lui au début. Mais, j'avais toujours voulu lui ressembler et il fallait que je me l'avouais, j'adorais mon job. Tout à coup, mon téléphone sonnais et je regardais le numéro, mais je ne le connaissais pas. Je décrochais quand même.



- Allo, Sasuke.


- Qui est à l'appareil ?


- On s'est vu ce matin, je m'appelle Ino, l'amie de Sakura.


- Qu'est ce qui se passe ?


- J'ai peur.



Elle me racontait toute l'histoire. Oh le connard !! Il allait me le payer.



- Où est-elle ?


- C'est ça le problème, je n'en sais rien. Peut-être chez elle, mais elle ne répond pas. Et Naruto non plus ne répond pas au téléphone.


- Ok, je vais y faire un tour.


- Prend soin d'elle si tu l'as trouve.


- T'inquiète et merci de m'avoir prévenu.


- Tu es amoureux d'elle ?



Je ne lui disais rien et lui raccrochais au nez, désolé. Voilà une question à laquelle je n'avais pas de réponse. Je montais dans ma voiture, mes sièges allaient être trempées. Pas grave. J'arrivais devant chez elle et j'apercevais de la lumière. J'arrêtais mon moteur et mettais ma tête sur le volant. Qu'est ce que je faisais ? J'y allais ou pas ? Bon, je descendais de la voiture et m'engouffrais à l'intérieur de l'immeuble. J'arrivais devant sa porte et hésitais à frapper.



Pov normal


Alors que Sakura déprimait toute seule sur son canapé, elle entendait frapper à sa porte. Elle se levait et l'ouvrit. Elle était surprise de voir un Sasuke, trempé jusqu'aux os, sur le seuil de sa porte.



- Mais tu es trempé. Entre vite, disait-elle en le prenant par le bras.



Elle l'entraînait à l'intérieur et le regardait, il était magnifique.



- Enlève vite tes chaussures, ta veste et ton tee-shirt, je te rapporte une serviette.



Il lui obéissait et se retrouvait torse nu. Lorsqu'elle revenait, elle ne pouvait s'empêcher de rougir face à ce bel apollon. Elle lui tendait la serviette et lui prenait ses vêtements trempés pour les étendre.



- Alors, débutait-elle en s'asseyant sur le canapé. Que fais-tu là ?


- Ino m'a appelé et elle était inquiète pour toi.


- Ino, lâchait-elle en secouant la tête. Elle est toujours inquiète pour moi.


- Je... Je sais ce qu'il s'est passé aujourd'hui, avouait-il en venant à côté d'elle.


- Elle t'a tout dit ?


- Oui.


- C'est l'inconvénient du travail en équipe. Il y en a toujours un qui veut plus.


- La prochaine fois que je le vois, je vais le...


- Non, je ne veux pas que tu ais des problèmes. Tu ne le connais pas encore, il est capable de tout.


- Chut, disait-il en lui mettant son index sur ses lèvres. Il ne me fait pas peur.


- Pourquoi fais-tu ça pour moi ?


- Parce que je crois que je suis amoureux.


- Quoi ?



Elle le regardait dans les yeux, bouche bée. Elle était un peu troublée. Elle ne savait pas pourquoi, mais une larme coulait sur sa joue gauche.



- Ne pleure pas, petite fleur, émettait-il en séchant cette larme avec son doigt.



Elle était hypnotisée par ses beaux yeux noirs si profond. Puis, le désir de goûter ses lèvres venait en lui. Il lui prit le menton et l'attirait vers lui. Elle ne résistait pas. Après tout, elle en avait envi elle aussi. Il déposait d'abord un chaste baiser, puis voyant qu'elle ne le repoussait pas, continuait plus profondément en capturant cette fois ses lèvres entre les siennes.



- Elles sont froides et pourtant si douces, se disait-elle.



Il lui prenait la nuque pour ne pas qu'elle s'échappe. Mais elle n'en avait pas l'intention. Elle lui donnait même l'accès à sa bouche et leur langue s'entremêlait. Il mettait fin ensuite au baiser en retirant délicatement ses lèvres.



- Reste, reste avec moi, implorait-elle.



Début Lime



Pov Sakura. 


Il embrassait tellement bien que je n'avais pas envie qu'il parte, mais qu'il continue. 



- Reste, reste avec moi, lui demandais-je égoïstement. 


- Je n'ai pas l'intention de partir, me chuchotait-il dans l'oreille. 



Il me regardait intensément dans les yeux. Ils étaient d'un beau noir profond. Ouah, je craquais, succombais, et reprenais possession de ses lèvres avec une envie folle de ne plus m'en détacher. Il répondait avec fougue et passion. Qu'est ce qu'il m'arrivait ? Était-ce Ino qui avait raison, est ce que j'avais des sentiments pour lui ? En tout cas, je me sentais bien en sa compagnie. 



On s'allongeait sur le canapé et on continuait cette étreinte. Il décalait ses lèvres vers mon cou et je ne pouvais échapper un petit son, qui me surprenait moi-même. Il baladait ses mains sur mes cuisses puis les remontait vers mon dos en soulevant légèrement ma jupe. Il passait sa main sous mon tee-shirt et s'apprêtait à dégrafer mon soutient gorge quand il s'arrêtait net. Pourquoi ? 



Pov Sasuke. 


Elle reprenait possession de mes lèvres avec une telle hargne que je ne pouvais que répondre. Je l'allongeais sur le canapé et continuais ce que j'avais entrepris. J'avais une envie folle de lui faire l'amour, mais quelque chose m'en empêchait. Je cherchais ce que c'était et alors que je m'apprêtais à lui dégrafer son soutient gorge, je m'arrêtais net avant de la regarder dans les yeux. Elle ne comprenait pas mon geste, mais moi si. Je ne voulais pas perdre notre amitié pour une simple partie de baise. J'avais des sentiments pour elle, mais est-ce qu'elle en avait aussi pour moi ? 



- Qu'est ce qu'il y a ? me demandait-elle inquiète. 



Je ne lui répondais pas et me levais. Je prenais mon tee-shirt qui était à peine sec et l'enfilais. 



- Qu'est ce que tu fais ? 


- Je crois que je vais partir, c'est mieux. 


- Pourquoi ? Paniquait-elle. Tu m'avais promis de rester, tu n'as pas le droit de me laisser. 



Elle recommençait à pleurer. Non, je ne voulais pas la faire souffrir.



- Sakura, débutais-je en restant au milieu du salon. Je ne veux pas le faire sur un coup de tête. Surtout pas avec toi. J'ai toujours couché avec des filles pour une nuit, pour me vider de mes problèmes. 



Je dirigeais mes yeux vers elle. Je venais de perdre beaucoup de fierté en lui disant cela alors que des larmes ruisselait sur ses joues. Je m'approchais d'elle et m'accroupissais pour être à sa hauteur. Elle était tellement belle, que ça en devenait presque irréelle. 



- Sakura, tu te rappelles au restaurant, lorsque tu m'as demandé mon genre de femme. Je t'ai répondu que cela pouvait être un coup de foudre. Et bien, je l'ai eu la première fois où je t'ai vu traverser le salon chez Naruto. 



Ses yeux s'agrandissaient tellement elle était surprise. Je ne savais pas que je pouvais parler autant. 



- Sasuke, je... je viens de me rendre compte que je ne peux plus me passer de toi. Mes problèmes avec Kyo m'ont embrouillé la tête. Et comme cela fait à peine deux jours que je suis célibataire, je me disais que c'était beaucoup trop tôt pour être avec un autre homme. Mais...


- Mais..., répétais-je en lui essuyant une larme. 


- Mais je ne veux pas me lamenter sur mon sort et je veux continuer ma vie comme je le déciderai. 


- Et qu'est ce que tu as décidé ? Lui demandais-je un peu inquiet. 


- Qu'il fallait que je tourne la page et que je commence une nouvelle vie, avec une personne qui me respecte. Comme toi. 



Cette fois c'était moi qui était surpris. Est ce qu'elle voulait être avec moi? 



- Est ce que tu nous donnes une chance ? 



Elle me répondait en m'embrassant. Au moins, sa réponse était très clair. J'approfondissais le baiser et je la couchais sur le canapé. Cette fois-ci, je n'avais pas d'hésitation, j'enlevais son tee-shirt et son soutient gorge par la même occasion. Je la contemplais, elle rougissait, mais il n'y avait pas de quoi, car elle était parfaite. Je m'emparais de ses lèvres et descendais jusqu'à son cou. Sa respiration était forte et m'excitait du plus au point. 



Elle passait ses mains dans mes cheveux et me léchait le lobe de l'oreille. Elle voulait jouer, très bien. Je descendais plus bas au niveau de sa poitrine et léchais l'un de ses tétons du bout de ma langue. Moi aussi, je savais jouer. Elle mettait sa tête en arrière de plaisir et me griffait le dos. Heureusement qu'il y avait mon tee-shirt. 



D'ailleurs, je me redressais et l'enlevais à une vitesse hallucinante le balançant dans un coin de la pièce. Je me replongeais dans sa poitrine et la lui léchais, cette fois ci, entièrement. Je l'entendais gémir sous mes coups de langues et j'en profitais pour mettre mes mains sur ses cuisses, les caressant sensuellement . Tout à coup, elle me demandait de m'arrêter. Pourquoi ? 



- On ne serait pas mieux dans ma chambre, déclarait-elle en se levant. 



Elle marchait jusqu'à un couloir et me regardait en souriant. Je me levais à mon tour et la suivait jusqu'à une pièce sombre où je pouvais apercevoir un lit. Elle voulait faire ça dans le noir, pourquoi pas !! Je m'aventurais dans cette pièce où je ne vis presque rien. La lumière du salon, qui était un peu visible de la chambre, laissait apparaître une Sakura entièrement nu sous un drap de soie blanc, qui ne couvrait que la moitié de ses belles fesses rondes et ses jambes. Splendide !! Je déboutonnais mon pantalon et enlevais ce qui me restait de vêtements, pour me glisser aussi sous le drap alors qu'elle se retournait pour m'accueillir, ses jambes autour de ma taille. 



- Attend, me stoppait-elle en ouvrant son tiroir de table de nuit. 



Elle me donnait un objet indispensable, que j'avais oublié de mettre, tellement j'avais hâte de lui faire l'amour. Une fois fais, je l'embrassais de nouveau et d'un coup de rein, la pénétrais. Un immense plaisir m'envahissait et me laissait échapper un gémissement un peu trop bruyant à mon goût. Elle était chaude, mouillée et étroite, parfaite !! 



Pov Sakura


Après avoir enfilé la protection, il m'embrassait et me pénétrait d'un coup de rein. Mmm !! Je l'entendais également, mais il restait en moi et m'embrassait encore et encore avant d'entamer des vas et viens, lents mais précis. C'était un pur délice. Il mit ses deux avant bras de chaque côté de ma tête et collait son front au mien. Je déposais mes deux mains sur sa taille le sentant onduler. Je poussais soudain un grand cri lorsqu'il avait fait une accélération soudaine. 



J'espérais que mes voisins étaient couchés, sinon ils devaient bien tendre l'oreille. Et merde, je m'en fichais !! Je mis ma tête en arrière tellement le plaisir était immense, puis continuais mes cris le sentant aller au plus profond de mon être. Il m'embrassait, la bouche, le contour de ma mâchoire et mon cou. C'était trop bon !! Puis, par un immense effort, je le poussais sur le côté et me retrouvais sur lui. 



- Tu veux dominer, remarquait-il en souriant. 


- Cela te gêne ? Demandais-je contre ses lèvres. 


- Pas du tout, contredisait-il en m'embrassant encore. 



Je me détachais de ses lèvres et descendais à son cou. Je commençais à caresser son torse musclé et parfait. J'y déposais quelques baisers et l'entendais murmurer mon prénom. Je souriais satisfaite et revenais au niveau de sa bouche pour l'embrasser avec beaucoup de fougue. Je faisais quelques mouvements de bassins, avec mon front coller au sien. Nos respirations étaient saccadées, notre plaisir était décuplé. Il posait ses deux mains sur mes hanches pour accélérer le mouvement et pour s'immiscer encore plus profondément en moi. 



Ma tête en arrière, je poussais de grand cri de plaisir. Le pied !! Il me plaquait soudain sur son torse et me retournait pour être au dessus de moi. Il voulait reprendre le contrôle, très bien !! Il continuait de plus en plus vite et j'essayais d'étouffer certains cris, mais c'était très dur. Mes mains sur ses reins, je sentais l'orgasme m'envahir d'un coup et je souriais tellement j'étais comblée. 



Il poussait un gémissement plus fort que les précédent, ralentissant ses mouvements, puis s'écroulait sur moi, complètement épuisé. Je sentais son souffle dans mon cou et je passais mes mains sur son dos complètement mouillé de sueur pour les entremêler dans sa chevelure sombre. Il me regardait et m'embrassait tendrement. Il se retirait, s'allongeait à mes côtés et on essayait de reprendre notre souffle. 


Fin du lime


- Je ne savais pas que tu étais si endurante. 


- Je pourrai en dire autant pour toi. 



On se regardait dans les yeux, puis ne savant pas pourquoi, on éclatait de rire. Je me mis sur le côté et posais ma main droite sur son torse. 



- Je me sens tellement bien avec toi, lui confiais-je en lui caressant les contours de ses abdominaux. 


- Et moi encore plus. 



Il me caressait le dos et remontait jusqu'à ma tête. 



- Cela te dérange, si je prends une douche? me demandait-il hésitant. 


- Non, vas-y, c'est juste en face. 


- Merci. 



Il m'embrassait, mettait son boxeur et se levait avant de prendre son pantalon puis de s'engouffrer dans la salle de bain. Il était vraiment trop beau et bien bâti. Cette fois, j'en étais sûr, j'étais bel et bien amoureuse de lui. Mais, au point de lui dire je t'aime, ça c'était encore trop tôt. Je me levais à mon tour et passais une robe de chambre en soie rose. J'entendais Sasuke sous la douche et je me dirigeais vers le salon. Alors que j'allais ramasser nos affaires qui étaient sur le sol, j'entendais quelqu'un sonner à la porte. 



Pov Normal 


Alors que Sakura et Sasuke venaient de finir leur ébat. Une personne réfléchissait dans une voiture devant l'immeuble de la rose. 



- Que vais-je faire, si elle me repousse encore une fois ? 



Il distinguait encore de la lumière, alors il se disait qu'elle n'était pas couché. Il se décidait d'aller tout de même la voir. Il s'engouffrait à l'intérieur de l'immeuble et se dirigeait vers la porte de Sakura avant de sonner un peu hésitant. De l'autre côté de la porte, Sakura se demandait qui cela pouvait bien être. Elle ouvrait sans se douter de la personne, qui entrait en trombe dans le salon.



- Kyo, disait-elle surprise. Mais... 


- Je dois absolument te parler, requérait-il en se retournant vers elle. 



Il remarquait alors qu'elle était en simple peignoir de chambre qui lui allait super bien. Il haussait un sourcil et la contemplait de la tête aux pieds. 



- Tu es fou, de quel droit pénètres-tu comme ça dans mon appartement, dégage, s'énervait-elle. 



Elle ouvrait la porte de l'entrée pour l'inciter à partir, mais il ne voulait pas. 



- Je dois te parler. 


- Je ne veux pas t'écouter. Sors d'ici tout de suite. 


- Je voulais m'excuser pour tout ce que je t'ai fait aujourd'hui et hier. 


- Je les refuse, maintenant tire-toi. 


- Tu sais que je dînais avec Mr Hamada ce soir. 


- Oui, lâchait-elle un peu triste. 


- Et bien, je lui ai dit que tu devrais reprendre le dossier comme avant, et que je devais t'assister. 


- Pourquoi as-tu fais ça ? 


- Pour me faire pardonner de ce que j'avais fais. Alors, tu es contente ? 


- Oui, maintenant, va t-en, j'aimerai me coucher. 



Tout à coup, quelque chose attirait l'attention de Kyo, une veste, qui était étendu sur une chaise. Il regardait au sol, où des vêtements étaient jaugés puis fixait Sakura, qui commençait à paniquer. 



- Je vois que tu n'as pas perdu ton temps, disait-il en allant vers la veste. 



Il y découvrait un flingue et un badge de police avant de secouer la tête. 



- J'avais raison, tu n'es qu'une trainée. 


- Tu peux parler !! Haussait-elle le ton. C'est toi qui m'a trompé aussi. 


- Sakura, qui est-ce ? Disait une voix en venant dans le salon. 



Sasuke apercevait Kyo dans le salon devant une Sakura complètement perdu par cette situation. Le brun remarquait aussi que Kyo était prêt de son arme. 



- Alors vous avez couché ensemble. Bravo. 


- Nous ne sommes plus ensemble et je fais ce que je veux. 


- Tu n'as pas le droit de dire ça, criait Kyo. 


- Eh !! Tu n'élèves pas la voix sur elle, intervenait Sasuke en s'approchant de Kyo et aussi de son arme. 


- Ne t'approche pas toi, menaçait Kyo en prenant très rapidement l'arme de Sasuke. Sinon, ce sera ton dernier geste. 


- Kyo arrête, ordonna Sakura qui était cette fois en panique. 



Kyo pointait l'arme sur Sasuke. Ce dernier restait impassible, malgré une grande inquiétude. 



- Ce n'est pas la première fois que l'on pointe une arme sur moi. 


- Kyo, je t'en prie, suppliait Sakura qui commençait à pleurer. 


- Tu as volé l'amour de ma vie, disait Kyo à l'égard de Sasuke. 


- Non, le contredit Sasuke. C'est toi qui l'a perdu. 


- Kyo, suppliait Sakura qui redoublait de larmes. Baisse ton arme. 



Kyo regardait Sasuke avec un regard haineux. S'il ne l'avait pas rencontré, il aurait eu une chance de la retrouver. Il avait une envie folle de tirer, mais quelque chose l'en empêchait. 



- Arrête tes conneries, parlementait Sasuke en tendant la main. Rend moi mon arme. Ça ne te servira à rien de me tuer. Il y a d'autres moyens pour résoudre ce genre d'affaire. 


- Obéit, demanda Sakura. 


- Si tu me le rends, j'oublierai ce qu'il vient de se passer. 


Sasuke était déterminé. Kyo baissait les yeux et l'arme par la même occasion. Sasuke la prit et enleva le chargeur pour le mettre dans sa poche de jean devant une Sakura vraiment soulagée. 



- C'est vrai qu'il y a une autre façon de résoudre ce genre d'affaire. 



Sasuke ne comprenait pas sur le coup, mais soudain, Kyo donnait un grand coup de poing dans la mâchoire du ténébreux, qui avait pour effet de le faire reculer. 



- Kyo, criait Sakura. Tu es fou. 


- Alors, que penses-tu de cette façon ?


- Pas mal, approuvait Sasuke en essuyant sa lèvre ensanglantée en souriant. 



Kyo se jetait de nouveau sur Sasuke, mais ce dernier l'évitait en bloquant son poing. Puis, une bagarre éclatait entre eux. 



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