Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 3 : Sous une pluie de balles

5833 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/01/2024 20:20



Pov Sasuke


Alors que je me rendais derrière la maison, j'aperçus Mme. Koshito sortir par la porte de la cuisine.

 


- Vous allez quelque part Madame Koshito ?


- Laissez moi partir, sinon. 


- Sinon quoi ? 


- Ils vont me tuer. 


- Qui ?


- Je ne sais pas. Ils ont déjà essayé une fois, ils vont recommencer. 



Kiba et Naruto arrivaient derrière elle, soulagés. 



- Heureusement que je t'ai envoyer derrière, se complimentait-il. 


- Vous allez nous suivre au commissariat, disait Kiba en sortant ses menottes. 


- Ce n'est pas la peine de lui mettre les menottes, intervenais-je en prenant le bras de Mme. Koshito pour l'emmener vers la voiture. 



Alors que nous nous dirigions vers la voiture, un coup de feu retentissait et une balle atterrissait contre un arbre. 



- COUCHEZ-VOUS, criais-je.



On se réfugiait derrière la voiture, mais les balles fusaient sur la carrosserie. Les vitres éclataient, les pneus également. 



- Mais, ils tirent d'où ces cons, s'affolait Kiba. 


- Je ne sais pas, répondais-je. Mais vu les trajectoires des balles, c'est juste devant, et le seul moyen de s'en sortir est de rester cacher. 


- Ils l'ont fait, je vous l'avez dit. 



Mme. Koshito se mettait à pleurer. Je levais ma tête vers le ciel et là, je voyais dans le reflet du réverbère, la silhouette de nos agresseurs. Quelle chance !!



- Ils sont deux, leur signalais-je. Regardez. 



Je levais mon doigt vers le haut et leur indiquais le réverbère. 



- Je vois, disait Naruto. 


- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demandait Kiba. 



Comment voulez-vous que je réfléchisse correctement lorsqu'il y avait des balles qui atterrissaient sur la voiture ? 



- Je vais essayer d'atteindre ma radio pour demander du renfort, trouvait Naruto en ouvrant la porte passager. 



Il atteignait son objectif et demandait du renfort. ''grouillez vous''. Une fois le message passé, on sortait nos armes. Je passais la main sur le capot et tirais plusieurs balles, suivit de Naruto et de Kiba. Les individus se cachaient derrière leur voiture. Je rechargeais vite fait mon arme et recommençais à tirer. Tout à coup, nous entendions des sirènes au loin. Il était temps ! 



Nos ennemis prenaient la fuite, mais Naruto tirait dans la jambe de l'un d'entre eux et il s'écroulait à terre en lâchant son arme. Le deuxième ne prenait même pas la peine de l'aider et s'enfuyait comme un lâche. Je me précipitais vers l'homme qui était à terre, éloignais son arme avec mon pied, et tendait la mienne devant lui. 



- Tu bouges et j'explose ton autre jambe. 



Il m'obéissait et ne tentait rien. Kiba le retournait, lui mettait les menottes puis l'aidait à se relever. J'entendais Naruto appeler une ambulance et je regardais Mme. Koshito monter dans une voiture de police. Une fois le suspect en main des collègues en uniforme, Kiba et moi rejoignaient Naruto, qui avait l'air dépité. 



- Ma voiture, disait-il en l'examinant. Elle sortait du lavage. 



En effet, sa voiture était truffée de balles. Paix à son âme, elle était bonne pour la casse. 



- On va t'en donner une autre. 


- Ça va faire la deuxième ce mois-ci. Le commissaire va taper une crise de nerf. 


- Mieux vaux que ce soit la voiture qui ait prit les balles, que nous. 



Naruto poussait un énorme soupir. Une fois le suspect dans l'ambulance et Kiba à ses côtés, une voiture de police nous accompagnait jusqu'au commissariat. 



- Pour mon premier jour, c'est plutôt mouvementé. 


- Oui, tu es plutôt doué. 


- Je te retourne le compliment. Joli tir sur le suspect. 


- C'est dû à des mois d'entraînement intensif. 


- On devrait alors s'organiser un petit tournois entre nous deux au stand de tir. 


- Quand tu veux, je relève le défi. 



Je ne savais pas pourquoi je souriais. J'étais un peu étonné, car cela ne m'arrivait pas beaucoup ces temps-ci. 



Pov Shikamaru


J'apercevais Mme Koshito entrer dans la salle d'interrogatoire avant que le commissaire vienne me voir. 



- Il y a eu une fusillade chez elle, elle a faillit encore y passer. 


- Et les autres ? Demandais-je. 


- Ils vont bien, ils ont tiré sur un suspect et Kiba l'accompagne à l'hôpital. Par contre je ne peux pas en dire autant de la voiture de Naruto. Elle est truffée de balles, il paraît. Cela fait la deuxième en un mois. Tu as des infos sur Mme Koshito. 


- Pas grand chose, juste qu'elle s'est mariée peu de temps avant le cambriolage et que malgré le fait de savoir que son mari et son frère ont commis ce cambriolage, elle l'a toujours soutenu et rendu visite à la prison. Pas plus tard qu'hier d'ailleurs. Aucun PV, aucune effraction, rien. 



Tout à coup, nous apercevions Sasuke et Naruto arriver. Pauvre blondinet, il avait l'air dépité. Sûrement à cause de sa voiture. 



- Chef, ma voiture a eu encore un petit accident. 


- C'est pas grave, du moment que vous êtes en vie. Par contre, il faudra attendre un moment pour la remplacer. 


- Combien de temps ? Demandait-il avec impatiente. 


- Un très long moment, bon je vais interroger Mme Koshito. Vous trois, examinez là à travers la vitre. 



On approuvait et nous nous dirigions vers la salle d'observation. Juste une petite lumière éclairait la pièce. Le commissaire s'asseyait devant elle. 



- Vous voulez un avocat ? 


- Pourquoi ? Je n'ai rien fait !!

 

- Madame Koshito, pourquoi ne pas m'avoir dit que Takechi Kamichi était votre frère ? 



Elle baissait la tête et ne répondait pas. Elle avait vraiment peur. 



- Vous ne savez vraiment pas qui voulez vous tuer ? 


- Je n'ai pas vu son visage, juste qu'il avait un petit nuage rouge sur son avant bras. 


- Un petit nuage rouge. 



Pov Sasuke 


Un petit nuage rouge. L'Akatsuki, encore eux. Cette fois-ci, je ne lâcherai rien, je les traquerai jusqu'au dernier. Ils paieront, pour le meurtre de mon père. 



Pov Normal


Un peu au nord de la ville, dans une somptueuse villa, une voiture s'arrêtait devant la grille. Un homme s'y approchait. 



- Où est Hoshiro ? 


- T'occupe et ouvre la grille. 



L'homme soupirait et faisait signe d'ouvrir la grille. La voiture pénétrait dans la propriété par une grande allée bétonnée, qui menait à la villa. Il sortait de sa voiture et entrait dans le hall d'entrée. Il empruntait les escaliers et croisait...



- Salut Kisame, le boss est là ? 


- Dans la pièce en train de méditer. Où est Hoshiro ? As-tu eu la femme ? 


- C'est ça le problème. 



Il frappait à la porte et après avoir été invité, entrait dans la pièce, qui était éclairée de quelques bougies. Un homme aux cheveux orange et des piercings sur le visage était debout devant la cheminée. 



- Chef. 


- Amatsu, j'espère que tu as ce que je t'ai demandé, demandait-il sans se retourner. 


- Et bien ! Il y a eu un petit problème. 


- Je t'écoute. 


- On s'apprêtait à kidnapper la fille, mais des flics sont arrivés avant nous et....


- Des flics !!


- Oui, on a essayé de riposter, hésitait-il à lui révéler. Mais on n'a pas réussi et après, il y a eu les renforts alors, on s'est sauvé, mais Hoshiro a reçut une balle dans la jambe et est resté sur place....


- Tu veux dire que Hoshiro est entre les mains des flics. 


- O-oui,...disait-il hésitant. 



L'homme aux cheveux orange se retournait très en colère. S'il avait pu tuer Amatsu sur le champ avec ses yeux, ce dernier serait mort sur place.

  


- Une telle erreur doit être puni. 


- Qu'est ce que je peux faire pour me racheter Pein ? 



Amatsu se courbait devant lui en signe de respect. Pein avançait et passait à côté de lui. Il se servait une coupe de champagne et l'avalait d'un trait. 



- Si Hoshiro parle, nous risquons d'être très embêtés. 


- Il ne parlera pas. 


- S'il avait déjà parlé, il y aurait déjà les flics autour de la maison. Mais je ne veux courir aucun risque. Et pour cela, je veux que tu le fasses taire, à tout jamais. Ce sera la seule façon de te racheter. 



Amatsu se relevait surpris par la demande de Pein. Mais, n'ayant pas le choix, il acceptait. Il se dirigeait vers la sortie, mais alors qu'il allait franchir la porte.... 



- Si tu échoues, ce ne serait pas la peine de revenir ici. Je te conseillerai même de partir au loin. 



Amatsu ne disait rien et s'en allait avec sa dernière chance. Kisame arrivait dans la pièce. 



- Je suis surpris que tu ne l'ai pas tué. 


- Kisame, je voudrais que tu le suives. Si jamais il échoues, tues le, ainsi que Hoshiro. Je ne veux pas de témoin derrière moi. 


- Je me disais aussi, et que fait-on de la femme ? 


- Pour l'instant rien. On attend que son mari sorte de prison. 



Tout à coup, un homme pénétrait dans la pièce. Il était blond aux yeux bleu. 



- Pein, les bombes sont posées et on m'a dit que Hoshiro se trouve à l'hôpital central, à côté de la gare. Mais, il est étroitement surveillé. 


- Informe Amatsu, Deidara, il va s'en charger. Je compte sur toi Kisame. 


- Au fait, le nouveau membre se présente demain. 


- Tu as fais ta petite enquête. 


- Oui, il est clean. 


- D'accord, mais je me méfie quand même, tu ne le lâcheras pas d'une semelle. 



Kisame confirmait et sortait de la pièce en compagnie de Deidara. 



- J'aurais bien voulu voir mon feu d'artifice ? 


- Deidara, la ferme !! 


- Tu es jaloux de mon art. 


- Laisse moi tranquille, j'ai du travail à faire. 



Kisame le laissait en plan en quête de sa mission. 



Pov Kiba. 


Le suspect était dans sa chambre, entouré de deux policiers en faction devant la porte. Je devais surveiller les alentours et les personnes qui me semblaient suspects. Ordre du commissaire. 



Début flash back



- Commissaire, nous avons eu un petit problème. Nous avons Mme Koshito, mais on s'est fait tirer dessus. 


- Vous allez bien ? 


- Oui, enfin, la voiture de Naruto est truffée de balles, elle est bonne pour la casse. 


- Ça va faire la deuxième ce mois-ci. 


- Un suspect a été touché à la jambe, l'autre s'est enfui. 


- Je veux que tu l'accompagnes à l'hôpital avec deux autres policiers et que tu ne le lâches pas. Je veux aussi que tu ouvres l'œil. On peut essayer de le faire évader ou de le tuer. 


- Très bien commissaire. 


- Je viendrais l'interroger moi-même. 



Fin du flash back



Une heure après, le commissaire arrivait avec Shikamaru. 



- Il n'est toujours pas réveillé ?


- Non commissaire. 


- Shikamaru va prendre la relève. Va chez toi et repose toi. Tu reviendras vers neuf heures demain matin. 


- D'accord, et Mme Koshito, a t-elle parlé? 


- Tout ce qu'elle a dit, c'est qu'ils avaient des nuages rouges sur l'avant-bras. Sasuke a mentionné leur bande, l'Akatsuki. 



Pov Naruto. 


Au pénitencier, nous attendions Yuri Koshito. Sasuke était pensif. 



- A quoi penses-tu ? 


- Hn...


- A l'Akatsuki ? 



Il ne disait rien, me donnant sa réponse, je commençais à le percer. Puis, Yuri Koshito entrait dans la salle. 



- Oh non !! Encore vous, je vous ai déjà dit que je ne savais rien, alors laissez moi tranquille.

 

- Ta femme a faillit se faire tuer deux fois aujourd'hui, l'informait sèchement mon coéquipier. 


- Sasuke !! 


- Alors, tu ferais mieux de cracher le morceau, continuait-il. 



Yuri Koshito était comme pétrifié. Sasuke était allé un peu fort. 



- Quoi ? Disait-il en serrant les poings. 


- Que sais-tu sur l'Akatsuki ? 


- Rien du tout. 


- ARRETE DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBECILES. 


- Sasuke, ça suffit, le prévenais-je. 



Sachant que j'avais raison, il se calmait et s'éloignait de lui. 



- Désolé, je ne dirais rien. 



Il quittait la pièce et nous laissait encore bredouille. Nous sortions de la prison, assez déçu puis nous rejoignions la voiture de Sasuke. Vivement la mienne !!



- Désolé, pour mon comportement. Je ne sais pas ce qui m'a prit. 


- Parle moi de l'Akatsuki. 



Il commençait à rouler et me racontait. 



- Mon père était le commissaire principale de Tokyo. 


- Mais oui, voilà pourquoi j'avais déjà entendu parlé de Uchiwa. 


- Il traquait les vols et les crimes, il était respecté de tous. Un jour, alors qu'il était dans son bureau, une bombe explosa, le tuant sur le coup, et par la même occasion deux autres personnes. 


- Je suis désolé. 


- Ça va faire un an, dans un mois. J'ai promis sur sa tombe de traquer le responsable et ça va faire un an que je cours après l'Akatsuki. 


- Comment sais-tu que c'est eux ? 


- Avant de mourir, mon père m'a parlé d'une organisation criminel, qui opérait en douce. Vol, meurtre, corruption, attentat, aucun indice, aucun suspect, aucun témoin, rien. Jusqu'à ce jour, où mon père a capturé un des leurs. Le mec a tout juste eu le temps de prononcer le nom de l'Akatsuki, qu'il s'est fait descendre. Le lendemain, c'était au tour de mon père. Depuis ce jour, je mène ma petite enquête. 


- Si tu veux, je t'aiderai à les poursuivre. 



Il me souriait et me remerciait. Nous arrivions ensuite chez les Koshito. Le commissaire voulait qu'on fouille cette maison à la recherche du moindre indice.

 


- Tu veux qu'on attende les renforts, me demandait-il. 


- Pourquoi faire ? 



Nous avancions vers la maison quand tout à coup. 



- NARUTO, ATTENTION, criait Sasuke en me faisant reculer. 



BOOMMMMMM



L'explosion de la maison nous faisait projeter quelques mètres en arrière et nous tombions lourdement au sol. Oh mon dieu !! Je n'arrivais pas à me relever. S'il n'y avait pas eu Sasuke... Je me retournais et le voyais à terre, et... il ne bougeait plus !! 


Pov Sasuke


Alors que nous allions devant la maison des Koshito, je voyais Naruto qui s'y approchait. Il y avait quelque chose qui clochait, je regardais sur la pelouse et là j'aperçus un objet qui ne mettait pas inconnu. 



- NARUTO, ATTENTION, lui disais-je en le faisant reculer. 



Mais c'était trop tard, l'explosion de la maison nous faisait projeter quelques mètres en arrière. Nous tombions lourdement au sol, c'était encore un coup de l'Akatsuki. Je restais à terre car j'étais un peu étourdis. J'avais mal à la tête, et au dos. J'entendais Naruto qui m'appelait, mais je ne me relevais pas. Il venait vers moi et m'aidait à me redressais avec le peu de force qui lui restait. 



- Sasuke, ça va ? Me demandait-il inquiet. 


- Ouais, j'ai connu mieux, lui répondais-je en me mettant debout. 



Nous regardions du côté de la maison et la voyais en feu, l'explosion avait été puissante, nous avions eu beaucoup de chance. Puis, j'apercevais des personnes sortir de leur maison. 



- Vous allez bien, nous demandait un homme d'une quarantaine d'année. 


- Ça va, merci !! 



J'allais vers ma voiture, prenais le combiné de ma radio et appelais les pompiers. Quelques minutes plus tard, des collègues arrivaient et bouclaient le périmètre. 



- Si Hinata me voit comme ça, disait Naruto en se dépoussiérant. Elle risquerait de faire une crise cardiaque. 


- Moi, ce serait plutôt ma mère. 



Pendant que les pompiers essayaient d'éteindre le feu, nous nous faisions soigner dans une ambulance. On me mettait un pansement sur ma joue et m'examinait de fond en comble. Pareil que Naruto, sauf qu'on lui mettait le pansement sur le front. Tout à coup, nous voyions le commissaire arriver en trombe. 



- Vous allez bien les gars ? 


- Oui commissaire, juste une petite plait à la tête, rien de plus. 


- Bien, heureusement, ça aurait pu être pire. 


- C'est grâce à Sasuke. 


- Il y a un autre problème, avouait le commissaire. Les deux bijouteries ont sauté également faisant aux moins 6 blessés, des passants qui passaient à proximité. 


- Ça va compliquer notre enquête. 


- Vous allez rentrer chez vous, vous reposer. Je veux vous voir demain en pleine forme. 



Nous acquiescions et descendions de l'ambulance pour nous diriger vers ma voiture. Tout à coup, je remarquais sur le bitume un objet que je reconnaissais tout de suite. 



- Qu'est ce que c'est ? Me demandait Naruto. 


- L'objet de l'explosion, expliquais-je en lui montrant un oiseau en argile. Il était positionné sur la pelouse. A l'intérieur il y a des capteurs de mouvement. Il suffit que quelqu'un passe à côté pour qu'elle communique à un autre objet en argile qui se trouve à l'intérieur de la maison. Ce qui déclenche l'explosion. 


- Tu as déjà eu une expérience ?


- Oui, l'année dernière et j'y avais perdu deux collègues.



Après avoir donné l'objet au commissaire afin qu'il l'examine, je raccompagnais Naruto chez lui. Nous avions vraiment échappé à la mort. 



Pov Naruto. 


Alors que nous arrivions chez moi, qui je distinguais adossé à sa voiture ? Cet enfoiré de Kyo. Ça tombait bien, j'avais une ou deux choses à lui dire. Je descendais de la voiture et allait à sa rencontre. 



- Qu'est ce que tu fais là ?


- Laisse moi Naruto, j'attends Sakura.


- C'est toi qui devrait la laisser tranquille. Tu n'as pas honte. Je ne sais pas ce qui me retient de t'en coller une. 


- Fais le et je porterai plainte.


- J'avais dis à Sakura de te laisser tomber. Elle aurait dû m'écouter. 


- Tu m'as jamais aimé Naruto. Tu as tout fais pour qu'on se sépare. 


- C'est toi qui l'a trompé. 


- Va te faire voir. 



Cette fois s'en était de trop, je lui collais mon poing en plein dans le visage. Il reculait jusqu'à sa voiture tellement c'était violent. Sasuke venait vers moi pour m'empêcher de lui en mettre une autre. 



- Arrête, il n'en vaut pas la peine.


- Dégage de devant chez moi. 


- Mais tu es malade, tu a failli me péter le nez. 


- Tu ferais mieux de partir, lui conseillait Sasuke. 


- Toi la ferme, je t'ai pas causé. 


- T'a dis quoi là, disait Sasuke en faisant un pas vers lui. 



Kyo reculait sous le regard noir de mon coéquipier. Je mettais ma main devant lui pour l'arrêter, le connaissant, il en aurait fait de la chair à pâté. Il entrait dans sa voiture et s'en allait. Si je le revoyais, je le bouclerai pour harcèlement. 



- C'était qui ce type ?


- Kyo, l'ex d'une amie. Elle s'est réfugiée chez nous ce matin en larmes, car il l'a trompé, un vrai con. 


- Je veux bien te croire. 


- Bon, tu viens à la maison manger un morceau ? 


- Non merci, je dois rentrer, une autre fois peut-être. 


- Tu viens me chercher demain matin et tu prendras un café. 


- Avec plaisir, à demain Naruto. 


- A demain, et merci encore de m'avoir sauvé la vie. C'est la première fois que j'ai un coéquipier à ma hauteur. 



Il me souriait, me serrait la main, puis grimpait dans sa voiture avant de s'en aller. Je m'entendais bien avec lui en fin de compte. Mais il avait l'air mystérieux. Je franchissais la porte de chez moi et trouvais Sakura sur le canapé devant la télé, dos à moi. 



- Mais ne t'accroche pas à lui, il va finir par te tromper, laisse le tomber, disait-elle devant une scène romantique. 


- Salut Sakura. 



Elle se retournait vers moi et m'examinait. 



- Mais, qu'est ce qui s'est passé ? 


- AHHHHH !!



Je me retournais et voyais Hinata avec un bac à linge dans ses mains. Elle le lâchait et venait vers moi. 



- Tu es blessé, tu as mal où ? Qu'est ce qui s'est passé ?


- Stop Hinata, l'interrompais-je en lui prenant les mains. Je vais bien, arrête de stresser. C'est pas bon pour le bébé. 


- Comment veux-tu que je ne stresse pas lorsque je te vois dans cet état ?


- J'ai juste eu un petit accident, rien de plus. 


- Avec la voiture ?



Comment lui dire sans qu'elle crise ? La manière douce ou direct ?



- La voiture est truffée de balles, et j'ai échappé à une explosion qui m'a projeté quelques mètres en arrière. J'ai atterri lourdement au sol et je me suis pris un petit éclat dans le front, rien de plus. 



Je les voyais, leur bouche grande ouverte. Tout à coup, Hinata tombait dans les pommes, la manière direct n'était pas une bonne idée. 



Pov Sasuke. 


Après avoir garé ma voiture au parking privé de la résidence, je montais dans l'ascenseur et appuyais sur le chiffre six et dernier étage. Je me dirigeais vers ma porte numéro soixante quatre et là, je me rendais compte, que la porte d'entrée était entrouverte. Je prenais mon arme, et entrais à l'intérieur. J'entendais des bruits qui provenaient de la cuisine et m'y précipitais avant de brandir mon arme vers ce cambrioleur. 



- S'il te plaît ne me tues pas, Sasuke. 


- Mais, que fais-tu ici, Suigetsu ?



Je mettais la sécurité de mon arme, regardais autour de moi et remarquais la porte du frigo grande ouverte. 



- Tu pourrais la fermer, disais-je en la claquant. C'est comme la porte d'entrée, tu ne sais pas les fermer. 


- Désolé, me disait-il en mangeant une cuillère de yaourt. 


- Mais, ce sont mes yaourts, braillais je en ouvrant le frigo et en y découvrant qu'il n'y en avait plus. Tu as tout manger. 


- Désolé, je ne peux pas y résister, c'est trop bon.


- Tu as de la chance d'être mon ami de lycée. 



Je m'asseyais sur une chaise devant lui. Puis, il brandissait sa cuillère vers moi. 



- Mais, qu'est ce que tu as sur le visage ? 


- Rien, j'ai juste échappé à une explosion. 


- Une explosion !! C'est l'Akatsuki ?


- Oui, confirmais-je en baissant les yeux. J'avais pas entendu parlé d'eux depuis...


- Depuis ce fameux jour où ton père a été tué ? Terminait mon ami. 



J'acquiesçais avec la tête, me levais et pris une canette de soda. Je me mettais à la fenêtre et la buvais. 



- Tu vas les traquer jusqu'où ?


- Jusqu'au bout du monde et jusqu'au dernier. Ainsi, je pourrai alors venger la mort de mon père et avoir l'esprit tranquille.



Tout à coup, mon téléphone se mettait à sonner. Je l'attrapais dans ma poche et reconnaissais ce numéro. 



- Oui maman. 


- Tu es chez toi ?


- Oui, avec Suigetsu. 


- Tu viens dîner à la maison. 


- Je ne sais pas maman, je suis...


- Ce n'était pas une question, tu vas venir un point c'est tout. 


- Mais, je....


- Tu ne discutes pas, et tu obéis. A tout de suite. 



Elle me raccrochait presque au nez. Il y avait des fois, où elle me faisait peur. J'avais intérêt à aller dîner chez elle. 



- Désolé, je dois aller chez ma mère. 


- C'est pas grave, je dois y aller de toute façon. 



Je l'accompagnais jusqu'à la porte et lui serrais la main.



- A bientôt, et fais très attention à toi, me prévenait Suigetsu. 


- T'inquiète, salut. 



Je fermais la porte et me dirigeais vers la salle de bain pour y prendre une bonne douche. Vingt minutes plus tard, je partais en direction du manoir Uchiwa. J'y arrivais après trente minutes de route. Le manoir, qui appartenait à la famille Uchiwa depuis des générations était un peu en dehors de la ville. J'y vivais plus depuis déjà quatre ans. Cette grande baraque froide commençait à me peser sur le système. 



Alors que j'arrivais devant la maison, la grille s'ouvrit automatiquement. Je roulais doucement sur les gravillons qui menait au manoir. Je remarquais soudain une voiture de sport, garée juste devant l'entrée. Je descendais de la mienne, et l'examinais. A qui pouvait-elle bien appartenir ? Je sonnais à la porte et quelques secondes plus tard, quelqu'un venait m'ouvrir. 



- Bonsoir Monsieur, me saluait Ayoi.


- Bonsoir Ayoi. 



Il avait déjà la cinquantaine et était à notre service depuis déjà vingt ans. 



- Votre mère vous attend dans le salon. 


- Merci, disais-je en lui donnant ma veste et en me rendant au salon.


- Sasuke !!



Ma mère se précipitait vers moi avec son sourire éternel. Ma mère était toujours restée très belle, malgré le fait qu'elle avait la cinquantaine. Elle voulait m'embrasser le front mais elle remarquait mon pansement sur ma joue. 



- Qu'est ce qui t'est arrivé ? S'affolait-elle. 


- C'est rien maman. 


- C'est rien, répétait-elle effarée. Tu te fous de moi. Un de ces jours, on va sonner à la porte pour m'apprendre ton décès. Je n'ai pas envie de te perdre toi aussi. 


- Ne t'en fais pas maman, je vais bien. 


- Bon, abdiquait-elle. Viens voir qui m'a rendu visite. 



Nous marchions au milieu du salon et dans l'ombre, j'apercevais un homme. 



- Tu n'as pas du tout changé en six mois, Sasuke. 



Mais, qu'est ce qu'il foutait ici celui-là ? 



Mikoto Uchiwa


J'entendais la sonnette et m'y précipitais, mais Sasuke déboulais dans le salon. Je me dirigeais vers lui, il était toujours aussi beau. Je voulais l'embrasser sur le front, mais...



- Qu'est ce qui t'est arrivé ?


- C'est rien maman. 


- C'est rien. Tu te fous de moi. Un de ces jours, on va sonner à la porte pour m'apprendre ton décès. Je n'ai pas envie de te perdre toi aussi. 


- Ne t'en fais pas maman, je vais bien.


- Bon, disais-je en abdiquant. Viens voir qui m'a rendu visite. 



Je l'entraînais au milieu du salon, et là il s'arrêtait d'un coup. 



- Tu n'as pas du tout changé en six mois Sasuke. 


- Itachi, disait-il avec un goût amer dans la bouche. Tu daignes enfin te montrer depuis six mois. 



Ils étaient l'un en face de l'autre et se défiaient du regard. Je n'aimais pas les voir comme ça. 



- Alors petit frère, félicitation pour ton nouveau grade. 


- Tu as disparu pendant six mois et tu reviens comme si de rien n'était. 


- J'ai une bonne raison. 


- Je m'en fiche de tes raisons, tu nous as laissé, tu as laissé maman toute seule. Si je n'étais pas là...


- Je t'ai dis que j'avais une bonne raison, haussait la voix Itachi.


- JE T'AI DEJA DIS QUE JE M'EN FICHE DE TES RAISONS. 


- Sasuke, intervenais-je. Arrête de crier sur ton frère. 



Il soufflait et se dirigeait vers la sortie. 



- Où vas-tu Sasuke ?


- Je rentre chez moi, je reviendrai lorsqu'il ne sera plus là. 


- Tu restes là, ordonnais-je. 



Je lui faisais mon regard de tueurs et il cédait en s'asseyant sur le fauteuil. J'avais gagné une bataille sur lui. Itachi se servait un verre de scotch et s'asseyait sur le canapé. 



- T'en veux un ?


- Non, lui répondait Sasuke froidement. 


- Tu as arrêté l'alcool car tu as encore trouvé une fille dans ton lit, dont tu ne connaissais pas le nom ? 


- Quoi ? 



Je regardais Sasuke, qui détournais ses yeux remplis de colère vers son frère. 



- Tu vas me le payer Itachi. 


- Quand est ce que tu vas être raisonnable, et te poser un peu ? J'ai envie que tu te maris et j'aimerai avoir des petits enfants. 


- Pour le mariage, c'est pas pour maintenant, et les petits enfants encore moins. Tu n'as qu'à demander à Itachi de t'en faire. 


- C'est à toi qu'elle a demandé, pas à moi. 


- La ferme, aboyait Sasuke. 


- Ne parle pas comme ça à ton frère. 


- Je m'en fiche. 


- Ne me parle pas de cette façon. 


- Le dîner est servit madame, disait la servante. 



Je me calmais un peu et la remerciais. Puis, on s'asseyait autour de la table déjà bien garnit. 



Pov Sasuke 


C'était pas vrai, il avait fallut qu'il revienne et qu'on s'engueule. Je mangeais en silence, et détournais le regard plutôt vers ma mère. L'ambiance était vraiment pesante. 



- Alors petit frère, comment trouves-tu ton nouveau commissariat et tes nouveaux coéquipiers ?


- Ça ne te regarde pas. 



Je le voyais soudain sourire, qu'est ce qu'il y avait de drôle ? 



- Qu'est ce qui te fait rire ?


- J'essaye d'être aimable, mais tu ne fais aucun effort de ton côté. 


- Pourquoi serais-je aimable avec toi ?


- Vous n'allez pas recommencer, disait ma mère en frappant la table. 



Je me taisais et prenais une bouchée de riz. Après le dîner qui était pesant et silencieux, j'allais sur le balcon pour prendre une bonne bouffée d'oxygène.



- Petit frère. 


- Je n'ai pas envie de te parler. 


- Ce que j'ai à te dire est très important. 


- Je n'ai pas envie de l'entendre. 


- Si jamais il m'arrive quelque chose, j'aimerai que tu prennes soin de maman. 



Je le regardais surpris. Qu'est ce qu'il cachait ? 



- Qu'as-tu fais pendant six mois ? 


- C'est le flic ou le petit frère qui parle ?


- Les deux. 


- Je ne peux rien te dire. Mais, je veux que tu me fasses confiance. 


- Confiance !! Pourquoi veux-tu que je te fasse confiance ?


- De la même manière où tu me faisais confiance, lorsque nous étions petits, où nous avions passé de bon moments. 


- Tu as raison de l'employé au passé. 


- Tu te trompes à mon sujet, disait-il en appuyant ses deux mains sur la rambarde. J'aimerai te parler de tout, mais je ne peux pas, secret défense.



Je le regardais encore plus surpris, je ne comprenais plus rien. 



Pov Naruto. 


Alors que je sortais de ma douche, je voyais Hinata arriver avec des vêtements propre. Elle avait l'air inquiète. 



- Qu'est ce qu'il y a ? 


- J'ai cette sensation bizarre. 


- Quelle sensation ? 


- La peur. 


- Peur de quoi ?


- De te perdre. Je veux que notre enfant connaisse son père. 



Je la collais contre moi et elle m'entourait de ses bras, en commençant à pleurer. Je lui relevais la tête et l'embrassais sur le front. 



- Ne t'inquiète pas. Je ne vais pas me laisser tuer aussi facilement. 



Je lui séchais les larmes et l'embrassais, en lui disant que je l'aimais. Puis, avec la fatigue, je m'affalais sur le lit. Je prenais Hinata dans mes bras et m'endormais paisiblement. 



Pov Sakura


Alors que je dormais profondément, j'entendais le réveil qui retentissait. Je l'éteignais doucement et lisais huit heure. Je m'étirais et me levais. Je croisais Naruto dans le couloir qui était en short et torse nu. Il était trop canon, Hinata avait de la chance. 



- Salut, bien dormis ? Me demandait-il. 


- Comme un gros bébé. 



J'allais dans la salle de bain, et prenais une bonne douche. Je faisais comme chez moi, car ce n'était pas la première fois que je dormais chez eux. J'y avais même une petite commode avec quelques affaires. Une fois sortit, je m'habillais d'une petite jupe rose pale et d'une chemise blanche qui cintrait bien la forme de ma poitrine. C'était mardi et il fallait quand même que j'aille travailler. 



Déjà hier, je n'y était pas allée. J'avais dit à mon patron que je n'étais pas bien. Il était sympa, mais il ne fallait pas pousser. On avait des clients très important aujourd'hui. Ah !! Je ne vous l'avais pas dis, je travaillais dans une agence de publicité. Je devais soumettre mes idées, que mon patron d'ailleurs avait adoré. J'entrais dans la cuisine et apercevais Naruto prendre un petit café. 



- T'en veux un ?


- Avec plaisir. 


- Tu es en beauté aujourd'hui. 


- Merci, j'ai une journée chargé. 


- N'oublie pas la feuille d'arrêt de maladie pour Hinata. 


- Je la remettrai à son patron. 



Tout à coup, on sonnait à la porte, en même temps que mon portable se mettait à sonner. 



- Cela doit être Sasuke. 


- Ton nouveau coéquipier ? 


- Oui et il est pile à l'heure. 



Pendant que Naruto allait ouvrir, je décrochais.


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